Cette cache vous propose un brin d'histoire tout en profitant d'un magnifique panorama sur Beaumes de Venise.
Pensez à prendre un stylo il n'y en a pas dans la capsule.
> Les ressources minérales de la colline
La pierre affleure et abonde à Aubune. C'est donc tout naturellement que ce site a abrité une carrière, dont vous voyez encore les fronts de taille. Il ne faut p-cependant pas la confondre avec la carrière d'Ambrosi, sur le versant Nord, destinée à l'extraction de meules.
Les recherches en cours ne permettent pas, pour le moment, de dater le début de son exploitation. Par contre, les actes d'adjudication, retrouvés aux Archives départementales de Vaucluse, montrent que cette carrière était encore exploitée de 1844 à 1935.
La commune de Beaumes de Venise en était propriétaire.
Ici, les blocs extraits étaient utilisées sous forme de "moellons à construire" : 150 m3 de pierre ont en effet servi à la construction de l'ancienne poste de Beaumes de Venise, de la nouvelle église paroissiale ou pour border les routes, comme celle de Lafare à Suzette.
> Une forge pour la carrière
Le batiment en pierre sèche était une forge utilisée par les carriers : elle permettait d'aiguiser ou de réparer les outils d'extraction tels que l'escoude ou les coins éclateurs.
L'escoude, outil composé d'un fer étroit et d'un long manche, était utilisée pour délimiter les contours du futur bloc et creuser une tranchée dans la roche jusqu'au lit d'argile.
Des coins, enfoncés à la massette et dispoés régulièrement tout au long de l'assise, permettaient ensuite de détacher facilement la pierre de la roche.
Dans la forge, les traces d'un foyer de cheminée sont encore visibles contre le mur nord du batiments. La pierre qui servait de support à une enclume est toujours en place devant la fénêtre du mur sud.
L'enclume actuelle a été donnée par M André Laget dont le père était fustier à Beaumes de Venise