Il comprend 10 boites traditionnelles (dont une T5), une wherigo, deux multis. Le circuit est une boucle de 4km, comprenant 12 des boites traditionnelles, et la boite bonus. Pour les autres, il faudra emprunter différent chemin dans les bois. Ces boites ne sont pas très éloignées, ne les laissées pas de côtés ! Ce circuit est uniquement forestier. Vous y trouverez également l’une de mes premières caches : « La découverte d’Aumale#6 Le bois de la Vierge », (GC4YNAH), au nom de Wilden cependant car je n’avais pas encore de compte à l’époque.
Au niveau des parkings, deux sont disponibles :
-Celui dans le bois, au niveau des tables de pique nique, au point de départ de la Wherigo et au plus proche du début du parcours : N49°46.276 E001°44.362
L’entrée ce fait dans la cote de Couppegueule.
-Celui à l’entrée des bois, au niveau de la boite 8 : N49°46.314 E001°44.840
Concernant la ville :
Aumale est une commune de Seine Maritime, limitrophe aux départements de la Somme et de l’Oise. Elle se trouve dans la vallée de la Bresle. Situé à 4Km de l’A29 et à mi-chemin entre Rouen et Amiens, la ville est très passagère.
En 996, le premier seigneur d’Aumale, Guérinfroy, battit un château et fonde une collégiale qui devient par la suite l’Abbaye Saint-Martin d'Auchy. Guillaume le conquérant érige Aumale en comté en 1070. En 1415, Aumale est assiégé par les anglais. La ville est défendue par le seigneur de Rambures, André de Rambures. Il se rend cependant au bout de 24 jours, laissant la ville aux anglais, il est fait prisonnier. La ville est ensuite pillée en 1472 par les troupes de Charles le téméraire. Elle passe ensuite dans plusieurs grandes maisons françaises : maison de Savoie, Louis XIV, maison d’Orléans...
Le bourg était autrefois renommé pour sa production de serges, d’étoffes, de tanneries et de faïence. Il possédait une foire célèbre des le XIe siècle. La production de textile est ruinée pendant la guerre de 100 ans, reprend cependant et se développe particulièrement au XVIIe siècle, les troupes royale étant habillées en serge d’Aumale.
Durant la bataille de France de la seconde guerre mondiale, Aumale est bombardé le 20 mai 1940. Ce bombardement entrainera un incendie qui durera plus de 15 jours et qui détruisit une bonne partie de la ville. Le bombardement est poursuivit par des mitraillages, notamment de réfugiés belges. Un second bombardement de la ville à lieu le 5 juin, et le 8 les troupes de la Wehrmacht traverse Aumale pour rejoindre Rouen. Lors du recensement de 1941, on comptait 213 des 512 immeubles de la ville détruits, 65 étaient inhabitables et 5 des 11 bâtiments municipaux détruits. Les allemands construiront à partir des
Malgré la destruction d’une grosse partie de la ville, Aumale conserve tout de même un patrimoine local important. Nous pouvons y retrouver :
-La chapelle du Cardonnoy, ancien lieu de pèlerinage, datant selon les sources du XIIe siècle.
-Abbaye Saint-Martin d'Auchy, avec sa tour et ses dortoirs du XVIe siècle.
-Le château reconstruit au XVIIe siècle. Le site est à présent une HEPAD. Il reste également dans la ville le tour des remparts et un porche.
-L’église Saint-Pierre-Saint-Paul, reconstruite de 1508 à 1610 après sa destruction par Charles le Téméraire. Son buffet d’orgue serait antérieur à 1550. C'est l'un des plus anciens de la région.
-Deux poutres vieilles du XVIe et XVIIe.
- La hall au beurre, vestige du prétoire et des prisons.
-L’hôtel de ville, dans un château.
-Le pont Henri IV et son histoire atypique.
-Le chemin des remparts.
-Le parc au daim et le parc animalier Envol sauvage avec l’une des plus belles collections d'oiseaux d'ornements de la région.
-Le bois de la Vierge et son site V1.
-Des étangs, en dehors et à l’intérieur de la commune.
-Les nombreux ponts de la Bresle
-Le lavoir.
-Une cabine téléphonique anglaise.
Chacun de ces lieux (ou presque) contient une géocache, n’hésitez donc pas à faire le tour complet de la ville !
Concernant ce site:
Le site V1, situé à Aumale, à la particularité d’être un site de 3ème génération. Il porte le code allemand 192.
Sur ce site, on peut découvrir : La plateforme de rinçage du Dampferzeuger (générateur de vapeur), l’emplacement d’un des bâtiments de stockage des réactifs chimiques, la dalle de tir située au début de la rampe de lancement, où venait se fixer la base de la catapulte pour faire décoller le V1, ou encore les vestiges du bunker de tir.
Le site n’a jamais servit durant la guerre.