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LIEU DE CULTE LANDAIS Multi-cache

Hidden : 1/22/2020
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


FELIX ARNAUDIN VOUS MENERA A LA CACHE...

Mais auparavant quelques mots sur ce personnage emblématique des LANDES....

Félix Arnaudin, témoin des Landes avant la forêt

Né le 30 Mai 1844  à LABOUHEYRE Simon ARNAUDIN dit Félix ARNAUDIN  ,poète mais aussi photographe a consacré quarante ans de sa vie à photographier les Landes avant leur boisement massif au XIXe siècle et la disparition d’un paysage aux larges étendues parsemées de lagunes.
 
 
 

Félix Arnaudin, Labours et semailles, 9 novembre 1893, d’après négatif au gélatino-bromure d’argent, collection Musée d’Aquitaine, Bordeaux.

 

Nombreux sont ceux qui traversent les Landes regardant défiler sans cesse des pins méthodiquement alignés. Les noms des communes landaises se succèdent : Labouheyre, Lüe, Sabres, Lit-et-Mixe, Magescq… sur des lignes droites à la monotonie insolente qui imposent aux voyageurs une certaine indifférence tellement le paysage semble se répéter. Alors que 150 ans plus tôt le pays avait des airs de Far West et ses habitants étaient « les indigènes » de France.

Cette époque, un certain Simon Arnaudin, dit Félix Arnaudin, l’a gravée sur plus de 5000 plaques au collodion d’abord, et au gélatino-bromure ensuite. Né et mort au cœur de la Grande-Lande (1844-1921), il consacre, à l’approche de ses trente ans, plus de quarante ans de sa vie à photographier un pays aux larges étendues de lande et de lagunes avant que le paysage ne s’efface.

C’est la conséquence d’une loi promulguée en 1857 par Napoléon III et qui ouvre la voie à un boisement massif de pins. Les raisons sont officiellement sanitaires, mais la loi est destinée en réalité à des fins économiques et spéculatives. En un demi-siècle, la forêt landaise surgit telle qu’on l’a connaît aujourd’hui ; la plus grande forêt d’Europe plantée d’une seule essence : le pin maritime

« Lou limajeyre »

Certes, les pins gemmés et l’exploitation du bois existaient déjà, mais à très petite échelle. Félix Arnaudin s’empresse alors d’immortaliser « sa » Grande-Lande : ses paysages, ses activités agropastorales, ses habitants… Il est surnommé « lou limajeyre », l’imagier, car il préfère dire qu’il fait des images plutôt que des photographies.

Cette « Grande-Lande », Félix Arnaudin la parcourt inlassablement en quête d’images, de contes, de légendes, de chants, de proverbes, d’histoire locale et d’histoires naturelles, de croyances, d’usages, de mots de la langue gasconne… Pour enregistrer les paysages et les scènes de la vie quotidienne, Félix Arnaudin, tout en étant attaché au passé de sa région, choisit paradoxalement d’utiliser la photographie, une des inventions les plus modernes de son époque.

« L’essentiel pour lui est de tout relever, tout archiver, précise Catherine Vigneron, commissaire de l’exposition de 2015 au musée d'Aquitaine de BORDEAUX. S’il avait été un bon dessinateur, il l’aurait fait par le dessin. La photographie a été pour lui le meilleur outil. »

Arnaudin vit modestement de rentes provenant de métairies. Il se lance pourtant dans une technique couteuse qu’est la photographie. Celle-ci n’est pas pour lui une source de revenu, il n’en fait jamais commerce même si parfois le manque d’argent le limite dans cette activité.

« Dans un isolement complet, il apprit la technique grâce à ses lectures et à son abonnement aux publication de la société française de photographie, ajoute Catherine Vigneron. Il cherche toujours les dernières informations et les dernières avancées. Tout cela se faisait évidement par écrit, notamment auprès d’Alphonse Davanne, président de la Société. »

Le photographe « fou »

Le photographe landais est toujours dans la recherche de l’amélioration, tant au niveau de son matériel, de la qualité de ses prises de vue, de l’organisation de son image, des contenus de ses images que aussi de ses tirages. Mais, vivant, il ne sera jamais reconnu par ses pairs.

