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Les Perrières : abris des Saumurois en Juin 1940 Traditional Geocache

Hidden : 2/16/2020
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Extrait de https://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/recit/ch45/r45d6civils.htm

Saumur sous les obus ( juin 40 ) - Les habitants aux abris

Malgré l'interdiction du gouvernement, beaucoup de Saumurois avaient quitté la ville dans les jours précédant les combats, se réfugiant chez des parents ou chez des connaissances des environs. C'est partout l'affolement. Dans la ville, il reste surtout des personnes âgées ou des gens dépourvus de voiture et de bicyclette, ainsi que les fonctionnaires, qui sont mobilisés sur place. Dans la journée du mardi 18 juin, plusieurs alertes ont été déclenchées et des habitants ont commencé à rejoindre les abris des caves.
 Dans la nuit, contrairement aux codes de la Défense passive, aucune alerte par sirène n'a été donnée, mais, quand ils entendent les formidables explosions marquant la destruction du pont Napoléon et du pont de fer, les derniers habitants comprennent que la bataille commence et qu'il est grand temps de rejoindre des abris. Ils emportent avec eux de vieux matelas, des couvertures, des chaises pliantes, du pain et quelques conserves. Les rares résidents du quartier des Ponts franchissent la Loire pour aller se réfugier dans les caves du coteau.
 Les toits de l'hôpital mixte portaient une immense croix rouge, ce qui devait en théorie sanctuariser ces lieux. Cependant, les artilleurs ennemis ne la voient pas et ils arrosent le quartier comme le reste de la ville. Dès le premier jour, les vieillards et les infirmes sont déplacés dans les caves voisines. Dans la matinée du jeudi et sous les explosions, les blessés sont transférés dans la cave des Récollets, s'ouvrant sur la rue Pascal. Cependant, les chirurgiens continuent à opérer et à accoucher dans leurs locaux privés d'eau et d'électricité.
 Le gros de la population trouve donc un asile sûr dans les grandes caves désignées à l'avance, mais non aménagées pour un séjour durable. Des responsables d'abri s'efforcent d'organiser l'installation des groupes à la maigre lueur de lampes à pétrole.
 Les caves de Grenelle, les plus spacieuses, accueillent 2 200 personnes. Très fréquentées aussi les deux caves superposées de la rue Pascal et de la rue des Basses-Perrières, la cave du 47 Grande-Rue, où est installé l'état-major de la Défense passive, les nombreuses caves du quartier de Fenet, la cave du Presbytère de la rue Fourier, où le curé Moreau et son frère Louis, professeur à Saint-Louis, organisent le campement. Les riverains de la rue Saint-Nicolas préfèrent ne pas s'éloigner et se retrouvent dans la cave renforcée de la menuiserie Gelineau au n° 80.
 Les habitants sortent des abris dans la matinée du vendredi 21, quand les bruits de la bataille se sont tus. Ils ne sont pas au bout de leurs peines. Le procureur Ancelin écrit le 3 juillet : « Pendant 8 jours, nous avons vécu sans eau, sans électricité et sans gaz ; obligé de se disputer pour avoir du pain, la plupart des boulangeries étant détruites ou abîmées et les boulangers étant absents. Bien entendu ni téléphone, ni télégraphe, ni train et sans nouvelle d'aucune sorte du reste du monde ».

Additional Hints (Decrypt)

Pubvfvffrm ibger pôgé.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)