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VV #008 Voie Verte Crémieu-Arandon Traditional Geocache

Hidden : 6/8/2020
Difficulty:
3 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


La communauté de communes des Balcons du Dauphiné a procédé à l’aménagement d’une Voie Verte sur un tronçon de l’ancien chemin de fer de l’Est Lyonnais  afin de le rendre praticable à l’usage du vélo ou de la randonnée pédestre. La Voie verte est reliée à la ViaRhôna au niveau du secteur d’Arandon-Passins pour en devenir une boucle secondaire. De Crémieu à Arandon, 18 kilomètres aménagés sont proposés à tous.

Le tracé traverse, d’Ouest en Est, les communes suivantes : Crémieu, Dizimieu, Villemoirieu, Saint-Hilaire-de-Brens, Trept, Soleymieu, Courtenay et Arandon-Passins, en suivant une partie du tracé de l’ancien Chemin de Fer de L’Est Lyonnais.

C’est l’histoire de cette vieille ligne au service de l’économie locale que nous allons vous raconter au fil des descriptions des caches. Vous trouverez au gré du parcours, soit un petit bout de l'histoire soit des images d’un passé pas si lointain que cela.

Profitez des boites placées le long du parcours, vous trouverez majoritairement des tubes PET, mais aussi quelques autres boites, dont certaines sont un peu plus…. ʺsournoisesʺ, eh oui on a pas pu s'en empêcher, mais vous aimerez, ou pas...

Concessions et création d'une société à capitaux belges (1)

En 1876, M. BACHELIER abandonna le principe de sa propre ligne de tramway à cheval entre Lyon et Villeurbanne, sous condition qu'il puisse faire circuler ses wagons sur les voies du futur réseau urbain. Finalement, craignant que l'utilisation du tramway urbain ne soit l'objet de difficultés d'exploitation, M. BACHELIER sollicita la concession d'une jonction de sa ligne entre Villeurbanne et la gare à marchandises P.L.M. de Lyon-Part-Dieu. Dès lors, la ligne d'intérêt local se trouvait raccordée au réseau national ses deux extrémités, comme le souhaitaient le ministère des Travaux Publics et les autorités militaires.

Deux décrets promulgués simultanément le 14 août 1877 déclarèrent enfin d'utilité publique la ligne Lyon – St.Genix, au titre de chemin de fer d'intérêt local régi par la loi de 1865 :

- Le premier pour la partie située dans le département du Rhône, depuis la gare de La Part-Dieu jusqu'à la limite départementale de l’Isère ; il approuvait en outre une convention définitive de concession passée entre le département et M. BACHELIER le 30 juin 1877. Aucune subvention n'était accordée.

- Le second pour la partie située dans Isère ; il approuvait la convention définitive de concession du 19 avril 1877 par ce département. L’État accordait à ce titre une subvention de 150.000 francs.

Le concessionnaire devait exploiter la ligne à ses risques et périls jusqu'au 14 août 1976, date à laquelle prendrait fin la concession octroyée pour 99 ans. Longue de 71,760 km, la ligne devait s'étendre essentiellement dans l'lsère, son parcours dans le Rhône n'atteignant qu'un peu plus de 6 km.

Dès que ces actes administratifs lui octroyèrent définitivement la concession, M. BACHELIER céda ses droits à la Société anonyme Belge de Chemins de fer. Cette entreprise possédait déjà un réseau complet en Belgique et exploitait environ 500 km de voies ferrées en Autriche.

En France, elle avait reçu en 1868 plusieurs concession d'intérêt local dans l'Est de la France. Pour exploiter ces lignes, le concessionnaire belge avait fondé une société de droit français, la Compagnie des Chemins de fer de Lorraine. En raison de la défaite de 1870, ces lignes furent pour leur plus grande partie cédées à la nouvelle administration allemande de l'Alsace-Lorraine, le solde revenant à la compagnie des Chemins de fer de l'Est.

La société concessionnaire détenait aussi des intérêts dans la Société des Ateliers métallurgiques du Hainaut à Couillet (Belgique), d'où allaient sortir toutes les locomotives destinées au futur Chemin de fer de l'Est de Lyon.

Le 25 février 1878 fut fondée pour 99 ans la Société anonyme du Chemin de fer de l'Est de Lyon (E.L.).

Son capital initial était de 6.000.000 francs, constitué par 12000 actions de 500 francs. ll fut ultérieurement réduit en 1889 à 3.500.000 francs par annulation de 5000 actions, puis porté ensuite à 8.900.000 francs par la création de 10700 actions privilégiées de 500 francs. Celles-ci restèrent pour leur grande majorité entre les mains de la société belge, M. BACHELIER recevant pour sa part respectivement 144 actions ordinaires et 511 privilégiées en compensation de l'apport de sa concession et du travail effectué. Par la suite, la compagnie procédera à trois émissions d'obligations, représentant 18594 titres pour un capital voisin de 9 297 000 francs.

Au conseil d'administration, présidé par M. VAN HOEGAERDEN, figuraient d'autres actionnaires, comme :

- M. STOCLET, directeur de la Société Générale pour favoriser l’industrie et directeur des Chemins de fer Belges;

- M. ULLENS, qui présidera plus tard aux destinées de la Société Centrale de Tramways et de Chemins de fer, qui regroupait en France plusieurs exploitations ferroviaires dont celles des Chemins de Fer du Beaujolais.

Le siège social de la société de l'Est de Lyon fut fixé à Lyon au 40 rue Charlet, qui devint par la suite rue du Dauphiné; ultérieurement il abrita aussi les bureaux de l'exploitation.

 


Association des Géocacheurs du Nord Isère et d'Ailleurs

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Additional Hints (Decrypt)

Eésyrpuvffrm, p'rfg éivqrag !!!

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)