Autrefois utilisé par les agriculteurs et habitants des hameaux alentours, ce chateau d'eau appartient à la commune. Il n'est plus utilisé aujourd'hui
Conduire l’eau la ou l’homme en a besoin a constitué très tôt l’une de ses principales préoccupations. S’il semble aujourd’hui totalement anodin d’obtenir de l’eau rien qu’en tournant un robinet, la maîtrise de l’eau par l’homme ne s’est pas faite en un jour, loin s’en faut.
Au long des siècles, les hommes ont essentiellement aménagé sur leur lieu de vie, à proximité d’un point d’eau, des systèmes de citernes pour stocker l’eau, mais quasiment rien pour la transporter.
lorsque la communauté devenait trop importante pour la capacité de stockage, elle se scindait et une partie migrait vers un autre endroit à proximité de l’eau.
S’il peut paraître simple de creuser une rigole ou un canal pour amener de l’eau d’une source ou d’une rivière vers un point éloigné, le savoir-faire requis, bien que connu par l’homme depuis des millénaires, est très pointu.
Seules les civilisations riches et bien organisées ont eu la possibilité de mettre en place
des systèmes d’adduction et de stockage d’eau solides et pérennes dans le temps, et parmi elles, les civilisations Grecque et Romaine font figure d’exemple.
Au sommet du CHATEAU d’EAU est placée une cuve à la contenance variable, oscillant entre 200 et 1000m3.
L’eau provient des nappes phréatiques, des lacs, des stations d’épuration et est acheminée
par des tuyaux sous la pression créée par des pompes, dans la cuve.
Lorsqu’un utilisateur ouvre son robinet, l’eau descend naturellement animée par la force gravitationnelle puisque le Château d’eau est en hauteur, selon le principe des vases communicants.
La pression de l’eau qui arrive chez l’utilisateur dépend de la différence de hauteur entre le château d’eau et le point d’utilisation.
Une pression de 1 bar correspondant à un dénivelé de 10 mètres.
Au fur et à mesure que l’eau descend dans la cuve du château d’eau, un système élaboré de pompes propulse l’eau dans la cuve pour maintenir un niveau suffisant.
Avant d’être distribuée, l’eau pompée dans les sources est traitée par une usine dédiée à la rendre potable, en sachant qu’une infime quantité de chlore (0.1 mg/litre) y est ajoutée de manière à supprimer les bactéries qui auraient résistées aux traitements de filtration et de purification de l’usine.