Cette cache est issue de la récupération de la cache initale (multi) de Zoumba "Rovon, son lavoir, sa fontaine". Pour ceux qui l'avaient déjà loguée en 2015, rien de nouveau, que du réchauffé !
Pour découvrir Rovon, rendez vous à la fontaine directement alimentée par les eaux du Vercors tout proche. L'eau coule en permanence et est propre la consommation (enfin j'espère, nous en buvons souvent). Maintenant que vous l'avez bu, la cache est située un peu plus loin.
Extrait du n° de janvier 2014 du journal de la communauté de communes
Rovon est une commune dont le territoire s’étend des berges de l’Isère à environ 185 mètres d’altitude jusqu’au Bec de Neurre, en limite de Rencurel à près de 1 474 mètres sur une surface de 1182 ha. Elle est entourée de Cognin-les-Gorges, Malleval-en-Vercors, Rencurel, Vinay et Saint-Gervais sur toute la longueur de la Drevenne, un torrent de montagne très réputé pour ses truites et fréquenté par les sportifs adeptes de canyoning.
La route des Ecouges qui relie Saint-Gervais à Rencurel, construite entre 1878 et 1883, se situe principalement sur le territoire de Rovon et notamment sa spectaculaire partie en encorbellement et son tunnel.
Un peu d’histoire …
Le village de Rovon semble posé sur l’éperon rocheux qui domine la Nationale 532. C’est le type même du village médiéval. La tradition veut qu’il soit construit sur les ruines d’un ancien château fort, ce que le plan du village et le mur d’enceinte semblent confirmer. La plus ancienne famille connue portait le nom de "de Rovon" et son dernier représentant, Guillon de Rovon, est signalé dans un acte de 1324. Mort sans héritiers, sa terre et son château passent au Dauphin de Viennois et portent alors le titre de Châtellenie et mandement royal de Rovon. En 1360, les habitants prêtent reconnaissance pour la première fois au roi de France. En 1380, éclate un procès entre le châtelain de Rovon, représentant du roi, et divers habitants. Ceux-ci demandent à être dispensés d’aller moudre leur blé au moulin banal en raison de son éloignement et de la difficulté du chemin : ils n’auront pas gain de cause et le moulin placé au pied des gorges du Gorgonnet continuera à servir jusqu’en 1964 !
Autour de 1470, le roi commence à louer ses terres à divers seigneurs ; le château est beaucoup moins bien entretenu, comme le prouve en 1477 cette assignation donnée à Etienne du Châtel, châtelain de Rovon, pour s’expliquer devant la cour du Parlement : pourquoi ne s’était-il pas occupé des travaux à faire au château ?
C’est à cette époque de troubles que le village s’installe sur certaines parties délaissées du château. Dans les années 1570, au plus profond des guerres de religion, alors que les habitants de St-Gervais et de la Rivière se font massacrer, ceux de Rovon se servent des anciens murs des parties délaissées du château pour fortifier leur village et passent ainsi ces troubles sans encombre.
Le XVIIème et XVIIIème siècle sont calmes. On construit le château de Baratière où se succèdent de grandes familles : les Morel d’Arcy (noblesse de robe), les Lanthelme Collavet, et enfin les Pochin la Bruyère au XVIII et XIXème siècle.
L’église de Rovon est citée dans des documents très anciens, mais celle qui subsiste aujourd’hui date vraisemblablement de la fin du XVème : elle est à ce titre la plus ancienne des églises paroissiales du canton de Vinay.
Son unique entrée à la particularité d’être située latéralement et non pas dans l’axe de la nef. Le clocher de pierre fut remanié en 1670 et consolidé dans les années 1960.
Rovon possède une carrière de calcaire très pur, apparenté au marbre, qui n’est plus exploitée depuis la déclaration de guerre de 1914. Pourtant, grâce à sa belle qualité, cette pierre a servi à la construction des colonnes de l’Eglise de la Madeleine et des piles du Pont de l’Alma à Paris, à la Fonderie Royale de canons à Saint-Gervais et probablement, au socle de la statue de la Liberté à New-York.
Et aujourd’hui …
Comme la plupart des communes rurales, Rovon a perdu une grande partie de ses exploitations agricoles et sa situation à 25 minutes de Grenoble en a fait un lieu de résidence très recherché. De nombreux terrains se sont vendus ces 20 dernières années pour la construction de maisons individuelles. La population n’a cessé d'augmenter, en 1968 la commune comptait 262 habitants pour 605 en 2013. Ce renouvellement de la population et la mise en place du regroupement pédagogique avec les 3 communes de Cognin-les-Gorges, Malleval-en-Vercors et Saint-Gervais ont permis le maintien de classes primaires à Rovon et Cognin-les-Gorges, ainsi que trois classes de maternelle à Saint-Gervais.
Rovon compte 12 entreprises inscrites aux registres des Métiers ou du Commerce dont un salon de coiffure fort apprécié installé dans un local réhabilité par la commune.
Les projets du Conseil municipal sont modestes mais ont pour objectif principal d’améliorer le quotidien des Rovonnais et de rendre la commune plus conviviale, notamment, la restauration de l’ancien lavoir qui a perdu son toit il y a fort longtemps, la construction d’une nouvelle cantine plus spacieuse et fonctionnelle ainsi que l’ouverture d’un bar associatif "Chez la Fernande", dans l’ancien café du village, ouverts tous les dimanches matin.