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Ermitage Saint-Thomas Traditional Geocache

Hidden : 6/14/2020
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


"Ce lieu magique dans la forêt de Sanguinède est très visité. Une chapelle côtoie une source abondante allant rejoindre le Dourdou. Dans la tradition locale, Saint Thomas est indissociable de la légende de son frère Saint Méen mais l’Église en dit tout autre chose. Il s’agirait de Thomas Becket dit Saint-Thomas. Il fut nommé archevêque de Cantorbéry en 1162. Ami et chancelier de Henri II Plantagenêt -roi despote et père de Richard Cœur de Lion - Il aurait prédit un jour à son ami le roi : “Vous me haïrez bientôt, Sire, autant que vous m’aimez”. Aimant la vie luxueuse et les plaisirs de la cour, il changea de comportement du jour au lendemain et devint un prêtre exemplaire, uniquement préoccupé de défendre les intérêts (surtout financiers) de l’église, trésor dont le roi avait largement abusé. Pour comble, Thomas Becket s’opposa à la subordination du clergé au roi. La colère du souverain privé de ce fait d’une manne importante fut exemplaire et Thomas Becket, considéré comme traître à la couronne, se réfugia en France se mettre sous la protection de Louis VII (père de Philippe Auguste âgé alors de 4 ans) qui finit un jour par essayer de les réconcilier. A cet effet, il rencontra Henri II à Montmartre en 1169 pour négocier son pardon. Thomas

Becket rentra en Angleterre mais le 29 décembre 1170, il est assassiné dans sa cathédrale, au pied de l’autel, par quatre chevaliers voulant s’attirer les bonnes grâces du roi qui pourtant n’avait rien demandé. Il avait seulement exprimé sa colère en ces mots : “... Personne ne me vengera donc de ce clerc ?”. Mais Thomas étant déjà considéré comme un saint de son vivant, son assassinat eut des répercussions énormes sur le roi qui ne se relèvera jamais entièrement de ce discrédit : il en avait fait un martyr. Trois ans après, le pape Alexandre III le canonisa.

Saint Thomas aurait-il vécu dans la forêt de Brusque durant son séjour en France après son passage à l’abbaye cistercienne de Pontigny ? Toujours est-il que ses reliques y auraient un moment séjourné, prêtées par le roi de France (d’où les tenait-il ? Mystère !). Ces reliques étaient réputées contre les maladies des yeux et de la peau, elles auraient même été efficaces contre l’épidémie de choléra de 1854. En 1933, le Chanoine Hermet écrivait : " À 5 kilomètres de Brusque on trouve les ruines de l'Ermitage de Saint Thomas. Il y avait en cet endroit une petite chapelle et une habitation pour l'Ermite qui y résidait. L'origine de cet ermitage est inconnue. L'ermite n'était pas prêtre, mais il portait un costume religieux. Quand un ermite venait à décéder, celui qui se présentait pour lui succéder, recevait une sorte d'initiation, bénédiction, ou consécration que lui donnait le curé de Brusque, préalablement autorisé à ce faire par l'évêque de Vabres.

C'est ainsi que le 15 décembre 1726, jour de dimanche, M.Vabre curé de la paroisse, par la permission de Mgr Filleul de la Chapelle, évêque de Vabres, à la suite de la messe de paroisse, donna l'habit d'ermite à Antoine Viguier, de Rébourguil, résidant à Saint-Thomas depuis l'année 1712. Les autres ermites connus, jusqu'à la Révolution sont : Jean Vidal, natif d'Olargues, en Languedoc, décédé et enseveli à l'ermitage, le 22 mars 1764 ; Antoine Cros, natif de Couffouleux, décédé le 12 Janvier 1772 et Antoine Jalabert de Brusque. "

Fêté le 29 décembre, il est le second patron de la paroisse après Saint Jacques le Majeur. Durant la guerre de 39/40, les religieux du pensionnat de Brusque avaient accueilli un moine anglais, le père John COOK, bien surpris de retrouver trace de son congénère si loin de son pays. Tous les 29 décembre, pieds nus, il montait à l’ermitage pour y célébrer la messe dans le froid et le vent. La première fois, il s’est perdu et l’office eut quelque retard. Depuis, la chapelle du XIIIe siècle dont il ne restait pas grand-chose mais qui était probablement trois fois plus grande que l’actuelle, a été une première fois restaurée. Jean-Louis ARVIEU se souvient qu’un jour la source s’était arrêtée de couler, ce qui n’était jamais arrivé. En réalisant quelques travaux de déblaiement pour en connaître la raison, il

découvrit un énorme bénitier très ancien en grès rouge. Il le dégage, prévient la mairie qui envoie des cantonniers... qui le remettent sous terre, au même endroit, en ménageant cependant le trajet de la source....

Quand même ! Mais l’histoire a fortement intéressé l’architecte en chef des Monuments de France en Aveyron. En effet, la chapelle subit à nouveau des travaux sérieux d’embellissement sous ses conseils avisés bien qu’elle ne soit même pas répertoriée, c’est dire l’intérêt qu’elle suscite. Il est même prévu un bassin arrivant devant l’escalier qui servira quant à lui pour célébrer des offices.

On y a vu longtemps une fresque d’un certain Laroche, de Vaison la Romaine. Il avait peint la vie de Saint Thomas sur le pourtour intérieur. Il l’avait offerte en remerciement aux habitants de Brusque qui s’étaient mobilisés au secours des Vaisonnais après la terrible inondation de 1992 La fresque s’est totalement délabrée avec le temps et l’humidité mais une autre est lancée puisque la chapelle est maintenant assainie. Elle est réalisée par David PONS de Castres, un jeune prodige de grand talent qui a réalisé de nombreuses œuvres et en particulier, en 2000, une fresque de 90 m2 pour le Ministère de la Culture du Vatican. Elle représentera sur environ 45 m2 trois épisodes de la vie de Saint Thomas : sa jeunesse, sa vie dans les ordres et son assassinat qui a déjà inspiré une iconographie fort abondante, deux pièces de théâtre célèbres et en particulier un spectacle créé par Pierre MARTIN-VALAT."

Extrait du Magazine Cantonal de Camarès 2008 – N. ROUSSEL

Additional Hints (Decrypt)

Yn pnpur rfg fvghér qnaf yr zhe qr yn puncryyr, fbhf qrf cvreerf (zhe qh pôgé tnhpur). Ar qézbagrm cnf yr zhe, ryyr rfg whfgr cbfér qnaf ha raqebvg qh zhe bù vy a'l ninvg cnf qr cvreer rg qvffvzhyér fbhf qrf pnvyybhk dhr abhf nibaf cbfé qrffhf.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)