LE SEL DE SALIES DE BEARN…UN TRESOR REGIONAL…
Le sel de Salies de Béarn est naturellement blanc et provient d’une eau de source salée :
La source Reine Jeanne d’ORAAS.
Cette eau, avec 300 g de sel par litre, est aussi salée que l’eau de la Mer Morte et 10 fois plus que l’eau de mer de nos côtes.
Le sel de Salies de Béarn bénéficie d’une réputation mondiale.
UN TRESOR GEOLOGIQUE :
Le sel provient des gaz volcaniques et de l'érosion de la lithosphère par le ruissellement des eaux. Lors de la formation des océans, au début de la longue histoire de la Terre, la vapeur d'eau issue du dégazage de la lithosphère et du bombardement cométaire s'est condensée avec le refroidissement du globe. De par la présence de dioxyde de carbone, les pluies étaient très acides. Celles-ci se seraient chargées de certains éléments chimiques dégazés et ont lessivé la croûte terrestre en dissolvant d'autres minéraux comme le sodium, le magnésium, le calcium, le potassium. L'ensemble de ces éléments constituent le sel de l'eau de mer. Peu réactif avec les minéraux marins, les ions sodium (Na+) se concentrent dans l'eau de mer.
L’origine des sources salines naturelles remonte à plus de 220 millions d’années. A une époque connue sous le nom de Trias supérieur, plus de la moitié de la péninsule ibérique était recouverte par la mer de Téthys.A la fin du Trias (-200 millions d'années) la dislocation de la Pangée (ensemble des terres émergées) provoque l’ouverture d’un golfe marin, situé entre la plaque Ibérique et la plaque Européenne provoquant la pénétration des eaux de la mer Boréale et immergeant l’actuel bassin Aquitain.Sous un climat aride, les processus d’évaporation, de sédimentation et d’inondation successives ont permis le dépot d’une épaisse couche de sel en sous-sol..A la fin du Crétacé, lors de la formation des Pyrénées, d’immenses failles jonchent le sol béarnais. Le sel, plus souple que la roche, se glisse à travers ces fractures et affleure parfois la surface, sous forme de dômes appelés diapirs.Le diapir est une structure naturelle qui se forme lorsqu’un matériau ductile (souple) et de faible densité quitte son emplacement initial, dans les profondeurs, pour remonter vers la surface.
Au fil du temps, les eaux de pluie, peu à peu infiltrées dans le sol, ont dissout la précieuse roche saline en traversant çà et là, les couches supérieures d’argile se chargeant en oligo-éléments et ont permis la formation des sources salines naturelles .C'est dans ce bassin que l'on extrait l'un des sels les plus purs au monde. L'halite ou couramment sel gemme dans le langage minier, est une espèce minérale solide composée de chlorure de sodium (NaCl.). La roche évaporite tendre, très légère, fragile, à la tenacité cassante, à la saveur saline également dénomée halite qui le contient en très grande majorité recelle des traces d iode, brome, fluor, fer, oxygène et silicium. Pure, l'halite est incolore si les cristaux sont bien formés ou blanche. La présence d'impuretées lui donne parfois une couleur grise, jaunatre à rougeatre, brunatre, noire ou encore bleue ou violette.
Ces cristaux d'une blancheur naturelle sont légers comme des flocons de neige.
Ce sel est issu de plaques salines profondes situées sous la chaîne des Pyrénées. Les eaux souterraines s'en imprègnent et la source jaillit à Oraas.
C’est ainsi que naquirent les sources de Salies de Béarn, d’une richesse minérale unique.
Ces eaux salées possèdent de véritables vertus thérapeutiques reconnues pour le traitement de nombreuses affections. Elles sont utilisées dans 3 orientations : la pédiatrie, la gynécologie et la rhumatologie.
UN SEL DE LEGENDE ET DE TRADITION :
IL Y A 3000 ANS…BIEN AVANT LE SANGLIER
Selon une légende remontant au XVIIe et XVIIIe siècle, la ville aurait été construite autour d’une source salée découverte au cours d’une chasse au sanglier.
« Un sanglier, poursuivi, se réfugia dans un marais bourbeux où il fut blessé par les chasseurs. Il alla mourir au loin. On le suivit et on le trouva couvert de cristaux de sel produits par l’évaporation de l’eau du bourbier. C’est à cette découverte que la ville de Salies de Béarn devrait son origine ».
