Utilisation de la cache gagnée lors de la tombola organisée lors de l'évent Géobresse 2019.
Créé en juin 1943, le camp de Cize demeure jusqu'à la fin 1943 au dessus de Chalour sur la falaise dominant le barrage de Cize-Bolozon.
Courant septembre 1943, des émissaires de Romans, Jeanjacquot et Montréal chef du Groupement SUD contactent Chalour, où ils sont reçus avec méfiance, c'est l'échec. Quelques jours plus tard, lors d'une nouvelle entrevue, toute suspicion est levée. Le camp de Cize et son chef Abel Louveau se placent sous l'autorité de Romans.
Les hommes sont répartis en deux sections sous la responsabilité respective de Jo Bondue et Charles Blétel. «Jo » est sous officier de carrière, ancien chef de corps franc de Lattre de Tassigny. Ils sont bien épaulés par Paul Sixdenier, Buffavent, Guillot, Bide, entre autres.
Un groupe d'une dizaine de réfractaires et volontaires de la région de Chatillon sur Chalaronne (certains venant du camp de Catane) rejoignent le camp de Cize en septembre 1943. Ils sont précédés par Edouard Bourret «Brun » chef du secteur de l'A.S. des Dombes. Son activité débordante et son manque de prudence, le font remarquer. Dénoncé à la police, le sous lieutenant Bourret doit quitter son poste de chef de secteur et entrer en clandestinité. Romans le charge d'organiser un sous secteur de Maquis autour du camp de Cize. Il établit son P.C. à Chalour.
Le 23 novembre 1943, Abel et Brun sont victimes de tirs amis lors d’un contrôle à un barrage, le long de la rivière d' Ain, tenu par leurs propres maquisards. Abel meurt sous le coup, Brun est indemne. Une tombe est construite à coté du camp où Abel est inhumé. Bide, Marcel, très affecté par la mort de son compagnon ne peut assurer sa tâche.
Les baraquements ont remplacé les cabanes de branchages. Ils ont été "récupérés" dans des Chantiers de jeunesse.
Ce camp est à l’origine du coup de main sur l’usine du Creusot le 16 décembre 1943.