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Maison natale de Pasquale Paoli Traditional Geocache

Hidden : 10/12/2020
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Après avoir visité le hameau de Sevasi, reprenez la D71 en direction de Morosaglia, sur votre gauche, remarquez la statue de Pascal Paoli, l‘homme des Lumières, père de la nation Corse. Vous pouvez vous garer à droite pour admirer le panorama, le relief accidenté de la Castagniccia et les maisons typiques construites sur des éperons rocheux. Quelques marches vous conduiront à la Statue. Ensuite traversez le cœur du village de Morosaglia, nous aurons l‘occasion d‘y revenir le samedi 28 mai 2022 pour l‘event et les feux de Paoli. La troisième étape de l‘itinéraire se situe au hameau de Stretta où se trouve la maison natale de Pascal (Pasquale en Corse) Paoli. Sa maison accueille le musée qui lui est dédié. La cache se situe à gauche de sa maison dans l‘angle du mur terrasse sous trois pierres empilées à remettre CORRECTEMENT en place. Visitez le musée avant de continuer vers la Bocca Di U Pratu, votre prochaine cache. 

Cette maison et son oratoire ont été inscrits le 28 avril 1975 aux Monuments Historiques. Cet édifice se situe au hameau de Stretta. La maison de Pascal Paoli à la Stretta de Merusaglia a été donnée en 1889 au Département de la Corse, par Jean-Baptiste Franceschini-Pietri, descendant par les femmes de Clément Paoli, frère aîné de Pascal. Les cendres de Pascal Paoli y ont été transférées le 8 septembre 1889. 

Une cache lui est dédiée. 

Maison présente sur le plan terrier et le cadastre napoléonien. maison natale du général Pasquale Paoli (6 avril 1725). Il est le fils de Hyacinthe Paoli, personnage qui avait dirigé la lutte d’indépendance en 1734 et de Dionisia Valentini. À 16 ans, Pasquale Paoli s’engage au sein de l’armée napolitaine, sa carrière militaire à Naples sera brève, car il est appelé en 1755 par son frère Clemente dans le but de conduire la révolution corse. Sa nomination reste à être acquise par la Cunsulta generale qui doit se tenir au couvent de San’Antone della Casabianca. Il se présente contre Emmanuel Matra. Si il est élu contre le second, cette défaite nourrira la rancœur de Matra qui plongera la Corse dans une véritable guerre civile entre Paolistes et Matristes Il proclame alors l’indépendance de l’Etat corse. Dans les années qui suivent, il entreprend la rédaction d’une constitution démocratique (la première constitution moderne établissant la souveraineté du peuple et la séparation des pouvoirs), réforme la justice, lance des plans économiques et fait frapper une monnaie. Gênes se replie dans quelques places fortes qu’elle ne maintient que grâce à l’aide française. Dans l’incapacité de prendre Calvi, Paoli compense en faisant construire un nouveau port, l’Île-Rousse. En 1765, une université est crée à Corte, désormais capitale de l’île. En 1768, la Corse est donnée en gage à la France par Gêne, par le Traité de Versailles. Une cunsulta se réunit à Corte et dénonce le traité, et Pasquale Paoli se prépare à la guerre mais la nation Cors n'est pas unie. Des divisions de volontaires corses s’ajoutent à l'armée française. En Octobre 1768, les Corses remportent une victoire à Borgu au sud de Bastia. La bataille décisive est celle de Ponte Novu le 8 et 9 mai 1769. Malgré l'aide des mercenaires prussiens la défaite des corses est sanglante. Pascal Paoli part en exil le 14 juillet 1769 pour Naples, Le député Corse Salicetti fait demande à l’Assemblée que soit rendu un décret intégrant la Corse à la France, Paoli peut revenir en Corse. Après la révolution Française de 1789, Paoli d’implorer la protection de la Grande-Bretagne, le 16 janvier 1794, Sir Gilbert Elliot rencontre Pascal Paoli, et ils s‘accordent sur le futur régime Constitutionnel du Royaume Anglo-Corse. Les Anglais prennent Saint Florent le 17 février 1794, et le 21 mai, Bastia. A Calvi s’illustre Nelson le 20 juillet 1794et ce jour-là est proclamé la séparation de l’île avec la France. La Constitution du Royaume prévoit que le Roi Georges III est le souverain mais que la Corse fait figure de « Etat associé ». Paoli institué « Père de la Patrie », ne dispose d’aucun poste.

Il espérait être le Vice Roi, c'est ici une erreur grave de la part des Anglais qui compromettait dès l’origine l’avenir du Royaume Anglo-Corse. Paoli est accusé par Elliot de conspiration il lui est demandé de retourner en Angleterre car selon le Roi, sa présence perturbe le fonctionnement des institutions du Royaume. Il s’agit de son dernier exile, il ne reverra plus jamais la Corse jusqu'à son décès. Il quitte la Corse le 14 octobre dans l’indifférence générale.