« C’est quelqu’un d’extrêmement timide et très solitaire, il protège son travail, confirme la commissaire de l’exposition. Il aimerait une reconnaissance mais a peur qu’on lui vole ses idées. Il projette l’édition d’un livre d’une centaine de pages qui n’a jamais vu le jour de son vivant, seulement 5 photos ont été publiées dans un recueil de chant populaire. »

Pourtant Félix Arnaudin travaille jour et nuit. Ses méthodes reflètent ce qu’il est : un homme engagé, besogneux, obsessionnel… Son attirail photographique, ses errances dans la lande et la ténacité dont il fait preuve dans l’avancement de « son grand œuvre » déconcertent ses concitoyens. Il est parfois appelé « lou péc », le « fou » en gascon.

Plonger le visiteur dans la « vastitude »

Le travail de Félix Arnaudin a déjà été exposé à plusieurs reprises, notamment au musée d’Aquitaine. Cependant l’exposition « Le guetteur mélancolique » se veut la première grande rétrospective de l’œuvre photographique de Félix Arnaudin.

Cette exposition offre à voir 260 images, dont 90 tirages originaux, extraits du fonds Arnaudin conservé par le musée d’Aquitaine qui rassemble 3235 négatifs sur verres, 2143 tirages d’époque faits par contact et 328 documents manuscrits et imprimés concernant la photographie.

Tout un monde d’avant la forêt des pins est ici dévoilé : les bergers-échassiers et leurs troupeaux, les activités agropastorales, les airials, au devant des maisons à auvent, les puits à balanciers, les parcs à animaux, les bordes, les églises…

Le photographe n’oublie pas les Landais et réalise bon nombre de portraits, souvent à la demande ou en remerciements, ce qui n’enlève rien à leur qualité et à leur puissance. Annexes à son œuvre, selon lui, ils ne lui en donnent que plus de force.

 

Vue de l’exposition Félix Arnaudin au musée d’Aquitaine (XR/Rue89 Bordeaux)

« Ce n’est pas la réalité qu’on voit »

De haut en bas, une plaque d’Arnaudin, son positif, et le résultat de la retouche (Musée d’Aquitaine)

Mais parmi les puristes de la photographie, certains se posent la question des limites que l’on s’impose dans une telle restauration. Alain Béguerie, photographe bordelais qui a travaillé sur les tirages argentiques à partir des plaques d’Arnaudin regrette de retrouver « des valeurs de gris qui n’existent pas dans la nature » et affirme que « ce n’est pas la réalité qu’on voit » et « il y a des paysages qui ne paraissent pas vraisemblables ».

Malgré les indications laissées dans les carnets, à travers ses notes et ses croquis – allant même parfois jusqu’à supprimer toute une ligne de pins à l’horizon –, et malgré les différents essais de prise de vue, il était difficile de savoir quel est le résultat final, les plaques étant en vrac et pas toujours datées. Arnaudin a tiré tous ses négatifs et un quart des tirages seulement est encore bien préservé. Arnaudin jouait déjà avec la réalité dans ses images,  Il met en scène d’une part, et retravaille ses négatifs d’autre part.

Des gestes et des postures mis en scène

Les champs d’exploration photographique de Félix Arnaudin s’organisent en 4 grands centres d’intérêt : les paysages ruraux, les portraits, le bâti, les scènes de la vie quotidienne. Il en donne une représentation construite, longuement réfléchie :

« Il a le sens de l’image, il se positionne au plus juste dans l’espace et maîtrise parfaitement cadrages et lignes de force, remarque Catherine Vigneron. Il fait preuve d’une préoccupation constante pour la composition, influencé par les codes les plus classiques de la représentation picturale. »

Il accompagne ses images de notes écrites et parfois de croquis. Cahiers, feuillets manuscrits et imprimés, coupures de journaux, correspondances, livres, revues, complètent cet ensemble. On retrouve des ses carnets des notes : « 50 pas plus à gauche », « Dégager le chemin pour avoir de la profondeur dans l’image », « Mettre de la boue sur les troncs de l’arbre », « Revenir en juin pour la lumière »…

Félix Arnaudin composait ses images et demandait aux personnes de « prendre la pose ». Ses scènes de travaux saisonniers ou de vie quotidienne ont la particularité d’être une complète reconstitution du passé. Chaque prise de vue est planifiée, organisée. Ce que confirme l’analyse de ses notes de travail préparatoires, où il précise les accessoires et outils nécessaires, les positions à prendre, y joignant même des croquis faisant penser au story-board des cinéastes d’aujourd’hui.

Une reconnaissance nationale attendue

Bien qu’il s’agisse parfois de reproduire des gestes de travaux harassants et pénibles, les personnes sur les photographies n’affichent du coup aucune souffrance.

