Privilégiez une arrivée par le haut de la colline (chemin). Si vous arrivez par le bas, vous aurez besoin d’une machette pour progresser... Repérez d’abord le plus gros chêne de l’autre côté d’une parcelle de vigne. Il est au sommet d’un « chirat » descendant vers l’est, le long duquel se trouve la cache.
Il y a moins de 100 ans, point de forêt ici... Des parcelles de vigne sur chaque coteau... Du 18ème siècle jusqu’à la mécanisation de l’agriculture, pour préparer une parcelle de vigne, il fallait l’épierrer dans sa totalité. Cela s’appelait le « minage » car on utilisait essentiellement une barre à mine pour le faire. On minait sur 70 cm de profondeur puis on plantait les ceps. Les baux de vigneronnage du Beaujolais prescrivaient aussi un « fousserage » (épierrage) annuel. C’est ainsi que sont apparus les murets en pierres sèches sur nos collines, en limite des parcelles. Et certains de ses murs, en moins d’un siècle, sont devenus des tas énormes : des « chirats ».
Ici, comme sur de nombreuses autres parcelles abandonnées, la nature a repris ses droits : chênes, buis et... ronces !
N’oubliez pas de jeter un œil sur la colline d’en face : vous dominez le château du Pin, maison forte du XIIIème siècle.
Bonne recherche !
P.S. : vous pouvez ensuite enchainer à pied la grotte de Charlie (accès difficile), les ruines de Charlie, la piscine de Charlie sans oublier la curieuse « mini-urbex » de tineochris (prévoir au moins 2 heures de balade pour le tout).