Le Street Art
Le street art ou art urbain est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, où dans des endroits publics. Il englobe diverses techniques telles que le graffiti rapide sur mur, la réclame, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage, voire le yarn bombing (techniques utilisant du fil) ou les installations. C'est principalement un art éphémère vu par un large public. Les fresques murales sont parfois des solutions alternatives pour limiter les tags sauvages.
Le graffe est associé à la culture hip-hop, un mouvement apparu dans les années 1970 à New York, mais aussi dans le même temps à Los Angelès, à Philadelphie Le hip-hop, c’est une culture de masse, une culture populaire, un état d’esprit, des expressions artistiques rassemblées autour de trois pôles : musical (rap, ragga, …), corporel (break dance, smurf, hype, …), graphique (tag, graffe), le tout englobé dans un culture urbaine (mode de vie, langage, mode vestimentaire, état d’esprit, économie ...). Par ailleurs, le graffe (on écrit aussi graff', graf', il n’y a pas de règles établies) appartient au mouvement graffiti (du mot italien graffiti signifiant « dessin gravé », qui vient du verbe italien « graffiare » qui veut dire graver). Si à l’origine le graffiti est surtout composé de tags qui apparaissent de manière compétitive sur les véhicules de transports urbains, les artistes graffiti furent obligés de changer de cible et se tournèrent vers la peinture murale. En France, le graffiti connaît de multiples techniques picturales.
Sur la commune de Quéven, il existe plusieurs manifestations de street art. Certaines ont été mises en valeur dans le cadre du géocaching, dans le bourg de Quéven. En 2020, de nouvelles fresques sont apparues sur de nombreux sites de la commune. La plupart ont été réalisées par le graffeur Kaz.
La fontaine Saint Eloi
Le transformateur qui a troqué sa triste livrée gris béton contre l’habit vert des académiciens est à proximité de l’angle des rues professeur Lote et Léo Lagrange. Cette fresque, non signée et non datée, évoque un lieu très proche. La fontaine et lavoir de Saint Eloi. Vous pourrez les découvrir ; pour ceux que ne le connaisse pas, en allant chercher le dispositif final de cette cache.
Les sources les plus anciennes relatives à la chapelle Saint Eloi et sa fontaine, permettent de remonter au XVIe siècle. L’ensemble a été complété par un lavoir construit au XIXe siècle, dans ce secteur fortement marqué par la présence de l’eau. La fontaine Saint Eloi et son lavoir public ont été utilisés jusqu’à l’an 2000 par les dernières lavandières ! Le ruisseau qui y prend sa source guide le promeneur jusqu’au Scorff, en traversant le parc de Kerzec.
Aujourd’hui enclavé au sein d’un secteur urbanisé en cœur de ville, ces travaux de restauration permettront de valoriser ce patrimoine, facilement accessible et pourtant peu fréquenté. Les aménagements paysagers s’inscrivent dans la volonté de développer la nature en ville, par des espaces de respiration végétalisés, contrepartie de la nécessaire densification de l’habitat, pour une ville équilibrée, agréable à vivre.
Des travaux d’aménagement du site ont été entrepris au début du printemps 2021. Ils sont destinés à restaurer le patrimoine historique, constitué par la fontaine et le lavoir, et à valoriser l’espace vert public en cœur de ville.
Coordonnées
Sur le transformateur ainsi décoré, vous trouverez un certain nombre d’indications. La première à trouver est la localisation. Soit X la somme du rang de chacune des lettres qui forment ce mot de 5 lettres. La deuxième est un nombre ; Soit Y ce nombre.
La cache est aux coordonnées suivantes :
W 47° 47.((3X)-(4Y/10)) N 3° 24.(13X+3Y+2))
(Vérification N=9 et W=5)
Soyez discret !