C'est bien par hasard que je suis tombé sur cet extrait d'une lettre de Voltaire à son vieil ami Damilaville :
" « Le Philosophe sans le savoir » mon cher ami, n'est pas, à la vérité, une pièce faite pour être relue, mais bien pour être rejouée. "
Je n'avais jamais entendu parler de cette pièce (comme de l'auteur M-J Sedaine) mais le propos aussi bien que la forme employés m'ont intrigué venant d'un homme, connu certes pour son franc-parler mais aussi sa grande culture, à l'adresse d'un ami aussi cher ! Étaient-ce une leçon, un conseil, un ordre péremptoire, une remarque badine, un jugement de fond ou un simple vœu ? Comme tout un chacun, j'ai donc voulu en savoir plus sur le sujet.
Grand merci Monsieur F-M Arouet, non seulement j'ai dévoré la pièce une première fois mais je l'ai relue à plusieurs reprises. Cette histoire entre un père hostile à toute forme de duel mais qui incite son fils à se battre pour laver son propre honneur et de ce même fils qui veut venger un père d'une insulte qui ne le visait pas spécialement, mérite d'être connue. Plus, il est vrai, pour sa forme inhabituelle et intimiste que par son fond, un peu mince tout de même. Et moi qui pensais naïvement que cette comédie « Le Philosophe sans le savoir », signifiait un philosophe " sans la science des connaissances " (le "savoir") alors qu'il faut comprendre plus simplement qu'" il n'en aurait pas eu conscience " (un M. Jourdain, en somme) !!!
Ne faites surtout pas la même erreur que moi ! Plagiant maladroitement Voltaire, j'oserais dire que cette pièce ne mérite pas d'être seulement lue, mais encore d'être relue (à défaut d'être rejouée de nos jours).
Je compte bien sur votre compréhension
Les coordonnées trouvées ne seront pas tout à fait celles de la boîte mais donneront au checker le plaisir de vous les préciser. Evitez-vous les regrets, vraisemblablement éternels, de les négliger.
