Le scala
En 1829, la ville de Neufchâteau cherche un architecte pour créer une salle de spectacle : c’est l’architecte départemental F.-A. Grillot qui est choisi. C’est suite à cette demande que le théâtre à l’italienne est construit dans le corps E du couvent de la Congrégation Notre-Dame, rue de la comédie. Claude-Christophe Corroy est chargé des travaux. Pour installer le théâtre, il doit supprimer tous les planchers pour ne conserver que le gros-oeuvre du bâtiment. De 1891 à 1893, une restauration de la salle a été effectuée par l’architecte Grandidier. Couverte d’un plafond de plan elliptique, elle comporte deux balcons dont les appuis sont lourdement chargés d’un décor stuqué d’anges musiciens, de cartouches, de cuirs, de guirlandes florales sur fond de réticulé, alors que les colonnes peintes en faux-marbre qui encadrent les loges au premier plan sont décorées de chutes d’instruments de musique d’instruments de musique d’inspiration académique. Le plafond, réalisé lors de la restauration générale de 1891, est l’oeuvre de Gaston Save, historien et artiste-peintre né à Saint-Dié, auteur de la décoration des théâtres de Saint-Dié, Toul et Bar-le-Duc, ainsi que restaurateur de peintures murales d’églises de la région. L’iconographie s’inscrit dans la tradition du XVIIIème siècle, avec sur le pourtour, des anges musiciens juchés sur des balustrades garnies de vases de fleurs, ou encore assis sur le fronton d’un arc de triomphe chargé de guirlandes. La partie centrale du plafond est occupée par un grand nombre d’angelots sur fond de nuées dont le mouvement contribue à donner de la profondeur à la scène.
Le théâtre est devenu un cinéma jusqu'en 2019.
La municipalité veut lui redonner son usage premier....
Ce bâtiment est accolé au "Couvent de la Congrégation Notre-Dame de Neufchâteau" qui est aussi un ancien couvent et ancien tribunal, protégé des monuments historiques.
Il abrite une école de musique d'où provient la philharmonie de Neufchâteau.