Le moulin de Campet-Lamolère
Voici un ancien moulin au lieu dit " Lamolère " sur la rivière de l'Estrigon, ancienne minoterie consacrée au broyage de céréales en utilisant la force de la rivière, avec une nouvelle vocation depuis 1956, l'aquaculture de la truite arc-en-ciel (Oncorhynchus Mykiss) de façon artisanale.
Une dérivation de l’Estrigon fournit l’eau dans lequel le poisson est élevé de façon raisonnée. Dirigée vers de grands bassins où se trouvent les truites; le circuit permet à l’eau de conserver ses propriétés et d’être toujours correctement oxygénée, amenant avec elle parfois des aliments naturels comme de petites crevettes; puis dans le respect des normes environnementales elle est rejetée dans la rivière afin de préserver au minimum 1/10e du débit de la rivière. Certaines espèces aquatiques, telle l’anguille, doivent pouvoir remonter le cours d’eau pour sa reproduction sans entraves.
De plus elle est analysée en amont et en aval des bassins et les poissons sont élevés sans traitement médicamenteux afin d'éviter d'éventuels rejets néfastes à l’environnement.
Autrefois, les alevins étaient produits sur place mais actuellement, ils arrivent du Pays Basque agés de quelques mois; l'élevage dure un an pour les truites entières et jusqu'à 16 mois pour les filets.
La nourriture constituée de farines de poissons et de céréales, se fait une à deux fois par jour, cependant au printemps et à l’automne elles ont une meilleure croissance.
Propriété privé, la cache aux coordonnées de l'ancien pont de la D38 servant d'accés à un parking adjacent public, on peux ainsi y accéder et admirer du parapet la bâtisse avec son déversoir qui sert à alimenter en eau fraiche les bassins d'élevage situés dans le vallon derrière le moulin.
Assez typique et dernier moulin sur l'Estrigon avant qu'il ne se déverse dans La Midouze, il méritait une cache pour le faire connaître.