L'Ariégeois Louis Flourac prit part aux combats du Chemin des Dames qui causèrent la mort de 200.000 soldats français en deux mois. Et les mutineries se multiplièrent à la suite de cette boucherie, mais aussi pour le rétablissement des permissions, annulées pour éviter les désertions. Au total, lors de la Première Guerre mondiale, six cents à huit cents poilus ont donc été «fusillés pour l'exemple». Convaincus qu'il y a une forme de barbarie dans ces exécutions sommaires, au terme de procès qui ne l'étaient pas moins, des voix se sont élevées pour obtenir la réhabilitation de ces hommes.
« Ils avaient juste marre de se faire crever pour rien et supposaient des permissions, voilà tout »
C'est 90 ans après son exécution que Louis Flourac a son nom gravé sur le monument. Grâce aux travaux de l'historien Denis Rolland et du maire Henri Esquirol.