Maman disait toujours: « les mysterys c’est comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber ! » Maman savait tout expliquer de façon à ce que je comprenne.
Vous ne croiriez pas si je vous le disais mais je cours comme souffle le vent. Certains disaient : « Il n’a pas de tête, mais il a des jambes »
Et puis un jour sans raison, j’ai décidé de courir un peu. J’ai couru jusqu’au bout de la route, et ensuite j’ai décidé de courir jusqu’au bout de la ville. Une fois là-bas j’ai décidé de courir à travers le département. Et puisque j’étais déjà allé si loin, autant courir à travers le pays. C’est ce que j’ai fait. Sans raison particulière j’ai continué. J’ai couru jusqu’à la frontière et puisque j’étais déjà allé si loin, je me suis dit : « Autant faire demi-tour et continuer »
Un jour, il s’est mis à pleuvoir et ça n’a pas arrêté pendant des jours. J’ai connu toutes sortes de pluies; la pluie très fine cinglante et la grosse pluie d’averse, la pluie battante de côté et certaines fois même une pluie qui semblait venir du dessous. Pire il pleuvait même la nuit, puis tout à coup comme ça quelqu’un a coupé la pluie et le soleil est revenu.
Comme je suis arrivé à l’océan et comme j’étais déjà loin, autant faire demi-tour.
Si j’étais fatigué, je dormais.
Si j’avais faim, je mangeais.
Si je devais aller au … vous savez, j’y allais mais il fallait que je fasse attention dans les bois car il y avait beaucoup de gens qui cherchaient des trésors dans des petites boites, enfin quelque chose comme ça. Alors j’ai cherché avec eux, ils y avaient mêmes d’autres gens qui compliquaient tout en ne disant pas clairement où étaient les trésors. Puis j’ai repris ma route.
Je courais tout le temps
Ce que je faisais semblait avoir un sens pour les gens; que j’avais un message à faire passer, non ce ne sont pas des choses que je comprends.
Je leur ai dit que j’avais juste envie de courir, alors j’ai eu de la compagnie et encore de la compagnie.
Quelques fois il cessait de pleuvoir assez pour que les étoiles sortent et c’était joli. C’est comme quand le soleil va se coucher sur l’océan, il y avait toujours un million de points brillants sur l’eau. Comme sur ce lac, tout était si clair, on aurait dit qu’il y avait deux ciels l’un sur l’autre je n’aurais pas pu dire où la terre finissait et où le ciel commençait.
J’ai beaucoup pensé à maman et à tout le monde et puis un jour je me suis arrêté au beau milieu de la route et j’ai dit : « Je suis vraiment fatigué, je veux rentrer chez moi maintenant »
Il faut laisser le passé derrière soi si on veut avancer, c’est à ça qu’à servi ma course.
J’ai remarqué que le soleil ne se couchait pas à la même heure sur le Rhin à l’Est et sur l’Océan à l’Ouest pour une même latitude, je me suis toujours demandé combien de minutes et secondes de décalage il pouvait y avoir d‘un bout à l’autre du pays :
J’ai pris 2 photos à la même latitude, une à l’Ouest et l’autre à l’Est, pouvez vous m’aider à trouver le décalage (de temps) en minutes et secondes du coucher du soleil.(format : « mm :ss » (minute minute deux points superposés seconde seconde ) (Gardez sur votre calculatrice le plus de décimales dans vos calculs, le résultat est « rond ») (C'est un peu moins d'une heure je crois)
Vous pouvez valider votre solution d'énigme avec certitude.
Comme on me le disait souvent, la cache c’est un trésor pour le chercheur, il a des caches très faciles, celles difficiles, celles qui sont dans les bois, dans les parcs, dans des murs, sur des ponts, dans des ponts, sous des ponts, dans des tas de trucs bizarres … Celles qui sont trop hautes ou trop loin, celles qui ont disparu ou celles qui sont cassées ou humides. Celles que l’on ne trouvera jamais et celles qu’on n’oubliera jamais, c’est tout ce que j’avais à dire sur les caches.