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Jean d'Albis et la libération de Limoges Traditional Geocache

Hidden : 5/22/2021
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Après le débarquement du 6 juin 1944, les opérations militaires des armées alliées se sont limitées au nord de la Loire avec comme objectif la libération de Paris (qui sera effective le 25 août).
Au sud, les alliés parachutèrent des conseillers militaires : à la Croisille-sur-Briance (quartier général de Georges GUINGUOIN, chef d'un réseau local de résistance), le marquis du Limousin réceptionne le major G.M. STAUNTON de l’armée britannique (le 25 juin), représentant en Haute-Vienne du haut‑commandement des forces alliées et le capitaine C.E. BROWN de l’US Army.
Mi août, les principales voies de communication autour de Limoges sont bloquées (RN20 vers Magnac-Bourg) ou détruites par les résistants avec l'aide du commando parachuté (les Norvégiens du commando « Percy red » ont détruit le pont de St Léonard de Noblat) et, de fait, pratiquement tout le département de la Haute-Vienne est sous le contrôle des maquis sauf un îlot de 10 km de rayon autour de Limoges.
La ville est occupée par une garnison allemande d’un millier d’hommes commandée par le major-général GLEINIGER appuyée par des « forces supplétives » de Vichy qui voulaient défendre la ville.

Le 17 août, la milice quitte Limoges. Le préfet entre en contact avec les résistants pour les informer qu’il ouvrirait de la ville au maquis.
Le 18 août, STAUNTON et BROWN demandent à Londres un bombardement sur les casernes du centre-ville pour le 21 août. Comme les allemands considéraient les résistants comme des terroristes, ils ne voulaient pas discuter directement avec Georges GUINGOUIN : un médiateur est trouvé en la personne de Jean d’ALBIS.
le 19 août, la négociation auprès des autorités d’occupation commence pour obtenir la reddition de la garnison allemande sans qu’il y ait de sang versé.
le 20 août Jean d’ALBIS rencontre Georges GUINGOUIN à Saint-Paul-d’Eyjeaux qui fit part de sa demande explicite d’une capitulation sans condition des Allemands. A 12h45, un rendez-vous est pris à la kommandantur (place Jourdan). Les conditions proposées sont rejetées par les Allemands car ils refusaient de négocier avec un « irrégulier », (c’est-à-dire un résistant) mais qu’ils souhaitaient se rendre à une délégation alliée. Après une nouvelle rencontre à Saint-Paul-d’Eyjeaux avec Jean d’ALBI, Georges GUINGOUIN accepte ces conditions et dépêche le major G. M. STAUNTON et le capitaine C.E. BROWN comme représentants alliés aux dernières négociations. Le bombardement allié prévu dans la nuit est annulé.
Le 21 août, à 16 heures, la réunion se tient, dans le manoir de Jean d’ALBIS, ici, dans la « maison Jouxtens » qui avait un statut de site suisse donc neutre. La délégation allemande était constituée du général GLEINIGER, du lieutenant colonel von LUBICH, du capitaine STOLL tandis que la délégation « de la Résistance » comprenait le major STAUNTON, capitaine C.E. BROWN, le capitaine GUERY des FFI et le capitaine VIGUIER des FFC. « La négociation fut longue est difficile » dira plus tard Jean d’ALBIS mais un traité qui devait être signé au siège de l’état-major allemand à l’hôtel de la Paix, à 20h.
En route vers le centre-ville, la délégation alliée est retardée par une fusillade proche de la Vienne.
A 20h30, quand Jean d’ALBIS arrive à la Kommandantur, il apprend que le général GLEINIGER a été arrêté par la police allemande et envoyé en prison à Guéret (sur la route, il trouva la mort dans des conditions troubles — suicide ou exécution ?).
Malgré cela, les troupes allemandes (12 officiers et 329 hommes, 65 simples soldats allemands et 264 russes/ukrainiens incorporées) se rendent et sont conduites au camp de Saint Paul.
Les troupes de Georges GUINGOUIN rentrent alors pacifiquement en ville par le pont neuf.


Sur le site de la "Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine", vous pouvez retrouver un film tourné juste après la libération de Limoges
Film libération Limoges

Jean d’ALBIS est né à Limoges le 9 janvier 1911 avec la nationalité suisse de son père. Les d’ALBIS sont une famille protestante du Rouergue qui s’est exilée en Suisse au XIXème siècle et qui s’installèrent à Limoges au début du XXème siècle avec le mariage de Laurens, le père de Jean avec Renée HAVILAND, fille du célèbre Théodore HAVILAND. Comme son père, Jean est un directeur de l’usine de porcelaine. Il était le correspondant pour le Limousin des consulats de Suisse à Bordeaux et à Lyon.
Il a été fait commandeur de la Légion d’honneur et chevalier de Saint-Jean.
Il est décédé le 14 octobre 2004 à Limoges.


La « maison Jouxtens », située ici, rue de Saint-Lazare, est un manoir du XVIIIe siècle édifiée par Marc Antoine SALOT des PEYROUX, natif de Limoges, avec les dépendances et le parc qui l'entourent.
Elle a été inscrite dans liste des sites protégés le 30 mai 1978 par le ministère de l’environnement et du cadre de vie.

SOURCE :
-) "La Libération de Limoges, 21 août 1944 : recueil de textes historiques" ; Jean d’ALBIS, Marc Freund-Valade, major STAUNTON, capitaine C.E. BROWN ; 1994 ; 60 p.
-) http://www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Limoges_maison_Jouxtens_.pdf

-) https://www.memoirefilmiquenouvelleaquitaine.fr/?action=back.film.getEmbedCode&sid=1&oid=232&width=655&height=370&autoplay=false

Additional Hints (Decrypt)

Rpevinva Choyvp ?

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)