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Les communes du Nord - Orchies Multi-cache

Hidden : 12/29/2019
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:



Les blasons des communes du Nord


Les communes de Nord est une série de caches particulières construites grâce à la collaboration entre les géocacheurs.

Basé sur la participation volontaire, le principe de la série est simple : le premier qui le désire se propose pour poser une cache dans la ou les communes de son choix, selon les préconisations suivantes :

Dans le département du Nord, il y a 650 communes, à vous de jouer...


Carte des communes du Nord

Pour réserver votre commune, mettre à jour votre contribution sur cette carte et faire entrer votre cache dans la liste des signets, merci d'envoyer un mail à cette adresse dédiée à la série :
communesdunord@gmail.com
Par retour de courriel, nous vous adresserons le code html pour la série "Les communes du Nord"

Nous sommes heureux d'étendre au Nord, l'idée originale d'ATMO Studio que nous remercions sincèrement pour son aide. La première série "Les communes de Vendée" est née non loin de La Roche sur Yon, à Nesmy .




Traduction




Le moineSainte Agnès de RomeSainte Marie-Madeleine


Les « Belles du Nord »


Les « Belles du Nord » sont un groupe de quatre sculptures, dont deux considérées comme exceptionnelles et comme une « découverte archéologique majeure ». Ces pièces ont été découvertes en 2013 lors d’un diagnostic archéologique.


Histoire de la découverte


En mars 2013, un diagnostic archéologique est conduit par l’INRAP, sous forme de tranchées réparties sur un terrain où un immeuble doit être construit à Orchies. Ce diagnostic est situé dans la partie médiévale de la ville jusqu'ici très mal connue.

Le diagnostic a pris la forme de 5 tranchées qui se sont toutes arrêtées sur les niveaux d'habitat des 13-15e siècle. Dans une des tranchées, le terrassement met au jour dans une fosse plus récente un bloc de calcaire qui apparaît être un morceau de sculpture présentant des plis de vêtements. Il s’agit d’une sculpture incomplète et brisée en plusieurs morceaux, dont l’un involontairement endommagé par la pelleteuse. La fouille de la partie de la fosse située dans la tranchée révèle d'autre éléments lapidaires qui conduisent à décaper entièrement la structure. Trois autres sculptures presque intactes sont dégagées, dont deux d’une qualité exceptionnelle.

Deux statues sont posées sur le fond de la fosse, l’une sur le dos, l’autre face contre terre. Une troisième, couchée de biais entre elles, repose sur le côté droit. La dernière, plus petite, repose sur le dessus, en partie sur la troisième. Elle a été installée alors que la fosse était déjà partiellement comblée.

La découverte des statues sortant du périmètre habituel d'un diagnostic archéologique, l'Inrap et la DRAC décident fouiller la fosse de façon exhaustive et de prélever les statues qui sont déposées au centre archéologique de l'Inrap à Villeneuve d'Ascq. La conservatrice du département Moyen Âge et Renaissance du Palais des Beaux Arts de Lille est alors contactée pour apporter son expertise.


Histoire, provenance des sculptures

Le lieu : les archéologues ont découvert sur le site les restes de deux ou trois bâtiments aux sols de terre crue et dont les murs étaient construits sur solins de grès ou sablières basses en bois. Ces bâtiments sont datés du Bas Moyen Âge (de la fin du XIVe ou du XVe siècle). Ensuite le terrain semble avoir été transformé en jardin jusqu’au début du XIXe siècle.

En profondeur, l'étude stratigraphique a révélé des sols anciens argileux sur environ un mètre d'épaisseur. Ces sols conservent les traces de fours et de foyers qui pourraient dater de la fin du XIIIe à la fin du XIVe siècle. Au XVIe siècle, la ville est en déclin économique, ce qui pourrait expliquer que des maisons aient été remplacées par des jardins.

La fosse, selon les données disponibles dans les cartes anciennes et dans le cadastre napoléonien (il existe une Carte de la commune en 1570, faite par Jacob van Deventer et un plan cadastral de 1817), a probablement été creusée dans un terrain qui était alors un verger ou un terrain vague, et qui a ensuite été construit.

