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#1 🪂Musée Mémorial des parachutistes🪂 Traditional Cache

Hidden : 9/22/2020
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Musée mémorial des parachutistes

 

       Le Musée mémorial des parachutistes est le seul musée dépositaire de l'identité de l'ensemble des troupes aéroportées françaises.

Il vous propose de découvrir leur histoire, leurs traditions, leur patrimoine et leur actualité. Ouvert à un large public, le musée retrace l'histoire des parachutistes français depuis leur création, à la veille de la Seconde guerre mondiale, à nos jours. Les troupes aéroportées sont présentées à travers un large panorama historique composé de mises en scènes contenant des mannequins équipés, des armes et des véhicules.

Construit sur les bases de la salle d'honneur de l’École des troupes aéroportées située au nord de Pau, il fait partie d’un ensemble qui occupe la Lande du Pont Long, haut lieu de l’histoire de l’aéronautique du XXème siècle.

Le Musée mémorial des parachutistes est gratuit pour tous.

Il a la volonté de permettre à un plus grand nombre d'avoir accès au riche patrimoine des armées, notamment grâce à l'action des nombreux bénévoles impliqués pour vous accompagner.

Le Musée mémorial :

 

Le Musée mémorial des parachutistes est un musée de tradition de l'armée de terre, c’est-à-dire qu’il était originellement voué à la formation interne des nouveaux militaires mais qu’il s’est progressivement ouvert au public et collabore aujourd’hui avec des réseaux culturels professionnels.

Le Musée est situé à l’École des troupes aéroportées (ETAP) au nord de la ville de Pau. Fondée en 1946, l’ETAP est une école chargée de former des parachutistes militaires de différents corps de l’armée française (armée de terre, marine nationale, armée de l’air et gendarmerie) sous la direction de l’armée de terre.

Inauguration de la salle d'honneur de l'ETAP en 1964

Le Musée trouve son origine dans la salle d’honneur de l’ETAP, un espace d’exposition permanent destiné au personnel de l’école où sont rappelés les exploits des anciens et le souvenir de ceux qui se sont sacrifiés au cours de leur mission. Elle permet de rendre hommage à tous ceux qui ont contribué à l'histoire, de perpétuer les traditions et de les transmettre aux jeunes générations. La salle d’honneur en tant que bâtiment indépendant à l’entrée de l’école a été construite en 1964.

En 1984, la salle d’honneur, de part son importance, devient officiellement un musée. Le 5 octobre 1997, après travaux d’agrandissement, le Musée des parachutistes est inauguré sous sa forme actuelle, toujours sur les bases de la salle d’honneur.

Histoire des troupes aéroportées

Le premier saut en parachute de l’histoire est effectué par le français André-Jacques Garnerin (1769-1823), après s’être décroché d’un ballon à hydrogène qui soutenait la nacelle dans laquelle il avait pris place le 22 octobre 1797 à Paris.

Durant la Première Guerre mondiale, la perte de nombreux pilotes et observateurs en ballon pousse les militaires à s’intéresser à la technique et à mettre au point un parachute afin de permettre aux aérostiers de s’échapper en cas d’attaque. De nombreux aérostiers français, obligés de sauter de leur ballon d’observation en perdition, durent la vie à un parachute, contrairement aux pilotes qui ne furent équipés de ce moyen de sauvetage que tardivement.

Les précurseurs et la Seconde Guerre mondiale

 

Les soviétiques sont les premiers au cours des années 30 à former des unités combattantes utilisant le parachute pour aller au combat. En 1935, trois officiers français rejoignent l’Union soviétique pour apprendre l’art du saut en parachute : les capitaine Geille et Durieux de l’armée de l’air, et le commandant Pechaud Chalret du Rieu de l’armée de terre.

Une fois breveté et rentré en France, le capitaine Geille prend la charge de la formation des premières unités parachutistes expérimentales de l’infanterie de l’air. Il travaille à la création du centre d’instruction de parachutisme de l’armée de l’air à Avignon-Pujaut. Mais il faut attendre 1936 pour la création de deux groupes d’Infanterie de l’air. Le scepticisme des armées de terre et de l’air font que ces unités ne seront utilisées que pour des missions secondaires.

L’efficacité des opérations aéroportées allemandes au début de la Seconde Guerre mondiale va faire prendre conscience aux alliés qu’ils ne peuvent plus négliger cette forme de combat. Seront rapidement mises sur pieds des unités parachutistes anglaises et américaines au sein desquelles les parachutistes français seront présents. Ils prendront ensuite place au sein des Forces Françaises Libres ou au sein des Armées d’Afrique.