En réalité, les origines de la ville remontent à l’âge de Bronze (- 1500 av J.C.). A cette époque, le sel de Salies de Béarn était déjà extrait par évaporation de l’eau salée dans des pots en céramique découverts lors de fouilles archéologiques.
DURANT L’ANTIQUITE…
Au début de l’Antiquité, un vase de forme nouvelle apparaît. La technique d’évaporation évolue avec ce nouvel outil.
Peu à peu, les hommes se regroupent autour de la « Houn Salade », la fontaine salée d’où la précieuse eau jaillit naturellement.
Le sel, sans doute échangé contre d’autres biens, était acheminé le long du piémont Pyrénéen par le « Cami Salié » qui partait de Salies de Béarn vers Toulouse.
AU MOYEN ÂGE
Au début du haut Moyen Âge, une nouvelle technique de fabrication du sel aurait vu le jour. Il s’agit de l’utilisation de la poêle à sel métallique. Beaucoup plus productive que les vases d’argile, elle permet de produire de plus grandes quantités de sel.
Plus qu’une monnaie d’échange, le sel était une véritable richesse et attirait la convoitise des étrangers et des souverains.
En réalité, le sel est un véritable élément de survie. Il permet la conservation des produits carnés et laitiers. Il garantit une alimentation abondante durant les périodes difficiles.
C’est ainsi qu’en Sud-Ouest, sont nés le jambon de Bayonne, les confits de porcs, saucisses sèches, poitrines sèches, confits de canard et fromage des Pyrénées.
Pour protéger leur précieuse fontaine, les habitants de Salies de Béarn, écrivent en 1587 le Règlement de la Fontaine Salée.
Ce règlement comporte 9 articles, organise la répartition de l’eau salée entre « les voisins » : droit du sol et droit du sang, le prélèvement de l’eau n’est autorisé qu’aux familles salisiennes et transmis de génération en génération sous certaines conditions.
Après plus de quatre siècles, c’est encore ce règlement qui régit la répartition des revenus tirés de l’eau salée et la transmission de l’héritage de cette propriété collective dont bénéficient les descendants des Salisiens du XVIe siècle : les Part-Prenants.
Jusqu’au 19e siècle, l’eau de la Fontaine Salée était exploitée par de petits fabricants de sel. La loi sur le sel du 1er juin 1840 impose de préserver la fabrication du sel des sites produisant au moins 500 T par an.
C’est ainsi que la saline de Salies de Béarn fut construite en 1842, à l’emplacement du pavillon Saleys actuel. L’usine reprend à grande échelle les éléments de la production artisanale jusqu’alors pratiquée.
AU XIXe SIECLE
Ravagée lors d’un incendie en 1888, elle fut remplacée par une seconde saline, construite au quartier du Herre, qui demeure encore en activité aujourd’hui.
Elle fut cependant rénovée plusieurs fois, et bénéficia de plusieurs avancées technologiques : chauffage au bois des forêts locales, chauffage à la vapeur d’eau, chauffage électrique.
SALIES DE BEARN, VILLE THERMALE
Au XIXe siècle, le sel de Salies de Béarn est concurrencé par le sel de mer, meilleur marché.
Les résultats positifs quant à l’effet curatif des eaux de Salies de Béarn, poussent les Part-Prenants à explorer la voie du thermalisme afin de valoriser leur précieuse eau.
En 1857, l’Académie de Médecine délivre l’autorisation d’utiliser l’eau de la source de Bayaà pour les soins médicaux. En 1891, cette autorisation est également accordée pour l’eau de la source salée Reine Jeanne d’Oraas.
Le premier établissement thermal est construit dans l’enceinte de la saline en 1857. Il permet la production conjointe de sel alimentaire, de sels thermaux et des eaux mères utilisés pour les Thermes.
Les indications thérapeutiques sont nombreuses. Le docteur Jean-Brice Coustalé de Larroque, médecin de l’empereur Napoléon III, attire une clientèle parisienne aisée. Il contribue ainsi à la notoriété de la station thermale.
Au XIXe siècle, Salies de Béarn bénéficie de l’avènement d’une médecine nouvelle : la cure thermale.
« Salies de Béarn, la santé par le sel », fut le slogan que l’on retrouvait sur les affiches du métro parisien dans les années 1900.
UN SEL DE SOURCE….
