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Une mare peut en cacher une autre 3/3 Traditional Geocache

Hidden : 4/13/2021
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


3/3 Le circuit Terre à pots une série de 3 étangs (3 géocaches) d’anciennes carrières 

 

Dans la région du Grand-Bourgtheroulde, en forêt de la Londe à côté de Bosc-Bénard-Commin, se trouve le lieu-dit des Étangs de la Terre à Pots. 

Trois carrières d'argile forment aujourd'hui autant d'étangs. Connue depuis l'époque gallo-romaine, la Terre à Pots n'a été exploitée qu'à partir du XVIe siècle. Creusées pour extraire une argile exceptionnelle par ses qualités, cette argile a notamment été utilisée pour fabriquer les carreaux de faïence blanche des premières stations du métro parisien. Cette géocache vous fait partir en promenade en forêt, sans grande difficulté et permet donc de découvrir une exploitation de carrière peu connue.

Petite histoire : On ne peut passer sous silence l’activité économique, si importante, de la faïence et de la céramique. En effet, Bosc-Bénard-Commin est au centre d’une région de potiers, mais pas seulement. On fournit aussi la «terre à pots» aux faïenceries de Paris et d’ailleurs, notamment à la Maison Boulenger, qui pourvoit en carreaux de faïence blanche les constructeurs du métro parisien.

Le travail dans ces carrières s’effectue selon un rituel immuable, rythmé par les saisons et les nécessités de l’extraction. Il n’était pas rare que les carrières mettent à jour plusieurs couches de terre, sur quinze mètres de hauteur. Il fallait d’abord procéder au déboisement du terrain, puis enlever la couche superficielle. Cette terre partait généralement vers la briqueterie d’Iville. Ensuite, les couches se présentaient ainsi : argile noue, argile grise, puis sable blanc. Jadis, le travail d’extraction s’effectuait avec des pelles et des houes, car la séparation des argiles noire et grise d’avec le sable blanc était une opération minutieuse.

Les couches d’argile noire, si noire que certains la prenaient pour du charbon, atteignaient parfois sept mètres d’épaisseur, et c’était la plus recherchée, celle qui partait pour la Maison Boulenger… On l’extrait de la carrière au mois de juin pour l’entreposer dans un grand hangar contenant 500 tonnes environ. Là elle séchait une année.

Ces activités d’extraction de la «Terre à pots» ont cessé dans la région dans les années 1960, le travail des potiers lui aussi, mais l’argile et les pots restent bien présents dans la mémoire des habitants, mémoire entretenue par les 24 bouteilles de terre cuite exposées dans l’église, provenant de la voûte du chœur où elles servaient de caisse de résonance…

 

Photo du troisième étang sur les trois:

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