En septembre 1940 est créée en Angleterre par le capitaine Bergé la 1ère compagnie d’infanterie de l’air. Le succès de leurs opérations donne l’idée au commandement des FFL d’utiliser les parachutistes au Bureau Central de Renseignement et d’Action (BCRA). Le reste de la compagnie rejoint le Moyen Orient et le Special Air Service (SAS) du Major Stirling. Le Peloton Parachutiste du Levant devient le French Squadron SAS. A côté des SAS, la création du 1er Régiment de Chasseurs parachutistes marque la renaissance des parachutistes de l’armée d’Afrique.

De son côté, le Bataillon de Choc reçoit une formation parachutiste américaine et une formation amphibie anglaise. Les volontaires de toutes armes et de toutes armées qui le composent seront toujours aux avant-postes de la 1ère Armée française.

Deux unités au recrutement très particulier font aussi leur apparition : d’un côté, le groupe des commandos d’Afrique, formé autour d’un noyau de gaullistes d’Afrique du Nord ; de l’autre côté, le groupe des commandos de France du capitaine d’Astier de la Vigerie formé d’évadés de France. Elles seront dissoutes à la fin de la guerre.

In Memoriam : la crypte

 

Au cœur du Musée mémorial des parachutistes se trouve une crypte en l'honneur des parachutistes qui sont tombés au combat et des unités dissoutes . La crypte est un espace qui existe depuis la création de la salle d'honneur de l’École des troupes aéroportées (ETAP), autour de laquelle s'est développé le musée. Elle est un lieu de mémoire collective et permet aux visiteurs, civils et militaires, d'avoir une pensée pour tous ceux qui se sont sacrifiés.

La crypte est divisée en plusieurs espaces. A gauche et à droite, sont exposés les fanions des unités parachutistes dissoutes de la Seconde Guerre mondiale, de la Guerre d'Indochine, de la Guerre d'Algérie et du monde contemporain.

Au centre se trouve un marbre où est gravée une partie de la prière du para de l'Aspirant Zirnheld, encadré par cinq drapeaux de régiments parachutistes dissous (14e Régiment de chasseurs parachutistes - RCP, 3e RCP, 9e RCP, 18e RCP et 2e Régiment de Parachutistes coloniaux). Au dessus des drapeaux, deux reliques symboliques sont exposées : d'un côté, une boîte contenant de la terre de Dien Bien Phu, bataille de la fin de la guerre d'Indochine qui s'est déroulée de novembre 1953 au 7 mai 1954 où ont péri près de 2 300 hommes dans les rangs français ; et d'autre part, une pierre de l'immeuble Drakkar à Beyrouth où ont péri 58 parachutistes des 1er et 9e RCP lors d'un attentat le 23 octobre 1983.

Le livre des morts

 

A l'entrée de la crypte se trouve le livre des morts où sont inscrits les noms de tous les parachutistes morts au combat depuis la création des premières unités parachutistes françaises durant la Seconde Guerre mondiale.

Livre des morts où sont inscrits tous les parachutistes morts pour la France

 

La 11ème Brigade Parachutiste, la brigade de l’urgence

 

Héritières des unités aéroportées du second conflit mondial, puis des bataillons parachutistes qui se sont illustrés en Indochine, les 10e et 25e divisions parachutistes ont été créées en 1956, respectivement aux ordres des généraux Massu et Sauvagnac, durant le conflit algérien. Ces divisions sont dissoutes en 1961 pour donner successivement naissance à la division légère d’intervention, à la division d’intervention en 1963, à la 11e division parachutiste en 1971, puis enfin à la 11brigade parachutiste en 1999.

Forte de 8 500 hommes et femmes, tous parachutistes, la 11e BP est une des brigades interarmes des forces terrestres. Comme les autres grandes unités, elle est appelée à s’engager dans le cadre des missions intérieures, sur le territoire national, à participer au dispositif des forces pré-positionnées dans les DOM/COM, en Afrique et aux Émirats Arabes Unis, enfin à intervenir sur les théâtres d’opérations extérieures.

La 11e BP est la seule brigade à disposer d’une capacité de mise à terre par la 3e dimension, ce qui la qualifie naturellement pour tous les types de missions nécessitant l’engagement des troupes aéroportées :

  • intervention dans l’urgence à langue distance ;
  • interventions en zones d’accès difficile ;
  • rétablissement d’une zone aéroportuaire ;
  • réserve interarmes dans des conflits aux contours incertains.