Le contexte historique : La question s’est rapidement posée de savoir si la fosse était un dépotoir ou une cache.

L’hypothèse d’une cache creusée à la hâte semble la plus vraisemblable, pour plusieurs raisons : les statues de pierres cassées ou réformées étaient autrefois généralement enfouies au plus près de l’édifice d’où elles provenaient, ou des tailleurs ou maçons les réutilisaient à proximité, comme matériau pour construire des murs, des seuils, consolider des fondations, etc. En outre selon le rapport de l'INRAP, plusieurs indices montrent « peu de temps entre l’ouverture de la fosse et son comblement ». La fosse ne semble pas contenir les objets habituellement trouvés en quantité dans les dépotoirs médiévaux.

Les quatre sculptures ont été volontairement déposées dans une fosse unique, avec soin mais sans avoir été par exemple emballées dans des tissus, ni déposées sur de la paille, dans des caisses ou protégées par du bois. Elles ont été déposées à même le fond de la fosse qui a ensuite été comblée avec la terre issue du creusement de la fosse.

Deux indices permettent de préciser la date d’enfouissement : le mobilier céramique trouvé dans la même fosse peut être daté de la seconde moitié du 18e siècle et le cadastre napoléonien montre qu’il y avait à cet endroit en 1817 un bâtiment. Les sculptures ont donc été enfouies entre 1750 et 1817.

Cette datation permet de penser à un lien avec la Révolution française et fait envisager un enfouissement de sauvetage, peut être effectué dans la précipitation pour éviter que les sculptures ne soient vandalisées. Plusieurs éléments historiques plaident en la faveur de cette hypothèse : les archives ont gardé la mémoire d’un bûcher où en place publique d’Orchies des révolutionnaires ont brûlé tout ou partie du mobilier en bois de l’église paroissiale. On peut imaginer qu’une partie de la population ait voulu protéger ces éléments patrimoniaux. On sait aussi que ce site est situé à 250 m environ de l’ancienne église (médiévale) et à la même distance du couvent des Capucins (mais qui date lui du début du XVIIe siècle).

Une fois protégées dans le sol, ces statues semblent curieusement avoir été oubliées. Plusieurs hypothèses pourraient expliquer cet oubli, en particulier selon l'INRAP « la construction d’un bâtiment peu après » sur le site aurait pu empêcher une récupération des sculptures par ceux qui les ont cachées. Selon les premières recherches, aucun document ne semble faire allusion à ces sculptures ou à leur enfouissement, mais les archives régionales qui étaient très riches ont été en partie détruites ou dispersées par divers événements dont la Réforme, la Révolution française, la guerre de 1870 et les deux guerres mondiales.


Deux sculptures de moines

Ces deux sculptures, plus petites que les deux autres, bien que de bonne facture sont traitées de manière plus sommaire et sont toutes les deux en calcaire de l'Avesnois. Les deux moines sont représentés debout et en robe de bure et capuce monastiques.


Moine 1

Saint moine non identifié (deux fragments) de la seconde moitié du XVIe ou du XVIIe siècle, d'une hauteur de 79 cm. Le capuchon indique son état de moine, et il s’agit très probablement aussi d’un saint. C’est la première des quatre sculptures à avoir été découverte parmi les « Belles du Nord » ; elle était déjà incomplète et déjà cassée en plusieurs morceaux quand elle a été enfouie à Orchies.

La tête manque mais les restes d'un clou de fer forgé encore fiché à l'emplacement du cou montre que la statue avait probablement déjà été cassée et réparée. Les deux grands morceaux ont été retrouvés au-dessus des autres statues (et l'un d'entre eux a été endommagé par une pelleteuse lors du décapage du sol superficiel en début de chantier de fouille).

Moine 2

Ce saint moine, comme le précédent n'a pas pu être identifié, car l'attribut le désignant a été perdu.

Cette sculpture est datée de la seconde moitié du XVIe ou du XVIIe siècle et mesure 90 cm de haut. Elle est presque complète ; il lui manque la main qui tenait les attributs qui auraient permis de désigner le saint en question.