LA SOURCE : REINE JEANNE D’ORAAS
De nos jours l’eau de source salée de la place du Bayaà à Salies de Béarn n’est plus utilisée. C’est la source Reine Jeanne d’Oraàs qui alimente la saline de Salies de Béarn.
En effet, le sel de Salies de Béarn est extrait à partir de l’eau de la source Reine Jeanne d’Oraàs. Découverte en 1830, elle fut d’abord exploitée par la Compagnie Thore puis devint la propriété des Parts-Prenants de la Fontaine Salée de Salies de Béarn.
Au-delà de sa remarquable concentration en chlorure de sodium, l’eau de la source Reine-Jeanne d’Oraàs contient au total plus de 26 minéraux et oligo-éléments.
Parmi eux, on retrouve notamment les principaux éléments indispensables u bon fonctionnement de notre organisme comme le chlore, le calcium, le potassium, le magnésium, le manganèse, le zinc, le vanadium, le cuivre, le fer, etc…
L’EVAPORATION DE L’EAU SALEE : UN SAVOIR FAIRE ANCESTRAL
Même si la saline a bénéficié des avancées technologiques tout au long de l’histoire, la technologie d’extraction du sel demeure la cristallisation par évaporation de l’eau
Directement prélevée de la source Reine Jeanne d’Oraàs, l’eau est amenée à la saline par une conduite de 8 km de long.
Elle est ensuite lentement chauffée dans une poêle à sel : sous l’effet de la chaleur, l’eau s’évapore et le sel cristallise.
Crypte de la source salée du Bayaà
UN SEL RECONNU : L’INDICATION GEOGRAPHIQUE PROTEGEE (IGP)
L’Indication Géographique Protégée (IGP) « Sel de Salies de Béarn » a été enregistrée par la Communauté Européenne en date du 1er juin 2016 et publiée au JOCE du 14 juin 2016.
Cette IGP témoigne des spécificités du sel de Salies de Béarn (tant au niveau des techniques de production que de ses caractéristiques) et de leur lien avec l’aire géographique de production.
Elle garantit au consommateur la qualité et l’origine du sel, dont les règles d’élaboration sont spécifiées dans un cahier des charges homologué par la Communauté Européenne.
Le respect de ce cahier des charges fait l’objet d’une procédure de contrôle, mise en oeuvre par un organisme indépendant agréé par l’INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité).
Pour valider la cache il vous faudra répondre aux questions suivantes:
1) Comment s'appellent les dômes formés par le sel lorsqu'il affleure la surface?
2) Entre quelles plaques l'ouverture d'un golf marin a permis la pénétration des eaux de la mer Boréale, immergeant l'actuel bassin Aquitain?
3) Quel est le nom de la source qui alimente la saline de Salies de Béarn?
4) Combien de minéraux et oligo-éléments, l'eau de la source contient elle au total?
5) Sur place, sur quoi repose l'animal ? Quelle est sa couleur et pourquoi ? Prenez obligatoirement en photo la fontaine avec les coordonnées GPS et votre pseudo que vous publierez sur le log.
Loguez cette cache "Found it" et envoyez-moi vos propositions de réponses via la messagerie geocaching.com (Message Center), je vous contacterai en cas de problème.
BEARN SALIES SALT ... A REGIONAL TREASURE ...
Salies de Béarn salt is naturally white and comes from salty spring water:
The source Queen Jeanne of ORAAS.
This water, with 300 g of salt per liter, is as salty as the water of the Dead Sea and 10 times more than the sea water of our coasts.
The salt of Salies de Béarn enjoys a worldwide reputation.
A GEOLOGICAL TREASURE:
The salt comes from volcanic gases and erosion of the lithosphere by water runoff. During the formation of the oceans, at the beginning of the long history of the Earth, the water vapor resulting from the degassing of the lithosphere and the cometary bombardment condensed with the cooling of the globe. Due to the presence of carbon dioxide, the rains were very acidic. These would have been responsible for some degassed chemical elements and leached the earth's crust by dissolving other minerals such as sodium, magnesium, calcium, potassium. All of these elements constitute the salt of seawater. Sodium ions (Na +) are not very reactive with marine minerals and are concentrated in seawater. The origin of natural salt springs dates back more than 220 million years. At a time known as the Upper Triassic, more than half of the Iberian Peninsula was covered by the Tethys Sea. At the end of the Triassic (-200 million years ago) the dislocation of the Pangea (all lands emerged ) causes the opening of a marine gulf, located between the Iberian plate and the European plate causing the penetration of the waters of the Boreal Sea and immersing the current Aquitaine Basin.In an arid climate, the processes of evaporation, sedimentation and successive floods have allowed the deposit of a thick layer of salt in the basement..At the end of the Cretaceous, during the formation of the Pyrenees, huge faults litter the soil Béarn. The salt, softer than the rock, slips through these fractures and is sometimes exposed to the surface, in the form of domes called diapirs.The diapir is a natural structure that forms when a ductile (flexible) and low-density material leaves its initial location, in the depths, to go up to the surface.
