Les communes de Charente-Maritime sont une série de cache particulière construite par la collaboration entre les géocacheurs. Le principe de la série est simple et est basé sur la participation volontaire.
La Charente-Maritime est un vaste territoire, riche par son histoire, par son patrimoine culturel et nature, riche aussi par son terroir, par ses paysages (plaine, marais, plage et forêt), par sa biodiversité….
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Présentation de la commune
Saint-Agnant les Marais est une commune du sud-ouest de la France, et fait partie des 445 communes inscrites dans le département de la Charente-Maritime (Région Poitou-Charentes). Située au centre de la côte atlantique dont elle est distante d'une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau, elle compte aujourd’hui presque 2600 habitants, appelés les Saint-Agnantais et les Saint-Agnantaises.
Chef-lieu de canton de 11 communes, Saint-Agnant fait partie de la Communauté d’Agglomération de Rochefort Océan (la CARO) regroupant 25 communes.
Pourquoi ce nom, Saint-Agnant les Marais :
L’origine du nom de Saint-Agnant pourrait venir d’Aignan d’ Orléans, évêque au VIème siècle, connu pour avoir combattu Attila et les Huns. Grâce à Saint Aignan, la ville d’Orléans est sauvée en 451 d’une destruction totale par les Huns. Le nom d’Aignan (ou Agnan) se retrouve dans le nom d'une trentaine de villes ou villages français
D’ailleurs, au milieu du Moyen-Âge, Saint-Agnant s’appelle Saint-Aignan et fait partie d’un des centres maritimes les plus actifs de notre littoral atlantique. Situé sur les rives du Golfe de Saintonge, c’est un village de sauniers bordé de riches marais salants.
Propriété de l’abbaye de la Trinité de Vendôme, le prieuré de Monternieuf, jouissant des terres de Saint-Agnant, s’enrichit grâce au commerce du sel jusqu’à ce que les guerres et les maladies fassent fuir les habitants. En 1407, l’abbé de Vendôme, pour repeupler ces terres devenues désertes, accorde aux habitants du pays et à ceux qui viendront s'y établir, toutes sortes de concessions et de franchises : droit de faire paître les bestiaux sur les terres des prieurés, droit de planter des vignes dans le domaine du prieur,…
La seconde partie du XVème siècle marque sans doute l’apogée des marais salants. Saint-Agnant est de nouveau un port prospère. Mais le fond du Golfe s’envase, les marais « se gâtent ». Petit à petit, au sud de Saint-Agnant, les « marais gâts » occupent de vastes étendues, d’anciennes salines sont nivelées et remplacées par des cultures. À la fin du XVIIème siècle, les gens du pays évoquent le temps où les bateaux venaient nombreux aux ports de Saint-Agnant, de Saint-Symphorien, de Broue.
Brouage elle-même n’est plus qu’un des petits ports du littoral saintongeais. Quelques salines y subsistent, mais le commerce du sel est en déclin.
Début XVIIIème, le village de Saint-Agnant tombe en ruine, depuis 60 ans il ne s’y fait plus aucun sel. Les marais sont détruits, remplis d’une eau morte dont la puanteur est insupportable en été. L’air est si malsain que le bourg a perdu, depuis 1650, les neuf dixièmes de sa population. Il y avait autrefois 3 000 habitants dans l’ensemble de la paroisse, il n’y en a plus que 500 et à peine une centaine dans le bourg.
Ce n’est que la fin du XVIIIème, en 1782 que des travaux d’assèchement commencent. Grâce à 4 000 militaires, des digues sont faites, trois grands canaux sont ouverts, et beaucoup d’anciens chenaux naturels sont canalisés. Les artères maîtresses sont tracées, il reste toujours à assainir les marais gâts. Mais la révolution survient, les ordres religieux sont expropriés, et au passage Saint-Agnant est renommée « Montagnant ». Les travaux cessent et tout est laissé à l’abandon. Les digues s’écroulent, les canaux s’envasent et se comblent rapidement. Il faut attendre l’empire pour que le drainage soit repris.
En 1804, les canaux sont curés, d’autres sont creusés.
En 1818, le sous-préfet de Marennes se donne pour tâche d’assainir ce pauvre pays et pour la première fois, l’état travaille de concert avec les syndicats de propriétaires. La conquête du marais se poursuit désormais lentement mais avec méthode : les eaux ne gagneront plus jamais de terrain.
À la fin du XIXème, le marais assaini est devenu une magnifique terre d’élevage et donne maintenant de très bons fourrages qui engraissent beaucoup de bêtes. Les communications étant devenues plus faciles grâce au chemin de fer, des débouchés toujours plus larges s’ouvrent aux Saint-Agnantais. Éleveurs et commerçants ont remplacé pêcheurs et sauniers. Saint-Agnant prospère de nouveau…
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