Skip to content

Le Lavoir de Belleau Traditional Cache

Hidden : 12/21/2019
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


 

Bonjour les Géos.

 

Ce lavoir date d’avant 1900, d’après les cartes postales.

Il est  alimenté par 3 sources différentes. 

Son évacuation se fait dans un petit fossé qui traverse la route et rejoint le ru Vingt-muids qui se jette dans le Clignon au niveau de Licy-Clignon.

 

Avez-vous du linge à laver ? Rendez-vous à Belleau !

 

Et si vous n'avez pas envie de faire la lessive, demandez aux lavandières...

 

La lavandière est une ancienne profession, les lavandières lavaient le linge à la main, au lavoir, pour les autres personnes sur commande de ces dernières, elle était au service des particuliers, de maîtres de grandes maisons, de fermiers, de métayers, de notables. Certaines lavandières nettoyaient leur propre linge.

Le lavoir était un lieu de réunion, c'était un bassin qui était public, le lavoir était alimenté en eau, par un cours d'eau, une rivière ou une source, les lavoirs possédaient souvent une cheminée, qui produisait de la cendre, les cendres de cette cheminée servaient à blanchir le linge. Les lavandières disposaient aussi d’un savon de Marseille, et de cristaux de soude. Les lavandières, étaient coiffées de foulards, de bonnets ou de grands chapeaux de paille l'été, elles étaient équipées d'une brouette qui servait à porter le linge, d'une brosse de chiendent, d'une planche à laver en bois, d'un battoir, d'une caisse, de corbeilles d'osier, le linge était frappé, brossé, rincé, essoré, amidonné. Le linge était ensuite séché au grand air, sur l'herbe, sur des galets, sur des haies, il était plié et livré à son ou sa propriétaire. La lavandière repassait aussi le linge sur demande.

Les blanchisseuses qui arrivaient au lavoir relevaient souvent, très haut leur jupe et pour avoir les bras libres, elles n'enfilaient pas les manches de leur robe, elles les attachaient sur le devant, au niveau de leur poitrine.

Souvent l'histoire raconte, que le lavoir était un lieu de communication, de rencontre et de convivialité, pour les femmes de l'époque, c'est là que les lavandières se racontaient les histoires, les nouvelles, les potins, les cancans, les commérages, du village ou de la bourgade, c'était le "petit journal". Les lavandières chantaient aussi, au son du battoir, pour se donner du courage et de l'ardeur au travail. Le mot lavandière est un mot féminin, ce mot est apparu au XII° siècle. Le métier de lavandière était un métier très pénible et très difficile, l'hiver, il fallait casser la glace du lavoir qui était gelé, battre le linge dans le froid et l'eau glacée et l'humidité, les lavandières avaient souvent "l'onglée" aux doigts (les doigts gelés), la blanchisseuse était aussi agenouillée toute la journée. Il y avait aussi, à l'époque, des laveries flottantes, avec les bateaux-lavoirs, les bateaux lavoirs, se sont développés entre les années 1840 et 1860. Le métier de lavandière a disparu au cours du XX° siècle, avec l'arrivée des premières machines à laver. 

 

 

Le lavoir est  un bassin public alimenté en eau généralement d'origine naturelle, qui a pour vocation première de permettre de rincer le linge après l'avoir lavé. Contrairement à une représentation très répandue, les femmes ne s'y rendaient le plus souvent pas pour laver le linge mais pour l'y rincer. Le passage au lavoir était en effet la dernière étape avant le séchage. Comme le lavage ne consommait que quelques seaux d'eau, il pouvait avoir lieu à la maison, mais le rinçage nécessitait de grandes quantités d'eau claire, uniquement disponible dans les cours d'eau ou dans une source captée.

Le bord du lavoir comportait en général une pierre inclinée. Les femmes, à genoux, jetaient le linge dans l'eau, le tordaient en le pliant plusieurs fois, et le battaient avec un battoir en bois afin de l'essorer le plus possible. En général, une solide barre de bois horizontale permettait de stocker le linge essoré avant le retour en brouette vers le lieu de séchage. Certains étaient équipés de cheminées pour produire la cendre nécessaire au blanchiment.

L'utilisation des lavoirs a été progressivement abandonnée au XXème siècle. Il subsiste toutefois de nombreux témoignages de ces sites pittoresques aux styles architecturaux d'une grande variété selon les régions et périodes historiques, comme celui-ci. 

Additional Hints (No hints available.)