Over time, the rainwater, gradually infiltrated into the ground, dissolved the precious saline rock by crossing here and there, the upper layers of clay loading with trace elements and allowed the formation of the saline springs It is in this basin that one of the purest salts in the world is extracted. Halite, or commonly rock salt in mining language, is a solid mineral species composed of sodium chloride (NaCl). The rock evaporates soft, very light, fragile, with a brittle tenacity, with the saline taste also denominated halite which contains it in the great majority conceals traces of iodine, bromine, fluorine, iron, oxygen and silicon. Pure, halite is colorless if the crystals are well formed or white. The presence of impurities sometimes gives it a gray color, yellowish to red, brownish, black or blue or purple. These crystals of a natural whiteness are light as snowflakes. This salt comes from deep saline slabs located under the Pyrenees. The groundwater is impregnated and the spring gushes to Oraas. This is how the sources of Salies de Béarn, of unique mineral wealth, were born. These salty waters have real therapeutic virtues recognized for the treatment of many ailments. They are used in 3 orientations: pediatrics, gynecology and rheumatology.
A SALT OF LEGEND AND TRADITION:
3000 YEARS AGO ... BEFORE THE BOAR
According to a legend dating back to the 17th and 18th centuries, the city was built around a salt spring discovered during a boar hunt. "A boar, pursued, took refuge in a muddy marsh where he was wounded by the hunters. He went to die far away. He was followed and found covered with salt crystals produced by the evaporation of the water from the mire. It is to this discovery that the city of Salies de Béarn should have its origin ". In reality, the origins of the city go back to the Bronze Age (- 1500 BC). At that time, salt from Salies de Béarn was already extracted by evaporation of salt water in ceramic pots discovered during archaeological excavations.
DURING ANTIQUITY ...
At the beginning of Antiquity, a vase of new form appears. The evaporation technique is evolving with this new tool. Little by little, the men gather around the "Houn Salade", the salty fountain where the precious water gushes naturally. The salt, probably exchanged for other goods, was transported along the Pyrenean foothills by the "Cami Salié" which went from Salies de Béarn to Toulouse.
AT THE MIDDLE AGES
At the beginning of the early Middle Ages, a new technique of salt making would have emerged. This is the use of the metal salt pan. Much more productive than clay vases, it makes it possible to produce larger quantities of salt. More than a currency of exchange, salt was a real wealth and attracted the greed of foreigners and sovereigns. In reality, salt is a real element of survival. It allows the preservation of meat and dairy products. It guarantees abundant nutrition during difficult periods. Thus, in the south-west, Bayonne ham, pig confits, dry sausages, dried breasts, duck confit and Pyrenean cheese were born. To protect their precious fountain, the inhabitants of Salies de Béarn wrote in 1587 the Regulation of the Salt Fountain. This regulation contains 9 articles, organizes the distribution of salt water between "the neighbors" : right of the soil and right of the blood, the water sampling is authorized only to the Salisian families and transmitted from generation to generation certain conditions. After more than four centuries, it is still this regulation that governs the distribution of income from salt water and the inheritance of this collective property that benefits the descendants of the Salisians of the sixteenth century: the Part-Prenants. Until the 19th century, the water of the Salt Fountain was exploited by small manufacturers of salt. The Salt Act of June 1, 1840, requires the preservation of salt production from sites producing at least 500 tons per year. Thus the saline of Salies de Béarn was built in 1842, on the site of the current Saleys pavilion. The factory takes up on a large scale the elements of artisanal production hitherto practiced.
IN THE XIX CENTURY
Ravaged during a fire in 1888, it was replaced by a second saline, built in the district of Herre, which still remains active today. However, it was renovated several times, and benefited from several technological advances: wood heating local forests, steam heating, electric heating.