 

Composition

La 11BP est composée d’un état-major (dont un poste de commandement aérolargable G08), d’une compagnie de commandement et de transmissions parachutiste, de 8 régiments, d’une école (ETAP) et d’un centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM 11). La 11BP est déployée dans le grand Sud-Ouest : son état-major est stationné à Toulouse et ses régiments se répartissent entre Tarbes, Pamiers, Castres, Carcassonne, Montauban et Toulouse…exception faite du 2e REP stationné à Calvi.

Les unités de la 11BP aujourd’hui

Cliquer sur l’insigne pour accéder à la page Facebook de l’unité.

 

Le 35ème Régiment d'Artillerie Parachutiste

Le 35ème Régiment d'Artillerie Parachutiste, situé à Tarbes, est l’unique régiment d’artillerie parachutiste de l’armée française. Il est un régiment d’appui de la 11e BP, arme l’échelon national d’urgence des troupes aéroportées. Il est créé à Vannes en 1873. Il prend part aux combats de la Première Guerre mondiale, de la Seconde Guerre mondiale (notamment à Dunkerque), en Indochine et en Algérie. Régiment d'appui de la 11e BP, il fournit de multiples capacités d'appuis feux et d'intégration des intervenants.

Devise : Droit devant
Le 1er Régiment de Chasseurs parachutistes

Le 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes, situé à Pamiers, est constitué en 1943 au Maroc. Il est le plus ancien régiment parachutiste français. Il est issu de la première Compagnie d'Infanterie de l'Air formée en 1941en Algérie, à partir des effectifs des Groupements d'Infanterie de l'Air récemment dissous. On le trouve dès les campagnes de libération de la France, puis en Indochine et en Algérie.

Devise : Vaincre ou mourir
Le 2ème Régiment Etranger de Parachutistes

Le 2ème Régiment Etranger de parachutistes, situé à Calvi, est le seul régiment de la Légion étrangère encore en activité. Créé en 1948 en Algérie, il est notamment le seul régiment de la brigade à former et à breveter lui-même ses personnels aux techniques parachutistes grâce à son Centre d'Entraînement au Saut. Il sert en Indochine, en Algérie et s'illustre particulièrement en 1978 lors de l'opération Bonite au Zaïre.

Devise : More Majorum
Le 3ème Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine

Le 3ème Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine est situé à Carcassonne. Il a été créé en 1948 à Vannes et a porté successivement les noms de 3ème Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes, 3ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux (1951) et de 3ème Régiment de Parachutistes Coloniaux. Il est s'est particulièrement illustré au cours de la guerre d'Indochine, grand moment des parachutistes coloniaux, mais on le retrouve aussi au cours du conflit d'Algérie.

Devise : Être et durer
 
Le 8ème Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine

Le 8ème Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine, situé à Castres, a été créé en 1951 en Indochine sous le nom de 8ème bataillon de parachutistes coloniaux. Il a participé à toutes les opérations militaires conduites par la France, d'Indochine en Algérie, d'Afrique au Moyen-Orient en passant par le Centre Europe.

Devise : Volontaire
Le 1er Régiment de Hussards Parachutistes

Le 1er Régiment de Hussards Parachutistes, situé à Tarbes, est un régiment de cavalerie blindée français. Il est le seul régiment blindé de la 11e BP. Il a été créé en 1720 comme le 1er régiment de hussards. Il devient en 1946 le 1er régiment de hussards parachutistes.

Devise : Omnia si perdas, famam servare memento ("Si tu as tout perdu, souviens-toi qu'il reste l'honneur")
Le 1er Régiment du Train Parachutiste

Le 1er Régiment du Train Parachutiste, situé à Francazal, est spécialisé dans la livraison par air. Il est le seul régiment de l’armée de terre spécialisé dans l’appui à la projection et au soutien par voie aérienne (aérotransport, aéroportage, aérolargage). Créé en 1999, il assure tout type de largages : de personnel et de matériel. Il assure aussi le pliage et l’entretien des parachutes à matériel. Il est l'un des instruments privilégiés de l’engagement d’urgence.

Devise : Par le ciel, partout, pour tous
Le 17ème Régiment du Génie Parachutiste

Le 17ème Régiment du Génie Parachutiste est situé à Montauban. Il a été créé en 1946 en Algérie, héritier des sapeurs de 17e Régiment colonial du génie qui franchirent le Rhin en 1945. Il assure toutes les missions du Génie d’assaut parachutiste dans un cadre d’emploi aéroporté, héliporté, mécanisé. Il détient une capacité unique en Europe qui consiste à rétablir ou créer une piste d’atterrissage. Sa vocation lui permet de larguer soldats et engins sur des zones inaccessibles par la route. Cette spécificité garantie aux Armées de disposer d’une plateforme aéroportuaire partout dans le monde.

