Plus loin, au sud du bourg, en fond de vallée, après avoir passé le lavoir vous découvrirez ce site enchanté, malgré la présence d’un grand cimetière.
C’est un lieu de pèlerinage cité dès le XIIIe siècle. Pour l’histoire, en 1080, l'église est attachée au chapitre d'Auch. Donation confirmée en 1170 par une Bulle du pape Célestin III. Les Templiers semblent avoir détenu les terres qui l'environnaient.
L'édifice actuel a été construit au XVe siècle prés d'une source miraculeuse pour ceux qui souffraient des yeux ou de rhumatismes. On y accède par une rampe raide et enherbée qui longe le mur du cimetière. Le porche ouest sur poteaux de bois, présente sur l'un des poteaux des moulures du XVe siècle. Elle ouvre sous le porche par un portail en arc brisé orné de moulures avec chapiteaux ornés à gauche de fleur de lys, à droite, deux couples royaux.
L’édifice présente au visiteur différents styles architecturaux, les éléments les plus anciens (la partie inférieure, côté est) sont les restes du sanctuaire préroman primitif, avec son petit appareil.
Une nef rectangulaire, un chœur polygonal, elle est coiffée par un clocher-mur contemporain de celui de l'église du village.
Le cimetière dévale la pente au sud. C’est le cimetière du village On y trouve nombre de tombes de Saint-Araillais qui ont été résistants pendant la seconde guerre mondiale.