Suite des aventures de Iris Laplante que nous avions laissée ici : GC8H5RK
Elle arriva aux coordonnées. Il était plus de minuit et il faisait nuit noire. Iris fouilla rapidement les lieux et trouva la boite sans difficulté. Elle s’amusa à signer le logbook et prit la note laissée à son intention. Elle mémorisa les instructions et laissa le papier s’autodétruire.
Soudain elle entendit au loin le bruit d’une voiture. D’après l’heure et le lieu, il ne pouvait s’agir que d’un géocacheur. Elle sauta dans son véhicule et s’éloigna rapidement dans le sens opposé.
Diable, il a fait vite celui-là ! Pour un peu il me trouvait là ! Il l’a échappé belle !
Quelques jours plus tard, en fin de soirée, Iris se rendit sur les lieux qu’elle devait infiltrer. A cette heure avancée l’endroit était désert.
Je n’aurais jamais pensé qu’une base ennemie était implantée ici ! Mais c’est plutôt bien choisi.
Grâce à de faux documents, elle avait réussi à entrer dans l’enceinte ennemie. Mais ça ne suffirait pas pour pénétrer dans le bâtiment. Il fallait pour cela un mot de passe qui changeait chaque jour.
Des années de formation lui permirent de s’approcher de la porte d’un air tranquille et assuré. Elle n’avait pas le droit à l’erreur. Heureusement, trois personnes étaient entrées en même temps qu’elle et elle se débrouilla pour les laisser passer avant elle.
Les deux premiers étaient des scientifiques français qu’elle ne fut pas surprise de voir ici : son agence les soupçonnait depuis longtemps.
Ils arrivèrent à la porte qui était surveillée par des soldats armés de pistolets-mitrailleurs. L’un d’eux fit signe au premier scientifique de s'approcher. Elle tendit l'oreille pour entendre leur conversation.
- Bonjour professeur. Je vous propose 6. dit le gardien.
- 12 répondit l'homme.
Un garde lui ouvrit la porte. Le deuxième scientifique s’avança.
- Bonjour professeur. Pour vous, 11. proposa le gardien.
- 22.
Le deuxième passa la porte lui-aussi.
La troisième personne était une femme qui portait un tailleur d’une grande marque, accompagnée d’un homme qui était visiblement son garde du corps et qui avait une mallette noire à la main.
Etonnée, Iris l’identifia comme étant l’épouse d’un richissime homme d’affaires américain, proche du gouvernement.
Diable, le gouvernement américain serait impliqué ?
La femme s’approcha du gardien.
- Good evening, Madam ! s'exclama -t-il dans un anglais hésitant. Just for you : 12
- 24. Répondit la femme sans hésiter.
- Perfect ! Your bodyguard can go with you.
Tous les deux entrèrent à leur tour. Heureusement Iris était parfaitement bilingue et n’avait rien perdu de l’échange.
C’était son tour. Plus moyen de reculer, mais le système de code avait l’air simple.
- Bonsoir madame. Madame ?
- Laplante. Iris Laplante. J’ai toujours eu envie de dire ça !
- Eh bien, 12. fit le gardien, d’un air un peu surpris.
- 24. Répondit Iris d’un ton ferme. C’est mon jour de chance !
Soudainement, tout le complexe s’illumina ; des sirènes rompirent le silence de la nuit très tranquille jusqu'à présent. En une fraction de seconde, Iris comprit son erreur.
Sous la menace des armes de cinq gardes, elle s’agenouilla lentement et croisa les mains derrière la tête.
- Peut-être pas mon jour de chance après tout…
Vous qui n’êtes pas soumis au même stress qu’Iris et qui avez eu le temps de tout bien analyser, vous avez compris ce qu’elle aurait dû dire.
J’ai caché une boîte en utilisant le même codage que celui proposé ce jour-là.
Propositions Réponses
12 A
5 B
20 C
50 D
3 E
40 F
1 G
La cache se trouve à:
N 44° [A + B].[D x C – E x C] – 5
E 4° [A + B].[F x G - E] – 3
A bientôt pour la suite des aventures de Iris. Enfin, je l’espère …
