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La sabre perdu de Tipû Sâhib Mystery Cache

Hidden : 5/1/2021
Difficulty:
4.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


ATTENTION, LA CACHE N’EST PAS SITUÉE AUX COORDONNÉES INDIQUÉES PLUS HAUT. IL FAUT RÉSOUDRE CETTE ÉNIGME POUR LA TROUVER.

Ami(e) flibustier(e), sachez qu’une carte du département sera nécessaire. En effet, toute la première partie de l’énigme, c’est-à-dire jusqu’à la découverte du village final qui renferme le trésor, se résout face aux cartes, par le compas, la règle et le rapporteur, comme doit savoir le faire un bon coureur des mers.

Je ne saurais que trop vous conseiller le site Géoportail sur lequel vous pourrez consulter gratuitement des cartes en ligne, mais aussi utiliser de nombreux outils précieux permettant, par exemple, la dépose de signets, le calcul d’azimuts et la mesure de distances.

Ensuite, il faudra quitter votre navire pour arpenter la terre ferme car la fin de l’énigme ne peut se résoudre facilement qu’une fois sur place dans ce village. Prévoyez un peu de temps et emportez votre GPS.

 

Enfin, pour la petite histoire, sachez que, aussi incroyable que cela puisse paraître, cette énigme est basée sur des faits bien réels !...

 

Bonne chasse !

 

J.L. Talcenhollt.

 

 

« LE SABRE PERDU DE TIPU SAHIB »

 

ARTICLE DE PRESSE PARU DANS « LE JOURNAL DE CHERBOURG ET DU DÉPARTEMENT DE LA MANCHE », DU 15 MESSIDORE DE L’AN VIII  (4 JUILLET 1800).

 

La mystérieuse disparition du sabre de Tipû Sâhib.

 

Chers lecteurs, il y a un mois, nous vous narrions comment le célèbre capitaine cherbourgeois, Frédéric Joseph Quoniam, à bord de son corsaire « Le Vendangeur », dûment autorisé par lettre de marque à courir sus aux navires ennemis, s’était rendu maître, le 10 Prairial dernier, du navire anglais le « Georges And Mary Of Cowes », qui revenait d’Inde à destination de Porthmouth. Il s’agissait ici d’une prise exceptionnelle, car, en plus des dix passagers, officiers supérieurs de l’armée britannique, il fut trouvé une cassette contenant une correspondance officielle d’Inde ainsi que des papiers de comptabilité et des plans de la ville de Seringapatam ; ville que les anglais ont assiégé il y a tout juste un an, durant la quatrième guerre qu’ils ont menée contre Tipû Sâhib, le sultan du royaume de Mysore. Mais surtout, dans les bagages des passagers, parmi les objets précieux, on découvrit un prodigieux butin de guerre : le propre sabre du sultan vaincu, le sabre de Tipû Sûhib, le sabre du « tigre de Mysore » ; un chef d’oeuvre de ferronnerie et de joaillerie, d’une valeur inestimable !

Comme il a été dit dans notre précédant article, le tribunal des prises n’a pas autorisé la vente de ce précieux sabre, mais a décidé de le faire parvenir au Premier consul Napoléon Bonaparte afin qu’il soit ajouté au trésor national de la République.

Or, voici maintenant un mois que le sabre de Tipû Sâhib a pris la route de la capitale sous bonne escorte ; Mais il semble qu’il n’y soit jamais parvenu. En effet, selon nos informateurs, tout porte à croire que le sabre a été dérobé, d’une manière qui reste encore inexpliquée, avant même sa sortie de Normandie… Une bien mystérieuse, mais bien triste, nouvelle, dont nous ne manquerons pas de vous rapporter les éventuelles évolutions.

 

 

 

LETTRE DU CAPITAINE DÉNYS SCHLACACHE DÉCOUVERTE DANS L’INVENTAIRE DE SES BIENS RÉALISÉ SUITE À SON DÉCÈS SURVENU À CHERBOURG, LE 14 DÉCEMBRE 1852.

 

Cherbourg, le 3 décembre 1852.

 

Me voici vieux et alité maintenant ; Aussi le temps est-il venu de me confesser. Voilà cinquante-deux ans que je tiens en ma possession, soigneusement caché, un trésor fabuleux : le sabre du sultan Tipû Sâhib.