SALIES DE BEARN, THERMAL CITY
In the nineteenth century, Salies de Béarn salt is competing with sea salt, cheaper. The positive results on the curative effect of the waters of Salies de Béarn, push the Part-Prenants to explore the path of hydrotherapy in order to value their precious water. In 1857, the Academy of Medicine issued the authorization to use water from the Bayaà spring for medical care. In 1891, this authorization is also granted for the water of the salty spring Reine Jeanne d'Oraas. The first spa was built in the salt works in 1857. It allows the joint production of food salt, thermal salts and mother liquors used for thermal baths. Therapeutic indications are numerous. Dr. Jean-Brice Coustalé Larroque, doctor of the Emperor Napoleon III, attracts a wealthy Parisian clientele. It contributes to the reputation of the spa. In the 19th century, Salies de Béarn benefited from the advent of a new medicine: the spa treatment. "Salies de Béarn, health by salt", was the slogan that was found on the posters of the Paris metro in the 1900s.
A SALT OF SOURCE ....
THE SOURCE: QUEEN JEANNE OF ORAAS
Nowadays salty spring water from the Bayaà square in Salies de Béarn is no longer used. It is the source Reine Jeanne d'Oraàs who feeds the saline of Salies de Béarn. Indeed, Salies de Béarn salt is extracted from the water of the source Reine Jeanne d'Oraàs. Discovered in 1830, it was first exploited by the Thore Company and then became the property of the Shareholders of the Salt Fountain of Salies de Béarn.
Beyond its remarkable concentration of sodium chloride, the water of the Reine-Jeanne d'Oraàs spring contains a total of more than 26 minerals and trace elements. Among them, we find in particular the main elements essential to the proper functioning of our organism such as chlorine, calcium, potassium, magnesium, manganese, zinc, vanadium, copper, iron, etc ...
THE EVAPORATION OF SALEE WATER: ANCESTRAL KNOW-HOW
Although saline has benefited from technological advances throughout history, the technology of salt extraction remains the crystallization by evaporation of water Directly taken from the source Reine Jeanne d'Oraàs, the water is brought to the saline by an 8 km long pipe. It is then slowly heated in a salt pan: under the effect of the heat, the water evaporates and the salt crystallizes. Crypt of the salty spring of Bayaà Salt stove.
RECOGNIZED SALT: PROTECTED GEOGRAPHICAL INDICATION (PGI)
The Protected Geographical Indication (PGI) "salt Salies de Béarn" was registered by the European Community on June 1, 2016 and published in the JOCE of June 14, 2016. This PGI shows the specificities of Salies de Béarn salt (both in terms of production techniques and its characteristics) and their link with the geographical area of production. It guarantees to the consumer the quality and origin of the salt, the rules of which are specified in specifications approved by the European Community. Compliance with these specifications is the subject of a control procedure, implemented by an independent body approved by INAO (National Institute of Origin and Quality).
To validate the cache you will need to answer the following questions:
1) What are the names of the domes formed by the salt when it is flush with the surface?
2) Between which plates the opening of a marine golf course allowed the penetration of the waters of the Boreal Sea, immersing the current Aquitaine Basin?
3) What is the name of the source that feeds Salies de Béarn salt works?
4) How many minerals and trace elements does the source water contain in total?
5) On the spot, what is the animal based on? What is its color and why? Take a picture of the fountain with the GPS coordinates and your nickname that you will post on the log.
Log this cache "Found it" and send me your response proposals via messaging geocaching.com (Message Center), and I will contact you in case of problems.
LLEVAR SAL SAL ... UN TESORO REGIONAL ...
La sal de Salies de Béarn es naturalmente blanca y proviene del agua salada de manantial:
La fuente Reina Jeanne de ORAAS.
Esta agua, con 300 g de sal por litro, es tan salada como el agua del Mar Muerto y 10 veces más que el agua de mar de nuestras costas.
La sal de Salies de Béarn goza de una reputación mundial.
