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Cémoi ou c'est toi ? Traditional Geocache

Hidden : 8/12/2020
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Usine de chocolat Cémoi située rue Ampère

Au XIXème siècle, seul se trouvait ici un chemin de terre tracé parallèlement au Drac, à 120 toises (240 m) de ce dernier, parcouru par des gardes chargés de surveiller les digues du Drac et signaler les infiltrations.

A partir de 1900, Bouchayer & Viallet développent leurs fabrications sur des terrains acquis depuis peu. Au fil des ans, ils agrandissent le domaine qui, en 1914, couvre une bande considérable située entre la rue Ampère et le Drac, du Cours Berriat à Bachelard.

Pendant la Grande Guerre, Bouchayer & Viallet fabriquent des obus, occupent jusqu'à 3000 personnes dont 1000 femmes. Dès 1917, Aimé Bouchayer, le patron, pense que la situation cessera bien un jour, et qu'il lui faudra offrir du travail à tous, en particulier aux femmes. Sur les conseils de son ami le ministre Loucheur, il avait acheté une petite fabrique de chocolat, rue de Strasbourg, le Chocolat Dauphin, dont les fabrications souffraient des restrictions de cacao et de sucre. Son projet était d'installer une chocolaterie moderne sur ses terrains de la rue Ampère, sur 5000 m2 et, le moment venu, d'y transférer le personnel.

L'armistice est signé le 11 novembre 1918. Mais dès le dimanche 10 novembre, le ministre Loucheur avait convoqué au Ministère de la Guerre les industriels qui avaient travaillé pour l'armée, les invitant à prendre les dispositions nécessaires pour solutionner les problèmes soulevés par le retour des hommes. Les femmes, venues nombreuses travailler dans les usines d'armement, devaient retrouver du travail. Aimé Bouchayer accélère alors la construction de la chocolaterie de la rue Ampère, constitue le capital social, prépare le transfert de 600 ouvrières, commande des machines en Suisse, trouve un directeur compétent, Félix Cartier-Millon, qui venait de quitter l'entreprise familiale Lustucru.

Mais les déboires vont s'accumuler. Le 15 avril 1919, la petite usine de la rue de Strasbourg, après avoir repris une bonne activité, est détruite par un incendie. Il faut donc précipiter le démarrage de la grande usine rue Ampère, hâter la formation du personnel, trouver les clients, car les promesses d'achat de chocolat faites l'année précédente par les armées française et américaine n'ont pas de suite. La situation financière est catastrophique. On doit se résoudre à céder la belle usine neuve.
 

En engageant la totalité de son capital personnel, Félix Cartier-Million rachète la chocolaterie et décide de changer le nom de l’entreprise pour dynamiser les ventes. Il imagine d’abord le nom de Chocolats Marquise, qu’il soumet à sa femme. « Qui a eu cette idée stupide ? » lui demande-t-elle. « C’est moi ! » répond Félix. (selon l’historien Pierre Talbot). La marque Cémoi est née.

C’est une fabrique moderne de fabrication de chocolat, mais aussi de petit déjeuner rapide (sous la marque "Matina"), et de bonbons et confitures (sous la marque "Cenou"). Fortement soutenu par de larges actions publicitaires : affichages, panneaux routiers, "chèques-chic", émission radio, la chocolaterie devient l'une des premières marques françaises de chocolat, améliore ses produits et doit son essor à sa volonté d'apparaître un produit "alpin" qui fasse pendant aux chocolats suisses. Sa grande production étant, et pour la première fois en France, la fabrication d'un chocolat "au lait des Alpes françaises" qui lui assura très vite son renom et sa notoriété. Après Félix Cartier-Millon, son fils Pierre a pris en main la marche de la société, toujours à Grenoble, et employant jusqu'à 500 collaborateurs. En 1955 l’entreprise produit jusqu’à quatre mille tonnes de chocolats par an.

Dans les années 60 Cémoi connait des difficultés de gouvernance. Les deux petits-fils de Félix Cartier-Million, entrés dans l’entreprise, ne s’entendent pas avec les deux fils des deux cadres historiques de l’entreprise, MM. Becarria et Douillet. En 1965, à la mort de Félix Cartier-Million, ces deux familles se retirent.

Ratant le virage de la grande distribution et incapable de s’adapter à l’évolution des cours du cacao, Cémoi dépose le bilan en 1970.

La société sera alors rachetée à plusieurs reprises et après d'autres mutations les droits deviennent la propriété de Cantalou.

Le site industriel a été racheté en 1979 par la ville de Grenoble, puis réhabilité par la Métropole de Grenoble qui l'a transformé en hôtel d'activité abritant les bureaux de petites entreprises (numérique, architecte, graphiste, luthier). Le nom de "Cémoi" est ainsi resté bien que le site n'ait plus de lien avec l'entreprise d'origine. La requalification du site Cémoi s'intègre dans le travail d'urbanisme plus large effectué sur l'ancien quartier industriel de Bouchayer-Viallet.

La cache : La boite est fragile. Prenez en soin svp.

Félicitations  FTF : geokoa  | STF :  vilcanota | TTF :  mosaic38-LaTourSombre

 

Additional Hints (Decrypt)

Fv çn znepur, ibhf ar frerm cnf pubpbyng !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)