La communauté de communes des Balcons du Dauphiné a procédé à l’aménagement d’une Voie Verte sur un tronçon de l’ancien chemin de fer de l’Est Lyonnais afin de le rendre praticable à l’usage du vélo ou de la randonnée pédestre. La Voie verte est reliée à la ViaRhôna au niveau du secteur d’Arandon-Passins pour en devenir une boucle secondaire. De Crémieu à Arandon, 18 kilomètres aménagés sont proposés à tous.
Le tracé traverse, d’Ouest en Est, les communes suivantes : Crémieu, Dizimieu, Villemoirieu, Saint-Hilaire-de-Brens, Trept, Soleymieu, Courtenay et Arandon-Passins, en suivant une partie du tracé de l’ancien Chemin de Fer de L’Est Lyonnais.
C’est l’histoire de cette vieille ligne au service de l’économie locale que nous allons vous raconter au fil des descriptions des caches. Vous trouverez au gré du parcours, soit un petit bout de l'histoire soit des images d’un passé pas si lointain que cela.
Profitez des boites placées le long du parcours, vous trouverez majoritairement des tubes PET, mais aussi quelques autres boites, dont certaines sont un peu plus…. ʺsournoisesʺ, eh oui on a pas pu s'en empêcher, mais vous aimerez, ou pas...
Les premières difficultés (2)
Moins ambitieuse mais aussi tangible fut l'amélioration du parc de matériel roulant, avec l'acquisition de quelques locomotives livrées par l'Allemagne au titre de dommages de guerre, de wagons à marchandises d'occasion et de draisines. Le frein continu fut monté sur l'ensemble des véhicules, tandis que les voitures à voyageurs reçurent l'éclairage électrique et le chauffage à la vapeur, ce dernier remplaçant l'antique système de bouillottes.
Au printemps 1928, la société de l'Est de Lyon se vit chargée de l'exploitation du Chemin de fer de Voiron à St.Béron (V.S.B.), réseau à voie métrique qui constituait un prolongement naturel du Tramway du Pont-de-Beauvoisin. Par contre, deux importantes réalisations projetées à cette époque ne virent jamais le jour :
- La première consistait à établir sur la commune de Vaulx en Velin, traversée par la ligne de St.Genix, une gare de triage destinée à remplacer les installations exiguës de Lyon-Est que l'augmentation du trafic marchandises rendait difficiles à exploiter. Ainsi, le nombre de wagons en transit entre le P.L.M. et l'E.L. était passé de 15965 en 1919 à 28702 en 1923. Implanté entre les P.K.5,787 et 6,397, ce triage aurait dû se composer d'un faisceau de réception et d'attente et d'un faisceau de classement aux voies en impasse reliées à une butte. Les travaux en furent déclarés d'utilité publique le 29 août 1927, mais ne furent jamais exécutés.
- Le second projet important consistait à prolonger la ligne industrielle Montalieu - Amblagnieu en direction de Parmilieu et de l'ouvrir au service des voyageurs. Cette extension était demandée depuis longtemps par les exploitants des carrières du voisinage. Longue de 3,514 km, la ligne utilisait l'embranchement des carrières jusqu'à Sous-Amblagnieu ou ure halte avait été prévue puis, compte tenu du relief, aurait rebroussé chemin pour contourner la cote 365 et atteindre la station terminus de Parmilieu. ll était prévu d'y faire circuler deux trains de voyageurs dans chaque sens par jour.
Le décret du 28 mars 1929 déclara ce prolongement d utilité publique et approuva la convention passée le 1er octobre 1928 entre le département de l’Isère et la société E.L. qui devait prendre à sa charge tous les travaux. Tous les terrains étaient acquis dès 1930, mais la ligne ne fit l'objet d aucune exécution en raison des difficultés croissantes rencontrées par la compagnie. Bien qu'aucun décret de déclassement n'ait semble-t-il été promulgué, la revente des terrains acquis pour ce prolongement s'échelonna de 1944 à 1975
Association des Géocacheurs du Nord Isère et d'Ailleurs
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