 

Le sabre de Tipû Sâhib… Je m’en souviens comme si c’était hier… C’était en l’année 1800 ; le 30 du mois de mai ; Je n’avais alors que vingt-trois ans mais j’étais déjà le second du capitaine Quoniam sur le Vendangeur. Ce jour-là, nous avions capturé un navire anglais. Après l’abordage, j’avais entrepris de fouiller les cabines des officiers et c’est là que j’ai découvert le sabre. C’est moi, et moi seul, qui l’ai sorti de sa cachette ; les mains tremblantes d’émerveillement devant tant de beauté ! Pour moi, il a toujours été évident que ce sabre devait me revenir ; Je l’avais trouvé ; Il était mon trésor !

Aussi, quand j’ai appris que mon sabre allait être offert à ces politiciens de Paris, je n’ai pas laissé faire ! Je ne suis pas un voleur ! Non ! Je n’ai fait que reprendre ce qui était à moi… et je l’ai jalousement gardé caché pendant toutes ces années.

 

Mais, aujourd’hui, je sens mes dernières forces me quitter. Or, cette vie de corsaire passée à naviguer sur toutes les mers du globe me laisse seul et sans héritier. Aussi, je lègue le précieux sabre de Tipû Sâhib ; Je le lègue à celui qui aura suffisamment de sagesse pour en trouver la cachette.

 

Alors, laissez-moi vous narrer ce qu’il advint en ce début de mois de juin 1800…

 

 

Une fois le sabre revenu en ma possession par quelques habiles manœuvres qu’il serait inutile de détailler ici, je décidais de me mettre en marche afin de trouver une cache sûre pour y déposer mon précieux trésor.

 

Réflexe de marin, la première chose que j’avais à faire était de m’orienter. Et pour cela, comme lors de mes expéditions sur mer, je devais trouver mon fidèle compagnon de voyage Paul Harris.

 

Alors que je pensais à lui, il me revint en mémoire une ancienne chanson paillarde que nous avions l’habitude d’entendre chanter dans les tavernes de Cherbourg, les soirs de belles prises : « Le chant du vieux matelot puceux ».

 

Je ne pus résister au plaisir d’en fredonner quelques couplets :

« Voici l’histoire d’un matelot Puceux. Laïli, laïlo, guide mon bateau !

Encore fort bel, mais déjà bien Vieux. Laïli, laïlo, au milieu des flots !

Un jour, une donzelle dit à ce Maltot. Laïli, laïlo, guide mon bateau !

Là Sur l’édrOdon, oh, Bête vile. Laïli, laïlo, au milieu des flots !

J’Abbaye aux Hommes à fière quille. Laïli, laïlo, guide mon bateau !

Sort de Les Buissons, lui répondit-il. Laïli, laïlo, au milieu des flots !

Car sur les Neuf Mer, jamais une fille. Laïli, laïlo, guide mon bateau !

Ne fit en sorte que mon mât vacille. Laïli, laïlo, au milieu des flots ! »

 

Je ne me souvenais plus très bien de la suite… Mais cela n’avait pas d’importance : J’avais maintenant en tête sept lieux pour me guider ; comme jadis, sept lueurs dans le ciel pour me repérer.

 

Selon l’usage, je demandais alors aux Gardes de m’indiquer l’emplacement du village où résidait ce cher Paul Harris.

Comme à leur habitude, les Gardes m'indiquèrent, tous deux, la bonne direction et la distance approximative que j'avais à parcourir jusqu’à lui.

L'un d'eux ajouta même : " Si tu te veux te fier à ta bonne étoile, avant d’aller plus loin, assures-toi que ce village est bien celui de ton ami Paul Harris ! Car, en principe, la somme des lettres de ce village est égale à 105 et deux de ces lettres sont identiques."

 

 

Ceci fait, j'atteignais bientôt le village de mon ami Harris. Comme par l’ancien temps, grâce à lui, je pouvais enfin me diriger avec précision.

Je repris donc mon voyage et parcourais ainsi 12 milles marins selon un azimut de 55° Nord-Est, pour finalement m’arrêter dans un hameau dont les noms de certains lieux résonnaient fort bien à l’oreille d’un ancien corsaire comme moi. Ce serait l’endroit idéal pour y dissimuler le précieux sabre de Tipû Sâhib.

 

 

Je passais donc le reste de la journée à parcourir ce village à la recherche de la cachette parfaite.

 

Le soir venu, heureux de ma bonne fortune, je m’offrais une nuitée dans un très riche manoir du village qui proposait quelques belles chambres confortables. Là, je réfléchis une bonne partie de la nuit à la cache qu’il me fallait choisir et au moyen de m’en souvenir pour les années à venir.