« La particularité de certaines images est qu’Arnaudin a voulu montrer tout un processus, précise Catherine Vigneron. Les gestes sont décomposés : dans sa composition des lavandières (femmes qui lavaient autrefois le linge dans un cours d’eau ou un lavoir, NDLR), on retrouve une femme qui lave le linge, une autre qui va le frotter, une qui va le rincer, une qui va l’étendre… Tout y est. Toute la chaîne opératoire d’une activité est reproduite, étape par étape, sur une même photographie. »

Ces mises en scène conférent à ses compositions toute leur intention didactique que la commissaire de l’exposition a voulu mettre en avant avec l’exposition des notes et des croquis. Arnaudin est allé jusqu’à faire retirer les tuiles d’un toit afin de laisser entrer plus de lumière pour une des rares photographies organisées en intérieur.

 

Notes, croquis et montages dans les carnets de Félix Arnaudin (XR/Rue89 Bordeaux)

SOURCE:extraits d'un article de Rue89 sur l'exposition FELIX ARNAUDIN au MUSEE d'Aquitaine en 2015.Notes, croquis et montages dans les carnets de Félix Arnaudin (XR/Rue89 Bordeaux)

LIEU DE CULTE "PAIEN" TYPIQUEMENT LANDAIS

CLANDAISE1

 

 

 

 

La passion des Gascons pour les courses de vaches est une longue histoire.
Dès le Moyen Age, comme en atteste un document retrouvé dans les archives de la ville de Bayonne et daté de 1289,
le peuple de Gascogne aime les jeux taurins.Nous sommes alors loin de la course landaise telle que nous la connaissons aujourd’hui.

 

220px-Sauteur

220px-Ecarteur

 

 

 

 


 La course landaise, riche de son passé glorieux de résistance et de détermination, illustre parfaitement aujourd’hui la culture du Sud Ouest,
culture de la fête populaire, du courage, et de l’émotion.

Paradoxalement, les pouvoirs publics, désireux d’interdire puis de contrôler les courses, en imposant les premiers règlements,et la construction des premières arènes,
ont permis à la course landaise de se développer et de s’enraciner et de devenir une tradition populaire incontournable.

L’arrivée de la tauromachie espagnole en France, au cœur du XIXème siècle marquera l’arrivée du bétail espagnol, la naissance des premiers ganaderos, des premières cuadrillas…
Dès lors, nos vaillants écarteurs, devenus toreros,  adopteront leurs habits de lumière, la musique fera son apparition sur les gradins,
les écarts et les sauts se perfectionneront.

Les premiers jeux taurins consistaient à faire courir, dans les rues étroites de nos cités médiévales, les bêtes que les bouchers conduisent à l’abattoir.
Vaches, bœufs et taureaux permettent ainsi à la jeunesse en quête de sensations, d’affronter les cornes tout en défiant les autorités

civiles et religieuses qui condamnèrent sévèrement ces pratiques jugées anarchiques et païennes.Les choses ont bien changé!!!! en témoigne la chapelle

NOTRE DAME DE LA COURSE LANDAISE à BASCONS!!!

1024px-Notre_Dame_Course_Landaise_1
 

 

 

 

 

 

 

C’est à la détermination séculaire de tout un peuple, amoureux de la fête, que l’on doit aujourd’hui cette unique et singulière tauromachie
profondément enracinée dans la culture et la tradition gasconne.

Notre_Dame_Course_Landaise_2
 

 

 

 

 

 

 

SOURCES: SITES DE LA FEDERATION FRANCAISE DE COURSE LANDAISE. et MUSEE DE LA COURSE LANDAISE A BASCONS (LANDES)

Comment trouver où se dissimule le journal sur lequel vous allez

marquer votre passage?..

modifiez les coordonnees qui vous ont mené ici:

 N 43° 52,(459'-(4xA))  W 0°29,(544'-B+13) où:

A= nombre de lettres du lieu de naissance de FELIX ARNAUDIN

 

B= addition du nombre de lettres de ses 2 prénoms et de son nom

Vous suivrez la direction indiquée par le panneau où vous a mené l'application GEOCACHING..... .

 

Soyez prudents en traversant ,à certaines heures ,les moldus en voiture sont nombreux ....

LEVEZ LES YEUX DE VOTRE GPS OU SMARTPHONE!!!

 

panneau stpdmt

 

 

 

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Additional Hints (Decrypt)

Y'ha qr prf abzf qr snzvyyr tnfpbaf ibhf zrggen fhe yn ibvr..: ZNLFBH , YNORLEVR, CRQRPNFFBH ,OBEQRF,PNZV.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)