Le point culminant du Pas-de-Calais :
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Ce plat pays n'est pas le nôtre ! Les habitants d'Alquines en sont convaincus... Sur leur territoire se trouve la cheminée de Bullescamps qui matérialise le point culminant du Pas-de-Calais : 212 mètres. Altitude indiquée sur la borne IGN.
Nous sommes sur le plateau crayeux du Haut-Boulonnais délimité par la cuesta du Boulonnais.
Avec ses 212 mètres, le Pas-de-Calais arrive juste derrière la Somme dont le point culminant se situe à 215 mètres au carrefour des Quatre-Arbres à Morvillers-Saint-Saturnin. Le Nord non plus n'est pas tout plat. Il culmine à 270 mètres sur le territoire de la commune d’Anor, à proximité de la ferme du Bois Saint-Hubert, à deux pas de la frontière belge.
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Revenons à la cheminée...
La rencontre de cette imposante cheminée de 14 mètres de haut a de quoi étonner. En effet, aucune trace de vestige industriel à proximité ne vient justifier sa présence. Renseignements pris, nous apprenons que nous sommes en présence d’une cheminée géodésique.
A partir des années 1750, Cassini entreprend de cartographier la France. Il dessine la première carte homogène grâce à une triangulation s’appuyant sur des points dont les coordonnées sont connus. Les points culminants, tours, clochers ont servi de repères visuels pour les visées.
Fin XIXe, début XXe, le climat géopolitique est plus que tendu et l’état-major a besoin de cartes les plus précises possibles. Pour compléter le maillage des points Cassini, des cheminées ont été érigées, principalement dans les régions du Nord et de l'Est du Bassin Parisien, région où les relations avec les voisins sont pour le moins empreintes de méfiances.
Pourquoi des cheminées ?
Deux raisons : la hauteur, ainsi que leurs sommets effilés, présentent des repères précis visible de loin.
Deuxièmement, pour être le plus précis possible, l’instrument de visée (théodolite ou mire) doit être placé à l’aplomb du point géodésique connu.
Qui dit aplomb, dit fil à plomb. Pour que celui-ci ne soit pas perturbé par les courants d’air, ont donc été érigées ces cheminées. Le géomètre, grâce à un échafaudage en bois monte au sommet de la cheminée, place son fil à plomb pile poil à l’aplomb du repère au sol. Une fois la verticale établie, il aligne son théodolite au dessus pour effectuer la visée, ou une mire qui sera la cible d’une visée provenant d’un autre point géodésique.
Le pied de la cheminée est pourvu d’ouvertures qui permettent de vérifier l’aplomb du fil. Au sol, le point géodésique est matérialisé par une pastille en bronze de la taille d’une pièce de monnaie.
A coté, au sol, en son centre, est scellée une borne géodésique.
On entend bien le petit malin qui chuchote dans notre dos, « à marée basse ou marée haute ? » A cela, on rétorque que le point étalon 0 a été calculé sur une moyenne des observations effectuées au marégraphe de Marseille du 1er février 1885 au 1er janvier 1897. NGF/IGN69. (France métropolitaine sauf Corse).
Chaque pays possède son propre point 0 et pour compliquer la chose, les GPS des géocacheurs utilisent un autre référencement (WGS84). Heureusement, ils savent s’adapter pour nous indiquer une altitude correspondant à nos cartes.
La multi-cache :
Vous vous trouvez devant une grosse borne cubique. Au centre il y a un un symbole.
Si ce symbole est :
- Un triangle : A = 7
- Un carré : A = 8
- Une croix : A = 9
Maintenant, à gauche de la borne, au-dessus de la porte, il y a une plaque ovale en métal scellé dans les briques.
B = nombre de lettres du mot en caractère plus grand que les autres.
Final :
N 50° 42.X
E 001° 58.Y
X = (Bx65)+A+1
Y = (Ax56)+B-2
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