Un trou encore visible dans le pied montre que le moine devait probablement tenir un bâton ou une crosse.

La forme du visage et les traits exagérément expressifs (front soucieux) vus de près laissent penser que la sculpture était faite pour être posée en hauteur et peut-être vue d'assez loin (dans une niche ou contre une colonne par exemple).

Cette sculpture présente des traces de polychromie (avec trois couches successives encore localement visibles, avec probablement au moins un repeint pour la (re)mettre « au goût du jour »).

Les premières données ne permettent pas de savoir si ces couleurs ont été posées sur la pierre dès l’origine, ou si la sculpture a été peinte plus tardivement.


Deux sculptures de saintes

Ces deux sculptures sont nettement plus grandes que les précédentes. Il s’agit d’une représentation de deux saintes importantes dans l’histoire de la chrétienté. Elles sont traitées dans un style légèrement différent et leurs visages et chevelures sont très différents, et tous deux originaux, mais présentent certaines similitudes concernant la richesse et précision du traitement du vêtement, des bijoux et coiffures.

D’après leur style, maniériste et exubérant avec des vêtements richement ornés dans les deux cas, elles sont datées d’une période probablement située entre 1520 et 1530. Les deux saintes ont été sculptées à une date assurément antérieure à celle de la construction du couvent ; elles pourraient donc plutôt provenir de l’ancienne église (détruite depuis et remplacée par une église plus récente, construite au XIXe siècle).


Sainte Agnès

Sainte Agnès ou Agnès de Rome est ici représentée en quasi ronde-bosse.

Cette statue monumentale mesure 145 cm de haut. Elle est réalisée en calcaire de l'Avesnois (« calcaire de Houdain » plus précisément) et pèse entre 250 et 300 kg. Les historiens de l'art et archéologues estiment qu'elle a été sculptée entre 1520 et 1530.

La sainte est présentée tête penchée vers le bas. Le dessus de la tête est sculpté sans détails, ce qui montre que la sainte était destinée à être disposée en hauteur. Le dos plat est évidé et doté d’une autre cavité, qui semble destinée à permettre de solidement accrocher la sculpture sur un mur, dans une niche ou sur une colonne.

Cette sainte était selon la légende dorée une princesse orientale. Le sculpteur l’a présentée richement vêtue, et l’a dotée d’une coiffe complexe, avec de petites « plumes » cernant le front et les tempes, plumes dont on sait par d’autres sources qu’il s’agissait d’ornements métalliques.

Chaque saint ou sainte était représenté doté d’un attribut qui permettait son identification par tous. Cette sculpture a perdu son « attribut » mais il reste sur le socle et un côté de la robe des morceaux des sabots de l’agneau qui désignait traditionnellement sainte Agnès. Cet agneau était debout sur les pattes arrière et s'appuyait sur la robe de la sainte, comme on le voit par exemple sur une statue de bois de Ste Agnès attribuée au « maître des figures féminines Eyckian » datée de 1435-1440 conservée par la municipalité de Tongres (Tongeren).

La sculpture a été polychrome puis décapée par grattage (avant d’avoir été enterrée). On ignore encore s’il s’agit d’une peinture originale ou postérieure à sa première installation. La main gauche a disparu. Elle était déjà cassée avant d’avoir été mise en terre. Au moins une partie de l’avant-bras a été recollé et a été retrouvé.

Style et références : Le style de la sculpture peut faire évoquer une sculpture flamande (sur bois) de sainte Agnès (au mouton) provenant de Malines et conservée par le musée de Dijon représentant la sainte avec une robe« au corsage ajusté à encolure carré ». Ce type de corsage et d'encolure est considéré par certains historiens de l'art comme l’un des caractères et stéréotypes de l'art malinois. Une autre sculpture sur bois présente au musée de Cluny présente quelques similitudes avec cette œuvre.


Madeleine

Sainte Marie-Madeleine, probablement sculptée vers 1520. La statue, de 123 cm de haut, présente beaucoup de détails : par exemple un livre dont une page est abimée et dont le coin est replié, des bijoux, des tresses, etc.

