Je vous propose de faire une balade familiale autour de Phalempin avec 37 caches, réalisable à pied, en poussette, à vélo, ...
Pourquoi Phalempin ? Car je suis originaire de cette ville, que j'y ai grandi et passé pas loin de 30 ans de ma vie.
Toutes les caches ont des coordonnées GPS précises. N'hésitez pas à vous y fier. De plus, vous pourrez vous aider de l'indice pour les trouver.
Si toutefois vous avez quelques difficultés à trouver, n'hésitez pas à m'envoyer un message.
Pour certaines caches, vous aurez besoin d'une pince à épiler pour sortir le logbook.
À l’orée de la forêt de Phalempin, un monument, financé par une souscription, est consacré à Achille Péchon. Le 29 janvier 1915, ce magasinier phalempinois de 54 ans était fusillé pour détention d’armes… et pour l’exemple.
Citant le journal Le Réveil du Nord d’après guerre, un article du magazine de la Société historique de Phalempin (SHP) raconte que ce magasinier de 54 ans, qui travaillait à la tannerie Molhant, avait interdit à son fils Raymond de travailler pour les Allemands, dans la commune alors occupée.
« Son caractère indomptable, ses réponses hautaines lui valent d’être arrêté puis peu après relâché ». Mais il restait suspect aux yeux des occupants. Qui débarquèrent chez lui pour perquisitionner sa petite maison de la rue des Raisnes.
Un revolver fut trouvé, et Achille Péchon fut aussitôt emprisonné dans la ferme Delcroix, avec son fils. Le 28 janvier, il passa en conseil de guerre pour détention d’armes. La séance, présidée par le « Kommandant Meyer », ne dura que 45 minutes. Quand il fut ramené dans la pièce où son fils était toujours enfermé, il lui annonça laconiquement : « Je serai fusillé demain ».
Cette grande gueule aura opposé à ses juges un « mutisme farouche », selon l’expression du journaliste. C’est accompagné de l’abbé Becquet qu’il partira le lendemain « sans un tremblement » pour son lieu d’exécution : une prairie à la lisière du bois. « Le condamné fait face au peloton et tombe en criant Vive la France », relate la revue d’histoire locale. D’abord mis en terre sur place, Achille Péchon fut inhumé définitivement huit jours plus tard au cimetière local.
Source : revue Pays du Carembault de novembre 1999. Remerciements à Bernard Smagge, président de la Société historique de Phalempin, à la médiathèque de la même commune, ainsi qu’à Mme Schmid-Cuvillier, une habitante de Munich originaire de Lille qui a aidé M. Smaggue à trouver divers documents sur place, dont la photo de M. Meyer.