Faites une petite halte montmirallaise pour passer quelques minutes sur ce Monument, et avoir une pensée pour les enfants du Canton morts aux champ d'honneur pendant la Guerre.

C'est le sculpteur Georges-Laurent SAUPIQUE qui a créé ce Monument avec deux architectes.

On peut y voir La Victoire Ailée avec une couronne, deux poilus, un casque sur une tombe, un blason, une croix de guerre et une femme en deuil agenouillée.

Inauguré le 25 juin 1922, ce Monument en calcaire concerne les guerres 1914-18, 1939-45, d'Indochine (46-54) et AFN Algérie (54-62).

Il a coûté 30000 francs.

L'oeuvre fut présentée à Paris en 1922, au Salon de la Société des Artistes Français. Un concours fut organisé par la municipalité en vue de l'attribution de la commande. On peut noter que, contrairement à l'habitude, ce monument est dédié, non seulement aux morts de la commune, mais aussi à ceux de l'ensemble du canton.

On voit que les deux poilus cantonnent une borne militaire datée 1814, en souvenir d'une bataille importante de Napoléon s'étant déroulée dans les environs.

Enfin, la deuillante se trouve au revers de ce mémorial, en bas-relief.  

Pour faire cette cache, vous pouvez vous garer devant la Gare.

Si vous êtes venus un dimanche, et si vous avez de la chance,

à la gare, vous pourriez peut-être approcher le Picasso :

Un train d'autrefois qui circule à nouveau.

Le Picasso roule entre Montmirail et Artonges : 24 kilomètres de trajet, non pas pour se presser au travail, mais plutôt pour s'offrir une plongée dans les souvenirs d'antan. Ce train est né en 1950 et a arrêté de circuler en 1989.

Il lui aura fallu 30 ans pour se remettre sur les rails, notamment pour obtenir les agréments de la SNCF. L'aboutissement d'un long travail, celui de l'Association tourisme ferroviaire de la Brie Champenoise à l'Omois (TBFCO). L'autorail diesel, en rénovation pendant tout ce temps, a fait peau neuve. Il fait les beaux jours d'une ligne secondaire de la SNCF. Deux à trois fois par dimanche, le train peut emmener une cinquantaine de nostalgiques ou de jeunes curieux : Un voyage à 20 km/h, pour mieux profiter des paysages qui défilent, et se remémorer en douceur, d'un temps que les gens de moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Enfin, ne pouvaient pas, jusqu'à aujourd'hui. 

Ceux qui l'ont restauré ont beaucoup de mérite. Voilà dans quel état ils l'ont trouvé.

Il y a en France 35 ou 40 Picassos dont deux avec une première classe. Montmirail possède le seul qui ait encore les sièges d'origine.