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Déambulation bisontine Traditional Geocache

Hidden : 7/16/2020
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Déambulation bisontine entre le « saint Suaire » de la cathédrale St Jean

et le château d’eau de la ville. Départ place VICTOR HUGO.

Dans le quartier de la cathédrale Saint Jean de Besançon, je vous emmène sur les traces du « Saint-Suaire » dont vous pouvez découvrir l’histoire ci-dessous :

Un saint suaire apparaît en 1523 à Besançon. Il porte l'empreinte du corps du Christ mort. En raison de l'absence de sources le décrivant avant cette date, de sa ressemblance avec le saint suaire qui connaît à la même époque un grand succès à Chambéry et fait l'objet de plusieurs reproductions, il pourrait s'agir d'une de ces copies produites dans les décennies 1510 et 1520. Selon la légende, c'est Théodose II qui aurait fait don en 445, à Célidoine  archevêque de Besançon, du saint suaire. A partir de 1523, le saint suaire est présenté chaque année au public le jour de Pâques et celui de l'Ascension ou le dimanche suivant. Chaque ostension attire jusqu'à 30 000 pèlerins. Pendant un épisode de peste, en 1544 un plan de la ville est offert à la relique et une confrérie du Saint-Suaire est créée. Les deux ostensions annuelles sont l'occasion de grandes festivités et d'un pèlerinage lucratif. On donne à la relique des pouvoirs de protection et guérison, notamment pour les malades des yeux. En dehors des ostensions, le suaire est conservé depuis 1528 dans le tabernacle d'une chapelle de la cathédrale puis, après la première conquête française, il est transféré en 1669 dans l'abside orientale dite abside du Saint-Suaire. La Révolution met un frein à cette extraordinaire dévotion. En 1794 le suaire, expédié à Paris, est exhibé en séance à la Convention nationale. Les révolutionnaires réfutent l'origine antique du linceul et ordonnent sa destruction, prévoyant de le brûler ou le transformer en charpie pour les hôpitaux de Paris. Bien que la trace de ce linceul soit perdue pour cette époque, son culte durera encore durant tout le xixe siècle.. On conserve quelques gravures et des broderies figurant le saint Suaire parmi les nombreuses images produites en marge du culte du saint Suaire au XVIIe et XVIIIe siècle, ainsi qu'une peinture du suaire de Besançon par Claude Bruley dans l'église de Château-Chalon, dans le département voisin du Jura. Vous trouverez tout au début de la rue Ernest Renan, au pied de la cathédrale St Jean une sculpture commémorant le saint suaire. Il orne le soubassement d’une fenêtre d’une maison. Ce rare souvenir visible par tous.

 

Le château d’eau saint Jean.

Et si vous continuer dans la rue Renan,  arrêtez vous au niveau du numéro 20, admirez la façade avec 2 joies petites têtes sculptées, et regardez à votre gauche, c’est la rue Casenat qui vous conduira au château d’eau de la ville de Besançon. Grimpez tout en haut et écoutez son histoire : l'édifice est situé au sommet de la rue Casenat,  à l'angle des rues du Cingle et du Palais. Il occupe le centre de ce qui était autrefois la place du Palais. Dès le IIe siècle les eaux des sources d’Arcier étaient captées et transportées à Vesontio, le futur Besançon, via un aqueduc. Les parties aériennes de l'aqueduc seront détruites au milieu du Ve siècle et jamais remis en service.

Au XIXe siècle il devient urgent de subvenir aux besoins croissants en eau de l'agglomération et c'est ainsi que le 20 mars 1837 le Conseil municipal adopte le projet de conduite des eaux d'Arcier à Besançon. A partir de 1850 les travaux sont exécutés : nouvel aqueduc en maçonnerie (sauf quatre sections en conduites) parallèle au premier, châteaux d'eaux de Saint Jean et fort Griffon, conduites de distribution dans la boucle, remaniement de la fontaine de la place de la Révolution et quelques égouts.

L'eau de l'aqueduc aboutit par gravité au réservoir Saint Jean dont le radier, à 262,09 m d'altitude, est plus haut que le collecteur gallo-romain d'environ 8 mètres. De là, partaient deux conduites principales empruntant les rues des Granges et Mégevand.

L'eau des réservoirs de la ville est traitée au chlore à partir de 1915, puis en 1935, une usine est construite sur le parcours de l'aqueduc d'Arcier, au lieu-dit La Malate, afin d'assurer un traitement complet.

Construit avant la mise au point du béton, le château d'eau de saint Jean est réalisé en maçonnerie et parement. Il se présente sous forme d'un rectangle de 36 m sur 20 m aux angles coupés dont la couverture horizontale est soutenue par une soixantaine de colonnes. Sa capacité est de 2 266 m3.

La fontaine Saint Jean est intégrée d'origine dans le mur avant du réservoir. Deux plaques commémoratives sont apposées au-dessus et à gauche de la fontaine. Elles rappellent la reprise du réseau d'eau par la ville en 1854. Sur la première est inscrit : « Travaux des eaux d'Arcier adjugés le XII MAI MDCCCL. Achevés le IV SEPTEMBRE MDCCCLIV. C. Convers Maire de Besançon. ». L'autre présente le plan de l'aqueduc.

Continuer pour faire une boucle qui vous ramènera à la Place Victor Hugo, depuis le sommet de la rue Casenat, prenez la rue du Cingle, à votre droite. Descendez jusqu'à la rue de la Vieille Monnaie, tournez à droite deux fois pour reprendre la rue Renan (voir le puit à l'entrée). Puis cotinuez tout droit pour rejoindre la place Victor Hugo.

Quand à la cache que vous devez découvrir il se situe sur le parcours de cette boucle, dans une des rues citées plus haut. Peut être que l’indice vous en dira plus. En tous cas les coordonnées GPS vous en rapprocheront plus sûrement. Bonne découverte.

 

Additional Hints (Decrypt)

N yn pebvfér qrf purzvaf. Ovra ninag y'Rheb.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)