Le moulin de Tenèze :
Construit en 1700 puis abandonné et repris en 2014 par une famille britannique les bâtiments était délabrés mais sont en restauration.
Ces moulins constituaient une partie centrale de l’économie régionale jusqu’à la fin du 19ème siècle, et toutes les villages le long de la Creuse avaient des moulins où la farine était élaborée et distribuée.
Charles Chareille, artisan sabotier, ancien commandant des FFI, s'est servi de ces moulins pendant le maquis. Après la guerre, pour « façonner les consciences » et pour que « jamais cela ne recommence » il a l'idée de faire se rencontrer des jeunes de toutes nationalités. Et c'est à ces moulins qui tombent à l'abandon l'un après l'autre qu'il pense pour réaliser son oeuvre. En 1952 il fonde au Moulin de Piot sur la Petite Creuse, le premier Moulin des Apprentis. Puis ...
En 1955 il achète le Moulin de Tenèze pour créer le 2e Moulin des Apprentis. Il le restaure avec un groupe de volontaires de la commune de Villard et de commune voisines.
Des jeunes venus du monde entier s'y rencontrent et y échangent leur culture et leur vision de la vie. Tous les ans une fête y est donnée. Des jeunes apprentis de diverses nationalités s'affrontent dans des épreuves sportives, des défilés de chars sont organisés, de nombreux forains viennent s'installer au bout du pont. Et la soirée se termine par un bal sous le pont.
Cette aventure est malheureusement tombée dans l'oubli et aujourd'hui la plupart des Moulins sont en ruines.
Le pont de Tenèze :
Il enjambe la Creuse entre Villard et Fresselines, semble souffrir des mêmes maux que son grand frère le viaduc de Lascaux, à Saint-Georges-Nigremont. Ces deux ouvrages ont été construits à la même époque, et avec la même architecture.
1933 : construction de l’ouvrage en béton armé en prenant en compte une capacité portante de 16 tonnes
1982 : limitation de tonnage à 6 tonnes suite à une inspection détaillée
1987 : une seconde inspection entraîne une nouvelle limitation de tonnage à 3,5 tonnes
1991 – 1996 : relèvement de la limitation à 12 tonnes après des réparations. Cette limitation a été supprimée en 2008 pour des contraintes d’exploitation
17 octobre 2017 : l’ouvrage a été fermé à la circulation après un diagnostic réalisé par les services du Conseil départemental et la découverte de morceaux de béton qui se seraient vraisemblablement détachés de l’ouvrage
La cache est une boîte fragile (en verre). Comme toute cache soyez discrets et n'ayez aucun impact sur l'environnement lors de votre passage. Veillez à me remettre la boîte à son emplacement initial.
Bonne chance !