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Le trésor de la Commanderie Traditional Geocache

Hidden : 1/8/2020
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Douzens est un petit village français, situé au pied de la montagne Alaric dans le département de l’Aude et la région de l’Occitanie. Douzens est réputé, pour avoir été le haut lieu d'une commanderie templière.

DOUZENS ÉPOQUE ROMAINE

La Via Aquitania (ou Via Aquitana) était une voie romaine sans doute construite à partir de 14 après J.-C. pour relier Narbonne, capitale de la Gaule narbonnaise à Toulouse et Bordeaux.

On sait qu'une cité fut construite entre Carcassonne et Narbonne, au 1er siècle de l'ère chrétienne, sur cette voie romaine,. Elle portait le nom de Liviana, en l'honneur de Livie, femme d'Auguste (50. à 60 ans après J.C.). Ce devait être une assez grande ville et une forteresse, puisque les Wisigoths plus tard y enfermaient leurs prisonniers. Elle existait encore au V ème siècle, puisque Euric, roi des Wisigoths, y retint captif, vers l'an 475, le poète Sidoine Apollinaire pendant près d'une année. Plus de cent ans après, cite Alexandre du Mège, il est fait mention de Livia, bourg voisin de Carcassonne.

La position de Livia ou Liviana fut fixée tantôt à Capendu, tantôt à Marseillette, ou à Lézignan. Aucun de ces lieux n'occupe-la place indiquée par la Table Théodosienne et le calcul des distances porte plus tôt vers Douzens. L'estimation de la principale situation de Liviana se trouvait à 200 mètres à l'Est du cimetière de Douzens, dans un champ au lieu-dit "le Viala". C'est à cet endroit que des découvertes importantes furent faites à la fin du XIXème et au début du XXème siècle.

DOUZENS ÉPOQUE MOYEN-ÂGE

Douzens devint une commanderie templière dès le XIIème siècle. Les Templiers eurent, dès les premières années de leur installation en France, de nombreuses possessions dans la partie du Bas-Languedoc, située aux environs de la ville de Carcassonne. De cet ensemble de possessions, ils en formèrent une commanderie, dont la ville de Douzens fut le chef-lieu. Le jour des calendes d'avril de l'année 1132, les trois frères Roger de Béziers, Raymond Trencavel et Bernard Athon, avec l'assentiment et le conseil de la comtesse Cécile leur mère, donnèrent à l'Ordre du Temple un mas situé aux pieds des murs de Carcassonne avec ses habitants. En 1139, Les richesses de la commanderie templière de Douzens ne cessent de s'accumuler. Voici quelques autres donations qui furent faites après 1140, pour vous montrer l'étendue des territoires en leur possession. En 1325, une sauvegarde royale est accordée à la commanderie templière de Douzens et à ses membres. Après la guerre des Albigeois, la partie principale de la seigneurie de Peyriac fut concédée au sieur de Carmaing, qui, à son tour, la donna, en 1331, à l'ordre de Saint Jean de Jérusalem, contre la seigneurie de Montricoux, laquelle dépendait de la Commanderie de Vaour. Des lors, le membre de Peyriac fut rattaché à la Commanderie de Douzens.

1366, un accord entre le commandeur et les habitants de Douzens stipule que les fortifications de la ville devront être construites à frais communs ; les habitants devront élire pour leur forteresse un capitaine qui prêtera serment au commandeur ; ils garderont les clés de la ville fortifiée, à la condition qu'à l'avènement de chaque commandeur, ils les lui présenteront et reconnaîtront qu'ils les tiennent de lui.

Le commandeur avait la seigneurie temporelle, foncière et directe, avec toute juridiction, des villes de Douzens, de Cabriac, de Fajac en Val, de Saint-Jean-de-Molières, de Magrie, de Campagne, de Peyriac, la seigneurie spirituelle de Salles en Razès, de Notre-Dame-de-Vaux, de Cours, des fiefs et des rentes à Limoux et à Montredon ; son revenu net, en 1751, était de 6.055 livres.

Le Commandeur de Douzens y joue toujours le premier rôle ; il y exerce le droit de justice et de police, il choisit sur une liste les trois consuls annuels, il perçoit les droits afférents à sa seigneurie, et notamment un droit de leude.

Les commanderies hospitalières de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem sont des possessions terriennes destinées à procurer des fonds pour soutenir l'action des Hospitaliers en Terre sainte. Une commanderie est un ensemble de bâtiments pour l'essentiel, à destiné agricoles. Dans l'organisation des Hospitaliers il y a trois statuts différents :

 1- Les commanderies sont sous la responsabilité et dirigées par un commandeur et relevant d'un prieur ;

 2- Les baillies sont sous la responsabilité d'un bailli et relevant directement du supérieur de l'ordre ;

 3- Les prieurés sont sous la responsabilité d'un prieur chargé des commanderies relevant de son prieuré et relevant directement du supérieur de l'Ordre.

