Le lin
Le marais de Rumaucourt était prisé des liniers pour la propreté et le débit de sa source principale.
Cultivées localement ou amenées par le rail et la route, les tiges de lin étaient mises à détremper dans des barriques où elles subissaient le rouissage. Elles pouvaient ensuite être broyées et teillées : enveloppe et fibres étaient alors séparées, condition préalable aux étapes finales du peignage et du filage.
Fort logiquement, Rumaucourt a connu une activité linière importante ; les métiers de fileuses et de liniers de nos ancêtres apparaissent dans de nombreux actes anciens.