 

Pour commencer, le nom même de ce manoir où je logeais, cela je m’en souviendrais facilement ! En effet, il sonnait à mon oreille comme le prénom d’un des fils de ma tante. Et, autre fait remarquable, lorsque j’avais parcouru la route qui y conduisait, j’avais remarqué, en bon marin, une imposante ancre de frégate trônant au milieu du jardin d’une humble bâtisse. Ainsi, du nom de cette route, je mémorisais les seconde et quatrième lettres.

 

 

Il me revint également en mémoire que, la veille, lors de mes déambulations dans ce hameau, le corsaire que je suis avait également repéré un plan d’eau. Celui-ci s’était avéré bien peu navigable et, en effet, à quelques encablures de là, un vieux navire se tenait échoué. Il s’agissait d’un ancien cotre, à partir duquel j’aurais volontiers lancé quelques furieux abordages. Ce navire méritait bien de porter une des clés menant à mon trésor. Pour cela, j’utiliserai simplement les deux lettres majuscules qui figuraient au-dessous de son nom, la « Viviane ».

 

 

La veille également, j’avais fait une rencontre des plus imprévu. Assis à la croisée de deux chemins, j’avais reconnu un ancien compagnon d’armes. Heureux de ces retrouvailles vraiment imprévu, nous discutâmes un long moment d’aventures passées, de longues traversées, de plage d’or et de combats héroïques. Tout en devisant, je remarquais le tatouage sur son épaule droite : deux lettres inscrites dans un rectangle ; Peut-être les initiales de sa bien-aimée. Voilà une autre clé efficace, me dis-je alors ; À coup sûr, ces deux lettres resteraient longtemps inscrites dans ma mémoire.

 

 

En quittant mon ancien compagnon d’armes, je passais par hasard devant un luxueux manoir. Ironiquement peut-être, celui-ci avait modestement été baptisé « maison » par ses propriétaires. Tournant la tête, j’aperçu une haute colonne qui dépassait d’un muret. Voilà un point de repère intéressant, me dis-je.

Me rendant sitôt à ladite colonne, j’admirais un instant, sur sa gauche, une autre demeure, bien plus petite celle-là. Cette dernière, demeure à l’aspect des plus reposant s’il en est, appartenait tout de même à une noble famille du village ; Elle en affichait d’ailleurs fièrement le nom, gravé sur son fronton. À n’en pas douter, je retiendrais facilement le nom de cette famille. Ni hue ni de, je me résolu à prendre les deuxième et huitième lettres du mot suivant comme nouvelle clé pour mon précieux trésor.

 

 

Je me souvins enfin que, la veille toujours, je m’étais également arrêté devant une fort belle propriété érigée à l’entrée du village par laquelle j’étais arrivé. À en juger par le heaume gravé sur la porte d’entrée ceinte de deux tourelles, cette propriété devait appartenir à un riche seigneur. Juste sous le heaume figurait d’ailleurs la devise de sa lignée, les de France ; une bien étrange devise au demeurant. J’en retiendrai facilement les première et troisième lettres du premier mot.

 

 

Ainsi, j’avais en ma possession dix lettres qui, judicieusement ordonnées, formaient deux mots évidents ; l’un de deux lettres, l’autre de huit.

Ces mots constitueraient ma clé de codage.

 

Après plusieurs heures de réflexion dans ma chambre, je finis par mettre au point un système de chiffrement redoutable !

Je commençais par attribuer un chiffre à chaque lettre de l’alphabet : 1 pour A, 2 pour B et ainsi de suite. Mais, pour la 10ème lettre, le J, j’attribuais 0. Puis le cycle recommençait : 1 pour K, 2 pour L… 0 pour T, 1 pour U, etc.

 

Par cet astucieux système, je transformais les dix lettres de ma clé de codage en une suite de dix chiffres. Ces chiffres révèleraient l’emplacement de ma cache !

Les cinq premiers, auxquels je soustrairais 2700, formeraient les minutes et décimales Nord ;

Les cinq suivants, auxquels je soustrairais 52003, formeraient les minutes et décimales Ouest !

 

 

Enfin, l’aube tant attendue se leva !

Je me rendis prestement à l’emplacement choisi ; Et là, à l’intérieur du mât sur lequel avait été hissé un pavillon flamme tribord, je déposais, bien à l’abri pour de nombreuses années, mon trésor, le si précieux sabre du sultan Tipû Sâhib.

 

 

Voilà, maintenant vous savez tout.

 

Priez pour le salut de mon âme.

 

 

                                                                             Capitaine Dénys Schlacache.

 

 

 

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