L’existence du prieuré Saint-Jean l’Evangéliste de Trizay est attestée dans la seconde moitié du XIe siècle. Comme le prieuré voisin de Sainte-Gemme, Trizay dépend alors de l’abbaye bénédictine de la Chaise Dieu en Auvergne. C’est à la fin du XIe s., début du XIIe siècle qu’est édifiée la vaste église abbatiale dont les ruines subsistent aujourd’hui.
Une nouvelle campagne de travaux est entreprise vers la fin du XVe siècle, sans doute à la suite des destructions de la guerre de Cent ans. Le réfectoire reçoit alors les voûtes sur croisées d’ogives.
Au cours des guerres de Religion, les bâtiments sont dévastés et les soldats catholiques et protestants y séjournent successivement en 1585 et 1586.
En 1638, le religieux Henri Eschassériau refuse d’y résider. Un inventaire de 1692 confirme l’état d’abandon des bâtiments en partie transformés en ferme. Au début du XVIIIe siècle, la salle capitulaire sert d’écurie.
Le prieuré est vendu après la révolution. L’église priorale devient propriété communale tandis que les bâtiments abbatiaux deviennent une exploitation agricole.
Le classement parmi les monuments historiques en 1920 n’empêche pas la ruine progressive des bâtiments. Il faut attendre le rachat de l’ensemble par la commune en 1989 pour que soit entreprise la restauration de l’ensemble.
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