Bonne découverte de ce petit parc très appaisant aux odeurs d'eucalyptus !
Peu de moldus, mais ils s'arrêtent souvent près de la cache sur le banc qui offre la plus belle vue sur la Méditerranée. Attendez qu'ils partent ou revenez plus tard ;)
Vérifiez les horaires d'ouvertures sur la page web dédiée au parc : https://www.departement06.fr/les-parcs/parc-du-paradou-3789.html
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Le parc naturel départemental du massif du Paradou, d'une surface de 20 hectares, a été inauguré le 8 juillet 2011. Il est situé sur le littoral des Alpes-Maritimes sur la commune de Vallauris et fait partie d’une coupure verte d’une cinquantaine d’hectares.
Il représente une des dernières zones forestières littorales entre Mandelieu-la-Napoule et Antibes, ce qui a justifié, à la demande de la commune, l’instauration d’un périmètre de préemption départemental, au titre des espaces naturels sensibles, droit délégué au Conservatoire du littoral.
Le parc naturel est situé sur un conglomérat de calcaires et de gypse. L’eucalyptus et le mimosa dominent la végétation du maquis. L’ambiance y est plus ou moins humide selon la proximité des vallons dont le principal est colonisé par des bambous qui se sont développés au détriment de la végétation locale. L’activité horticole a été abandonnée dans les années soixante-dix, ainsi, le chêne vert et le chêne-liège poussent de-ci de-là au milieu des plantes exotiques.
Le milieu forestier abrite une petite faune discrète mais patrimoniale. Renards, blaireaux, chauves-souris et écureuils fréquentent les sous-bois, tandis que la tarente de Mauritanie et le lézard des murailles profitent des zones rocheuses pour chasser. Le couvert forestier est propice aux passereaux, tels le pinson des arbres et le rossignol philomèle. Il arrive d’entendre le martèlement du pic vert sur les eucalyptus, ou de surprendre le héron qui, après sa pêche aux îles de Lérins, vient dormir haut perché dans les arbres.
Au cours du siècle dernier, ces lieux furent exploités pour la culture des plantes ornementales et horticoles. Afin d'irriguer ces cultures, l'exploitant fit construire en 1914 un bassin gigantesque de 1847 m3 , toujours existant. En 1920, on dénombrait 400 orangers, 16000 rosiers, 6000 mimosas et une collection d'eucalytus exceptionnelle. C'est à cette intense activité humaine que l'on doit la composition paysagère actuelle du Parc. Vestiges de cette période faste, mimosas et eucalyptus continuent de délivrer leurs fragrances si caractéristiques dans ce lieu de calme, de détente et de repos.