Devise :Sapeur suis, para demeure
La 11ème Compagnie de Commandement et de Transmissions Parachutiste

La 11ème Compagnie de Commandement et de Transmissions Parachutiste est localisée à Toulouse. Elle a été créée en 1999 suite à la dissolution de la 14ème Compagnie Trans Para du 14ème Régiment Parachutiste de Commandement et de Soutien. Elle a pour vocation d’apporter le soutien au QG de la 11e BP et de compléter les moyens de transmissions des régiments si nécessaire.
CFIM 11e BP

Le Centre de Formation Initiale des Militaires du rang de la 11e BP est situé Caylus. Créés en 2010, les CFIM sont chargés d’assurer la formation générale initiale de l’ensemble des engagés volontaires initiaux de l’armée de Terre durant 12 semaines.
L'Ecole des troupes aéroportées

L’Ecole des troupes aéroportées est chargée de la formation des parachutistes des trois armées et de la gendarmerie. Elle est est située sur le camp Aspirant Zirnheld au nord de la ville de Pau (voir la page dédiée à l’ETAP). Elle trouve son origine à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la création d’un centre école des troupes aéroportées (CETAP) le 16 avril 1946. Le 1er juin 1947, le CETAP devient l’ETAP. Elle est chargée de la formation individuelle et collective, technique et tactique des parachutistes, cadres ou militaires du rang des trois armées et de la gendarmerie.

 

Horaires :

Le musée est ouvert tous les jours, de 14 heures à 17 heures.
Accueil des groupes sur réservation le matin de 09 heures à 12 heures.

Fermetures exceptionnelles :

1er janvier 1er mai 1er novembre 25 décembre

Durée moyenne de visite : de 1 heure 30 à 2 heures. Dernière visite conseillée 1 heure avant la fermeture.

Visite générale :

Lors de la visite du musée, vous êtes accompagné d'un bénévole de la Société des Amis du Musée des Parachutistes. La visite dure environ 1 heure et demie.

Vous avez aussi la possibilité de visiter librement le musée, à votre rythme, sans guide.

L'histoire des troupes aéroportées est illustrée sous la forme de cinq tableaux, ponctués par des films explicatifs (disponibles en français, en anglais, en espagnol ou en allemand).

Accessibilité

Le parking, situé en face du musée, est gratuit et accessible aux voitures, autocars et vélos.

Le musée est accessible aux poussettes.

Pour le confort de la visite, nous vous conseillons de venir 1 heure et demie avant la fermeture

L'ensemble du musée est accessible aux personnes à mobilité réduite. La visite du musée est de plain pied avec de larges espaces de circulation.
Les chiens-guides sont acceptés dans le musée. Un fauteuil roulant est disponible à l'accueil du musée sur demande.

Réglement

Habillement

L’entrée au Musée mémorial n’est autorisée qu’aux visiteurs habillés de manière respectueuse.

Bagages, sacs et sacs à dos

Le Musée mémorial ne dispose pas de vestiaire, ni de consigne, aussi les bagages, et les sacs dont l’une des dimensions excède 40 centimètres sont interdits. Pour les petits sacs à dos une tolérance est accordée sous réserve que ceux-ci soit tenus obligatoirement à la main ou devant soi.

Couteaux, ciseaux ou autre

Pour garantir la sécurité des visiteurs et la protection du patrimoine artistique, le Musée interdit l'introduction d'objets pointus, tranchants ou contondants.

La documentation

Le Musée mémorial des parachutistes étend sa mission de sauvegarde de la mémoire des troupes aéroportées à travers sa bibliothèque et son centre de documentation.

Le musée possède une grande collection d’ouvrages spécialisées (près de 1400 livres) sur les unités aéroportées et plus largement sur les conflits contemporains auxquelles elles ont participé. Vous pourrez consulter les dossiers documentaires constitués au fil des ans par des bénévoles et des passionnés.
Le musée possède également une collection de photographies anciennes, datées de la veille de la Seconde guerre mondiale à nos jours.

Que vous soyez étudiant, universitaire, chercheur ou historien, n’hésitez pas à contacter le musée afin de découvrir les richesses de sa bibliothèque et de son centre de documentation.
La consultation des archives se fait sur rendez-vous.

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