Commanderies, baillies et prieurés ont souvent comme origine une donation d'un seigneur local pour satisfaire à la religion ou de nouveaux chevaliers qui lèguent leurs biens à l'Ordre. Dans le département de l'Aude il y a six commanderies connues : Brucafel , Campagne-sur-Aude, Carcassonne, Cours sur le territoire du village de Fajac en Val, Douzens, et Narbonne.

Les commandeurs de Douzens étaient des templiers de 1132 à 1298 où Ithier de Rochefort le dernier commandeur templier sera torturé en 1308 par les hommes de Philippe le Bel pour qu'il avoue son idolâtrie. Puis vint l'ordre des commandeurs Hospitaliers à partir de 1313 et juqu'en 1777 avec le dernier Commandeur de Douzens, Jean Antoine Joseph Charles Elzear Riquetti de Mirabeau, Commandeur de la Grand-Croix de Saint-Jean de Jérusalem. Oncle du grand tribun de la Révolution.

LE CHÂTEAU DE DOUZENS

L'ordre religieux des hospitaliers de saint Jean de Jérusalem recueillit la seigneurie de Douzens dans la succession des chevaliers du Temple. Il la posséda jusqu'à la confiscation de 1790. Le seigneur commandeur de Malte avait la justice haute, moyenne et basse.

Le château a été complètement restauré au début du XXème siècle et ne possède rien d'ancien. Ce château est privé et ne se visite pas.

On remarque seulement au-dessus d'une porte sur la terrasse, un blason incrusté dans le mur. Il est en relief et de forme elliptique. C'est un écu fretté, chaque partie chargée d'un écu, au chef chargé d'une croix, d'après la science du blason de Magny, les écus indiqueraient un ordre militaire, on en conclut que ce blason pourrait être celui d'un chevalier de la Commanderie de Douzens. Mais ce n'est pas le blason d'un simple chevalier, mais bien celui du Grand Maître Helion de Villeneuve, élu Grand Maître de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem en 1319 et mort en 1346. Mais il y a une remarque qui fut faite sur ce blason indiquant que le blason des de Villeneuve était bien antérieurement au Grand Maître Hélion, en possession de la famille provençale de ce nom.

L'ÉGLISE DE DOUZENS

L'église de Douzens est dédiée à saint Vincent. La cure était occupée autrefois par un vicaire perpétuel, dont la congrue était payée par les chevaliers de Malte. L'évêque de Carcassonne nommait à la cure et percevait le tiers de la dîme; les deux autres tiers appartenaient aux chanoines réguliers de Sainte-Geneviève de Cassan au diocèse de Béziers. Par décret du 11 prairial an XII, l'église fut érigée en succursale dépendant du doyenné de Trèbes et comprenant Comigne de 1807 à 1854.

L'église de Douzens, orientée régulièrement de l'Est à l'Ouest, comprend une large nef de quatre travées précédée d'une abside polygonale à sept pans. Cet édifice, bien qu'entièrement remanié, offre cependant quelques vestiges des parties anciennes. Ces parties anciennes de l'église de Douzens, étaient primitivement celles de la chapelle du Château, elles ne sont pas antérieures au XIVème siècle, il est permis de supposer que sa construction date de la même époque du grand maître dont le blason décore aujourd'hui une porte d'entrée du château et dont il est parlé plus haut.

La longueur totale de l'église est de vingt-trois mètres. Le sanctuaire a une largeur de huit mètres soixante-quinze. La nef mesure seize mètres dix sur neuf mètres trente-cinq de largeur. La voûte a une hauteur de neuf mètres cinquante.

La nef possède une voûte récente en briques sur croisées de pierres. Seuls les doubleaux sont peut-être anciens. L'abside paraît avoir des ogives anciennes. Celles-ci retombent sur des chapiteaux polygonaux dont quelques-uns sont à deux rangs de feuillage. Cinq longues fenêtres très simples, éclairent le chevet.

La nef est bordée par quatre chapelles du côté de l'évangile, et par trois du côté de l'épître ; la deuxième travée étant occupée par la porte. Ces chapelles datent de différentes époques. Les plus anciennes sont celles qui touchent le sanctuaire.

LES MOULINS A GRAINS ET LES MOULINS DRAPIERS A DOUZENS

A Douzens, plusieurs documents désignent des moulins à grains construits avant 1133. Il y a à cette époque au moins trois moulins constituant cette meunerie qui sont de véritables usines destinées à moudre les céréales. La première minoterie n'appartient pas à la Milice, elle a été construite bien avant leur arrivée, le Temple décidera de l'acheter en 1152.

l y avait aussi des moulins drapiers sur le territoire de Douzens, à un endroit bien précis portant le toponyme d'Arrapesac ("Rapasacs ou ad Arrapasacos ou Rapa Sax"). Le nom de cet endroit implanté sur la rive droite de l'Aude n'est pas parvenu jusqu'à nous.

C'est le 8 octobre 1152 que l'on trouve la première mention de ceux-ci, car les templiers acquièrent des droits sur une rive de l'Aude afin d'y installer un grand bief destiné à la digue de leurs moulins.

Additional Hints (Decrypt)

Cnf geèf ybva qh purzva qr ebaqr ...

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)