Voir descriptif en GC8Z4NX
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Piste d'atterrissage : Spitfire
Comme il a été vu dans la cache "Armateur" (voir GC8Z5Z1), il y a des terrains pour le parachutage et d'autres pour les atterrissages. Spitfire est le seul terrain d'atterrissage sur la région. Il doit son nom au Supermarine Spitfire, un avion chasseur monoplace de la Royal Air Force
Le premier parachutage sur le site de Spitfire a eu lieu dans la nuit du 18 au 19 juin 1943. Il s'agissait d'un larguage d'armes (fusils-mitrailleurs et mitraillette).
En juillet 1944 a lieu la mission interalliés "Amict" dont le but est d'améliorer la coordination entre le maquis, le FTP et les Groupes Francs de la région. Le premier membre de la mission, le commandant français Gonzague CORBIN de la MANGOUX « Amict », atterrit sur la piste Spitfire en Lysander (avion militaire britannique) le 12 juillet 1944, où il est accueilli par Camille RAYON « Archiduc », agent du SAP (voir GC8Z53K). Une semaine plus tard, le 19 juillet 1944, c'est le parachutage de GOLDSMITH, officier anglais avec un agent canadien, le major Paul Émile LABELLE « Nartex », et deux Français, Robert Charles BOUCART « Hors-bord », et René L. HEBERT « Corvette », un opérateur radio. Les Français intégrent les maquisards, tandis que GOLDSMITH reste avec « Archiduc ». CORBIN DE LA MANGOUX fut impressionné par le dispositif mis en place par « d'Artagnan ».
Dans la nuit du 10 au 11 août 1944, un Douglas C-47 Skytrain (avion de transport surnommé Dakota par la Royal Air Force) attérri sur la piste Spitfire pour une opération pick-up, c'est à dire dépôt d'importantes personnalités de la résistance (dont le futur préfet de Paris Charles LUIZET et le commissaire régional de la République dans le Nord Francis-Louis CLOSON) et récupérés des aviateurs abattus dans la région.