Source : Università di Corsica Pasquale Paoli ; Collectivité Territoriale de Corse ; Médiathèque Culturelle de la Corse.

Le retour des cendres de Pasquale Paoli : 

Le 4 septembre 1889, le cercueil renfermant les cendres de Pasquale Paoli arrive à l’Isula Rossa sur le Comte Bacciocchi, bâtiment de la compagnie Valery. Sur le port, la foule affluant de tout l’arrondissement, traduit l’importance de l’événement. La présence de nombreuses personnalités dont l’Evêque de Corse Mgr de La Foata, et du Préfet de la Corse, souligne la solennité de l’instant.

Pasquale Paoli, « capo generale » de la nation de 1755 à 1769 et décédé à Londres en 1807, retrouvait enfin le sol natal. Transportée dans l’église de la ville où l’attendait l’Evêque assisté de nombreux prêtres, la dépouille y demeure jusqu’au 6 septembre avant d’être transférée à Morosaglia pour y être déposée dans la chapelle de la maison de la Stretta où le général a vu le jour le 6 avril 1725.

Symbolique autant que politique, ce retour enracine le héros dans son environnement naturel, mais également dans la mémoire collective, traversant l’Histoire de la monarchie de Louis XV à la IIIe République de Sadi Carnot, premier président à effectuer un voyage triomphal en Corse en 1890.

Dans son discours prononcé à l’Île Rousse, le préfet rend hommage à tous ceux qui ont rendu possible ce rapatriement : « Au nom du gouvernement de la République, je salue respectueusement les cendres de Pascal Paoli au moment où elles rentrent sur le sol natal après un exil immérité de 82 années. Je ne m’attendais pas au grand honneur qui m’échoit aujourd’hui, mais laissez-moi vous dire que je n’en étais pas tout à fait indigne, car bien longtemps avant de débarquer dans l’île, je connaissais l’histoire nationale de la Corse ; je savais qu’aux heures les plus critiques, la nation avait confié le soin de ses destinées à un homme à peine âgé de 29 ans et que cet homme, tout à la fois, général victorieux, administrateur incomparable, magistrat éminent, avait mérité les titres de régénérateur de la Corse et père de la Patrie. » (Translation de Londres à Morosaglia des cendres du général Poli. Imprimerie Pompeani. 1890)

L’opération de transfert a fait l’objet d’un rapport du Chanoine Saliceti, délégué de la commission spéciale chargée de la translation des cendres. Dès 1865, des Corses établis à Londres, les frères Casabianca sont les premiers à lancer l’alerte : le tombeau de Paoli à Saint-Pancrace risquait d’être détruit en raison du tracé d’une ligne de chemin de fer.

Pareille situation émut la Corse toute entière comme le souligne le Chanoine Saliceti. « Le tombeau fut respecté, mais une vague d’inquiétude avait saisi le pays. Cette inquiétude se manifestait par de nombreuses pétitions. Celle que le Conseil municipal de Morosaglia adressa au Conseil général émut l’assemblée. A la session d’août 1873, une commission fut nommée ; une souscription fut ouverte, des sommes furent recueillies pour ramener au sol natal les cendres du général Paoli et « élever à Morosaglia, un monument pour les recevoir ».

Le geste émouvant de l’Impératrice Eugénie

Pour légitime qu’il soit, ce projet du retour des cendres sera ajourné plusieurs fois par de sérieux obstacles financiers. Une première somme jugée insuffisante fut bloquée en 1874, l’affaire sera reprise en 1882, mais les résolutions prises par le Conseil général ne purent aboutir. Il faudra attendre la séance du 22 septembre 1887 pour qu’une pétition conduite par M. Vincentelli, ancien avoué, parvienne à débloquer la situation en « adjurant le Conseil et chacun de ses membres de ne pas encourir la lourde responsabilité de négliger de rendre ce suprême hommage à Paoli qui fit de notre chère Corse une nation... »

L’opération est lancée : on active le financement du transfert des cendres sans engager le financement d’un monument, on restaure l’oratoire faisant partie de la maison des Paoli à la Stretta di Morosaglia, dont le propriétaire n’est autre que M. Franceschini-Pietri, petit-neveu de Paoli.

Lors de la séance du 18 avril 1888, le Chanoine Saliceti apporte au Conseil de la part de M. Franceschini-Pietri, l’engagement écrit de sa main « de céder au département, pour l’usage qu’on se proposait d’en faire, non-seulement l’oratoire, mais la maison Paoli toute entière avec ses dépendances et le jardin contigu ».

Londres, on procède aux formalités grâce notamment au cardinal Manning. Les pompes funèbres britanniques mettent un point d’honneur à faciliter le transfert, suivant l’illustre dépouille jusqu’à Calais, où le cercueil et les marbres sont placés dans un wagon spécial dont la commission spéciale détient la clef. « Mais de tous ces témoignages d’admiration pour notre Héros et de sympathie pour la Corse, aucun n’a touché plus profondément les membres de la Commission, qu’une simple couronne posée sur le cercueil par une main pieuse et portant cette inscription : Au grand patriote corse, Eugénie. » Le convoi ferroviaire arrive à Marseille le 3 septembre.

« Nous fûmes salués, en entrant en gare, par de joyeuses acclamations : c’étaient des Corses habitant Marseille et les environs ; c’étaient les délégués des Corses accourus de Toulon. Ils poussaient des hourras ; ils agitaient des bannières ; ils présentaient des couronnes en versant des larmes. »

Un cortège funèbre se forme et avance dans les rues sous la bannière à tête de maure. Les voitures se rangent pour le laisser passer. Dans le port, les navires sont pavoisés. Le lendemain à l’Ile Rousse « toute la ville était sur pied : l’accueil fut tel que la Commission l’avait deviné, quand elle avait, dès l’abord, choisi ce point de débarquement ». Sur la route de Morosaglia, la dépouille de Paoli a dû faire halte à Belgodere, pays de Buonfiglio Guelfucci, puis à Palasca où reposent des descendants du général, avant de rejoindre Ponte-Leccia.

À la tombée de la nuit, l’escorte composée de cavaliers et de marcheurs parvient à Morosaglia où des centaines de bougies brillent aux fenêtres. « Tandis que d’un côté on psalmodie sur un ton plaintif des chants funèbres, de l’autre on pousse en choeur de retentissants vivats qui, se répercutant dans les rochers de San-Petrone, portent l’heureuse nouvelle dans les nombreux villages. »

L’illustre cercueil déposé dans l’église du couvent, sera veillé toute la nuit. Le lendemain, il sera porté à bout de bras jusqu’à la maison natale « au milieu d’un beau désordre où l’on se dispute l’honneur de partager le glorieux fardeau ». Le 8 septembre, on procède à la bénédiction du sanctuaire en célébrant une messe d’action de grâces. Le mandat que le Conseil général avait donné à la Commission spéciale prenant fin, chacun se retire avec le sentiment du devoir accompli.

Source : Corse Matin. J-P. Girolami, 16 septembre 2018. 

Cette cache est l'une des dernières du Roadbook* du challenge Pascal Paoli organisé à l'occasion de l'évent du 28 mai 2022 qui se tiendra sur la place de l'église de Morosaglia, à l'occasion des feux de Paoli organisés par le village. 

* Le Roadbook sera adressé par mail sur simple demande dès le 1er mai 2022. Il comprend l'itinéraire de découverte de l'histoire de Pasquale Paoli à partir des caches posées sur les lieux importants qui ont marqué son destin. Le Roadbook est construit chronologiquement mais pour des raisons pratiques et économiques, l'itinéraire est proposé géographiquement. La dernière cache sera située dans l'environnement de Merusaglia et publiée entre zéro heure et midi le samedi 28 mai 2022. 

Elle sera l'occasion de participer facultativement au challenge Pascal Paoli / geocaching. 

À cette fin, la dernière cache contient trois bons d'échange pour obtenir l'un des trois objets voyageurs à l'effigie de Pasquale Paoli et son ordre de mission. L'objet voyageur doit atteindre l'une des villes des USA portant le nom de Pascal Paoli et revenir pour le jour des feux le 27 mai 2023. Les trois gagnants du 28 mai 2022 recevront un buste de Pascal Paoli marqué du challenge geocaching. Les trois gagnants qui rapporteront l'un des trois objets voyageurs le 27 mai 2023 recevront à leur tour le buste de Pascal Paoli marqué du challenge geocaching. 

Au programme des feux :

- L'après-midi, des chants corses en l'église paroissiale, partage de gâteaux, beignets et boissons sur la place.

- Procession vers la statue de Pasquale Paoli avec les soldats en tenue du XVIIIe s. Tirs au canon. 

- Allumage des feux à la tombée de la nuit et partage du repas. Le principe de ces feux étant basé sur le partage, la tradition veut que chaque participant apporte ce qu'il veut (vin, salade ou charcuterie ou gâteaux... la mairie offre le barbecue).

Le challenge geocaching organisé à l'occasion de l'évent consiste à trouver la dernière cache publiée le jour même, à y prendre l'un des trois bons d'échange et à le rapporter sur la place du village avant 20 heures le samedi 28 Mai 2022. 

- En fin de soirée, remise des objets voyageurs et des prix aux trois vainqueurs du challenge geocaching. 

Additional Hints (Decrypt)

qnaf y’natyr qh zhe greenffr à tnhpur qr yn znvfba qr Cnfpny Cnbyv fbhf gebvf cvreerf rzcvyérf à erzrgger ra cynpr.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)