92 - [ GeoSarthe 72 ] - 🏁🏎️🏎️🏎️ Mystery Cache

92 - GeoSarthe 72

La Sarthe est pourvue d’une grande surface de forêt. Qu’elles soient privé, public ou domaniale.

Dans ces forêts et espaces verts poussent différentes essences et certains sont classés dans la catégorie « arbres remarquables ».

Ces arbres qui sont souvent creusés, déformés par les ans n'ont plus aucune valeur marchande.

Mais ils pourraient vous raconter l’Histoire de France. Ils sont souvent les témoins de la vie du village

ou de la vie de nos ancêtres.

A cet égard, ils méritent notre attention, notre respect. Ils appartiennent à notre patrimoine.

Aujourd’hui, la localisation et la reconnaissance collective de ces arbres d’exception constituent

la meilleure protection.

C’est cette action qu'engage la SEPENES en réalisant l’inventaire des arbres remarquables

de la Sarthe, avec le concours de tous : adhérents, habitants de la Sarthe, professionnels du bois, associations, collectivités…

Voici des exemples d’arbres remarquables que nous pouvons trouver dans nos campagnes.

Je commence par le doyen sarthois : l’IF de Jauzé

If de l’église : pied mâle qui veille sur l’enclos du cimetière depuis plusieurs siècles.

Le doyen des arbres remarquables de la Sarthe, en tenue de fête lors de la remise du label “Arbre remarquable de France” en 2002.

Le bel étranger : le ginkgo de Trangé

Ginkgo du presbytère : venu d’Asie, cet individu est remarquable pour sa jolie feuille à deux lobes, son feuillage d’automne jaune d’or et sa taille de plus de 3 m.

Un géant : le châtaignier de Saint-Mars la Brière

Non visible depuis le domaine public, situé sur une propriété privée

Circonférence à 1,30 m du sol : 9,55 m Age estimé : entre 500 et 800 ans (?) Essence autrefois importante dans les pays pauvres du Maine (châtaignes et bois)

Les vieux châtaigniers abritent les larves d’un insecte en voie de disparition en Europe, le scarabée Osmoderma eremita.

Le chêne Boppe, la célébrité sarthoise

    A Saint-Pierre-du-Lorouër : gloire de la forêt de Bercé, il bénéficie,

avec quelques autres dans la futaie des Clos, d’une protection

et de soins attentifs de la part de l’ONF. Il chatouille les nuages avec

ses 44 m de haut ! (âge estimé: entre 300 et 350 ans)

Le houx du parc de l’école de musique  à la Ferté-Bernard. Au parc de l’école de musique : une taille peu commune pour une essence de croissance lente.

Le platane du château de Poncé-sur-le-Loir.Au centre d’un labyrinthe végétal, se dresse en majesté ce platane de 5,50 m de circonférence et 30 m de hauteur.

Le «Sapin» de Meurcé. Ce séquoia géant, âgé de 150 ans environ, se transforme en sapin de Noël illuminé lors des festivités de fin d’année.

Le pin du château de Segrais à Saint-Mars-d’Outillé. Avec ses 4,50 m de circonférence, son fût élancé et l’écorce rose saumonée caractéristique, ce pin maritime prospère à son aise depuis une centaine d’années sur le sol sableux de la région.

Le cormier de Conflans-sur-Anille. Le long des petites routes (après le chemin des Landes, près « les Bordes » ou « le Puits » par exemple) de cette commune exceptionnellement bien pourvue, (27 spécimens recensés) découvrez les cormiers, ultimes représentants d’une culture fruitière qui eut son heure de gloire dans les siècles passés.

Le sophora du château de Sablé-sur-Sarthe. Surplombant le cours de la Sarthe, le château est environné d’arbres exotiques en pleine maturité, dont cet élégant Sophora.

Les 7 frères Tauzin. Cette magnifique cépée de chêne tauzin s’épanouit dans les environs de La Flèche.

Le saule de l’Oliverie à Joué-l’abbé. Le gros saule de l’Oliverie a une circonférence de 9m (2002) (Joué-l’Abbé, Ballon).De nombreuses essences étaient conduites en têtard : le saule beaucoup, le chêne souvent, mais aussi le frêne, le peuplier, le charme, le hêtre, l’érable, le tilleul… L’indigénat du saule blanc dans notre région n’est pas attesté, mais sa multiplication végétative est aisée, ce qui était bien connu des anciens paysans qui n’ont pas manqué de le cultiver ,sur les terrains frais. Bien mené, il fournit les matériaux pour le fascinage ou la vannerie, et plus d’un mètre cube de bois de chauffage tous les six ans.

Le cèdre du monument aux morts de Poillé-sur-Végre. Le Cèdre du Liban est l’arbre de l’Antiquité par excellence, celui de la Bible, du Temple de Jérusalem. Dans sa région d’origine, seuls subsistent quelques lambeaux de la forêt primitive, ainsi qu’au Proche-Orient où sa longévité peut atteindre 1000 ans. Celui de Poillé-sur-Vègre est visible de tous les conducteurs qui traversent le village. Sa circonférence mesure plus de 5 mètres pour un âge de 154 ans (2012).

Le robinier d’Anjoubert à Saint-Remy-le-Sillé. Traité ici en têtard, on rencontre plus fréquemment le Robinier cultivé en haie pour la fourniture de bois à piquets (circonférence de 4.75m en 2005, Saint-Rémy-de-Sillé).

L’aubépine de la Cognerie à Gréez-sur-Roc. A la Cognerie, l’aubépine accueille le promeneur à l’entrée du chemin.

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