La sainte est identifiable dans l'iconographie chrétienne par son pot à parfum ou à onguent ou « vase à nard » qui lui a servi à oindre le Christ. (à décor de torsades ; décor assez courant fin XVe et début XVIe siècle) ; ce pot est en effet une référence au rôle que lui attribuent les Évangiles, « puisqu’elle nettoie les pieds du Christ lors de l'épisode du repas chez Simon. Marie-Madeleine est ici figurée avant son repentir et son départ au désert ». Les vêtements comportent une petite chemise plissée, avec un grand décolleté carré avec décor, des broderies, etc. La sculpture a autrefois été peinte, mais la couleur en a été grattée avant la mise en terre, ce qui peut traduire un changement de goût en faveur de sculptures blanches ou monochromes.

Les longues tresses relevées sur la tête, de même que la pièce de tissu qui part de la coiffe et descend derrière la tête, et moindrement la coiffe peuvent faire évoquer d'autres pièces de la même époque, dont une sculpture en bois du XVIe siècle ; le reliquaire de sainte Balbina qui a la forme d'un buste de femme probablement sculpté (vers 1520-1530) et qui pourrait provenir du sud des Pays-Bas ou de Bruxelles. Ce reliquaire est actuellement conservé au Metropolitan Museum of Art à New York ou encore une peinture de sainte Madeleine datée d'avant 1524-26 et attribuée à l'atelier du maître de 1518 (London National Gallery); ou encore - bien que moindrement- une sculpture malinoise (sur bois) de sainte Madeleine. Le couvercle du pot peut évoquer un tableau représentant Madeleine, peint sur bois de chêne par le « Maître de la légende de sainte Madeleine » ou son atelier entre la fin du XVe et le premier quart du XVIe siècle.

L'état de conservation de cette sculpture est exceptionnel : il ne manque qu'un morceau de l'une des tresses et quelques petits éléments du drapé. C’est la pièce la plus complète dont dispose le musée pour cette période de l'histoire de l'art.


Le musée

Le musée du palais des Beaux-Arts de Lille conserve actuellement la plus importante collection médiévale de la région et il a été associé très tôt à la découverte, notamment pour l’expertise.

En juillet 2015, les quatre sculptures sont mises en dépôt au palais des Beaux-Arts de Lille.

En mars 2016, les quatre statues sont officiellement confiées par l’État au musée du palais des Beaux-Arts de Lille qui s’engage à les restaurer et à les présenter au public.

Les œuvres sont aujourd’hui présentées aux côtés des tableaux et sculptures de la fin du Moyen Âge du musée.


Source: Wikipedia




Comment trouver la cache

Cette cache nécessite un téléphone compatible NFC.

Near Field Communication (NFC) est une technologie de communication sans fil à courte portée et à haute fréquence, permettant l'échange d'informations entre des périphériques jusqu'à une distance d'environ 10 cm dans le cas général.

Vous la connaissez déjà, puisqu'elle est à l'oeuvre pour les paiements sans contact, accès et démarrage d'un véhicule à l'aide de son téléphone mobile, contrôle d'accès à des locaux en accès réservé, etc. Là, elle va vous servir pour récupérer les coordonnées de la cache finale.

  1. Assurez-vous que votre smartphone est compatible NFC.
  2. Activer le NFC.
  3. Installez une application de lecture NFC.
  4. Lancez l'application et approchez votre téléphone au niveau du logo de la ville d'Orchies.
  5. Récupérez les coordonnées!




Pour la pérennité de la cache, restez discrets...

... surtout ici, l'option "Xtrem Moldus" peut être activée!

Merci par avance de bien refermer la boîte et de la remettre exactement comme vous l'avez trouvée.

Voir ou trouver le contenant ne suffit pas, le log doit être présent sur le logbook!

Merci également de ne pas poster de spoiler dans vos logs!

Pensez à vous munir d'un stylo.


Bon amusement, bonnes recherches, bon Geocaching!




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