Je vous propose un parcours de 6 kilomètres 600 le long de la rigole d’Hilvern jusqu’au bourg de St Gonnery puis retour le long de la route communale.
Certaines coordonnées manque de précisions malgré les 10 réitérations que j’ai effectué, le nom de la cache , l’indice ou le spoiler devrait contribuer à vous les faire découvrir.
N’oubliez pas votre stylo et une pince à épiler !!!!.
Je vous souhaite une bonne promenade et un bon géocaching.
La rigole d’Hilvern, un ouvrage d’art technique à découvrir...
Ouvrage indissociable du Canal de Nantes à Brest, ce « cours d’eau artificielle » conduit l’eau captée en amont sur l’Oust au barrage de Bosméléac, au point géographiquement le plus élevé du canal afin de maintenant un niveau constant au bief de départ d’Hilvern pour la bonne navigation fluviale.
Géographie
Longue de 61,6 kilomètres, la rigole d'Hilvern court depuis une prise d'eau sur l'Oust à moins d'un demi-kilomètre en aval du barrage de Bosméliac (Cotes d'Armor), jusqu'à un bief de partage du Canal de Nantes à Brest, la tranchée d'Hilvern (Morbihan)
Ce cours d'eau artificiel longe la vallée de l'Oust sur son versant ouest. Son parcours est particulièrement tortueux, tracé pour suivre le relief : ses deux extrémités sont distantes de seulement 21 km à vol d'oiseau. Elle suit les courbes de niveau avec une pente régulière et imperceptible si ce n'est le courant très faible qui l'anime : partant de la cote 149 jusqu'à la cote 129 à 61,6 km de distance, elle perd seulement 0,325 mm d'altitude par mètre linéaire.
Histoire
La construction de la rigole d’Hilvern est décidé en 1824 par l’ingénieur en chef Lenglier, qui fait construire le barrage et le lac artificiel de Bosméléac près des sources de l’Oust. La rigole est construite entre 1828 et 1838 . Les hommes, femmes et enfants munis de pioches, de pelles, de brouettes, ont déplacées des millions de mètres cubes de terre et de pierres pour creuser, terrasser, niveler cette rigole afin d’acheminer l’eau stockée dans l’étang de Bosméléac. Celui ci fut surélevé par la construction d’un barrage, jusqu’au canal de Nantes à Brest au second de ses trois biefs de partage afin d’en conserver un niveau constant. Le chantier employa 600 personnes durant les 4 années de travaux.
Inaugurée en 1836, il fallut interrompre l’alimentation en eau en raison d’un manque d’étancheité (des champs avoisinants étaient inondés), problème auquel il fallut remédier, la rigole d’Hilvern fut mise en service en 1838.
De débit trop faible et d’entretien difficile, la rigole est asséchée après la mise en service d’une station de pompage sur le Blavet en 1991. Son chemin de service utilisé pour l’entretien a été converti en une voie verte sur l’intégralité de son parcours . Près de 10 000 arbres ont été plantés le long de ses berges lors de la création de la rigole.
La rigole, une renaissance avec la voie verte
Cet ouvrage d’art insolite aujourd’hui « à sec », est un excellent cordon pour découvrir la Bretagne intérieure à pied, à cheval, à VTT en emprunt son chemin de halage réhabilité en voie verte (V8). Cette voie verte permet de découvrir les sites d’exception de la rigole à Trogardé à Merléac, au Ponteur au Quillian, la tranchée de Pestuan à Saint Caradec, la butte d’Hirgouët à Hémontstoir et Hilvern, bief de partage des eaux du canal de Nantes à Brest entre les vallées du Blavet et de l’Oust.
Construction
La Rigole d’Hilvern a nécessité nombre de prouesses et d’ingénieurs pour en faire ce véritable ouvrage d’art technique.
Dotée d’une pente régulière de 0,3 mm par mètre, la rigole d’Hilvern poursuit, grandeur nature, une furtive courbe de niveau et présente un sillon ayant un pente de 45 degrés, une ouverture à la base de 1,20 mètres et une profondeur de 1,20 mètres.
Cet aqueduc permettait au hameau d’Hilvern, de débiter 30 à 33000 M3 d’eau en 24 heures. Pour imperméabilitier la rigole, un revêtement d’argile épousait le fond de la tranchée. Dans les méandres, plus exposés aux frottements de l’eau, un assemblage de pierres sèches taillées et scellées avec du mortier et de la chaux de Cartravers, recouvert d’une couche etanche d’argile, etait réalisé.
Les déblais servaient de remblais pour créer les talus bordant les berges et le chemin de service de trois mètres de large. Chaque coté de la rigole était ensuite bordée d’arbres (hêtres, marronniers, érables, platanes d’orient, peuples, ormes) afin de reduire l’érosion des berges et de limiter l’évaporation de l’eau. A intervalles réguliers, des vannes de décharge régulaient d’éventuels trop-pleins.
Quatre bassins de décantation épurait l’eau grâce aux lamelles de bois placées en travers de l’ouvrage. Les feuilles mortes piégees étaient donneés aux riverains paysans pour faire de l’humus. Une dizaine d’aqueducs de vidange de fond permettait d’ôter les dépôts sédimentaires.
Sources:
https://www.cotesdarmor.com/?q=hilvern
http://www.centrebretagne.com/office-de-tourisme/decouvrir/natures-legendes/rigole-dhilvern.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rigole_d%27Hilvern