UN TESORO GEOLÓGICO :
La sal proviene de gases volcánicos y la erosión de la litosfera por la escorrentía del agua. Durante la formación de los océanos, al comienzo de la larga historia de la Tierra, el vapor de agua resultante de la desgasificación de la litosfera y el bombardeo cometario se condensó con el enfriamiento del globo. Debido a la presencia de dióxido de carbono, las lluvias fueron muy ácidas. Estos habrían sido responsables de algunos elementos químicos desgasificados y lixiviado la corteza terrestre al disolver otros minerales como sodio, magnesio, calcio, potasio. Todos estos elementos constituyen la sal del agua de mar.Los iones de sodio (Na +) no son muy reactivos con los minerales marinos y se concentran en el agua de mar. El origen de los manantiales de sal naturales se remonta a más de 220 millones de años. En un momento conocido como el Triásico Superior, más de la mitad de la Península Ibérica estaba cubierta por el Mar de Tetis. Al final del Triásico (hace 200 millones de años), la dislocación del Pangea (surgieron todas las tierras). ) provoca la apertura de un golfo marino, ubicado entre la placa ibérica y la placa europea, provocando la penetración de las aguas del mar Boreal y sumergiendo la actual cuenca de Aquitania. En un clima árido, los procesos de evaporación, sedimentación y las sucesivas inundaciones han permitido el depósito de una gruesa capa de sal en el sótano. Al final del Cretáceo, durante la formación de los Pirineos, enormes fallas ensucian el suelo de Béarn. La sal, más suave que la roca, se desliza a través de estas fracturas y a veces se expone a la superficie, en forma de cúpulas llamadas diapiros. El diapir es una estructura natural que se forma cuando sale un material dúctil (flexible) y de baja densidad. su ubicación inicial, en las profundidades, para subir a la superficie.
Con el tiempo, el agua de lluvia, infiltrada gradualmente en el suelo, disolvió la preciosa roca salina cruzando aquí y allá, las capas superiores de arcilla se cargaron con oligoelementos y permitió la formación de manantiales salinos. Es en esta cuenca donde se extrae una de las sales más puras del mundo. La halita, o comúnmente sal de roca en lenguaje minero, es una especie mineral sólida compuesta de cloruro de sodio (NaCl). La roca se evapora suave, muy ligera, frágil, con una tenacidad frágil, con el sabor salino también denominado halita, que en su gran mayoría oculta trazas de yodo, bromo, flúor, hierro, oxígeno y silicio. Pura, la halita es incolora si los cristales están bien formados o son blancos. La presencia de impurezas a veces le da un color gris, amarillento a rojo, marrón, negro o azul o púrpura. Estos cristales de una blancura natural son ligeros como los copos de nieve. Esta sal proviene de losas salinas profundas ubicadas debajo de los Pirineos. El agua subterránea está impregnada y la primavera brota a Oraas. Así nacieron las fuentes de Salies de Béarn, de riqueza mineral única. Estas aguas saladas tienen virtudes terapéuticas reales reconocidas para el tratamiento de muchas dolencias. Se utilizan en 3 orientaciones: pediatría, ginecología y reumatología.
UNA SAL DE LEYENDA Y TRADICIÓN:
Hace 3000 años ... antes del jabalí
Según una leyenda que data de los siglos XVII y XVIII, la ciudad fue construida alrededor de un manantial de sal descubierto durante una cacería de jabalíes. "Un jabalí, perseguido, se refugió en un pantano fangoso donde fue herido por los cazadores. Se fue a morir muy lejos. Fue seguido y encontrado cubierto con cristales de sal producidos por la evaporación del agua del lodo. Es a este descubrimiento que la ciudad de Salies de Béarn debe tener su origen ". En realidad, los orígenes de la ciudad se remontan a la Edad del Bronce (- 1500 a. C.). En ese momento, la sal de Salies de Béarn ya se extraía por evaporación del agua salada en vasijas de cerámica descubiertas durante las excavaciones arqueológicas.
DURANTE LA ANTIGÜEDAD ...
Al comienzo de la antigüedad, aparece un jarrón de nueva forma. La técnica de evaporación está evolucionando con esta nueva herramienta. Poco a poco, los hombres se reúnen alrededor de la "Houn Salade", la fuente salada donde el agua preciosa brota naturalmente. La sal, probablemente intercambiada por otros bienes, fue transportada a lo largo de las estribaciones pirenaicas por el "Cami Salié" que fue de Salies de Béarn a Toulouse.
EN LA EDAD MEDIA
A principios de la Edad Media, habría surgido una nueva técnica de fabricación de sal. Este es el uso de la sal de metal. Mucho más productivo que los jarrones de arcilla, permite producir grandes cantidades de sal. