Le travail des pierres précieuses a commencé dans le Jura grâce aux hivers longs et rigoureux que le massif subissait chaque année. En effet, toute activité agricole étant impossible à mener en plein hiver, il fallait bien trouver une activité à pratiquer chez soi qui nécessite peu de matériel et d’espace disponible. Le travail des pierres précieuses fut ainsi une aubaine pour les habitants de ces froides vallées.
1550 : premières traces de lapidaires dans le Jura
16e & 17e : les calvinistes opèrent des persécutions à Genève et repoussent des artisans catholiques de l’autre côté de la frontière, ils viennent donc s’installer en France.
1685 : la révocation de l’Édit de Nantes force les lapidaires diamantaires protestants de Paris à aller en Suisse pour fuir les persécutions ce qui revitalise les secteurs des horlogers et des joailliers dans le canton de Genève. Ce tournant majeur de l’histoire oblige le joaillier du roi Louis XIV à s’exiler en Russie afin de vivre plus sereinement.
1704 : le rubis est utilisé dans les mécanismes d’horlogerie. Ces pierres résistantes permettent d’améliorer de manière très forte la durée de vie des mécanismes.
1735 : introduction de la taille de la pierre dans le Jura par Michaud, un horloger genevois.
1770 : on ne dénombre pas moins de 600 lapidaires sur le plateau du Haut-Jura.
19e siècle : l’économie liée à l’activité lapidaire contribue fortement à la dynamique de la région du Haut-Jura.
1878 : Eugène Goudard installe une machine industrielle grâce à l’énergie de la Bienne à Mont-Brillant près de Saint-Claude.
1914 : création des ateliers coopératifs des lapidaires du Jura
1925 : on dénombre 20 ateliers de lapidaires mais très peu d’entre eux survivront à la crise des années 30.
Les coordonnées de l'énigme sont :
N 46° 45.

E 05° 37.


Les coordonnées ne sont pas celle de la cache : le checker vous donnera les coordonnées finales.
Bonne chasse !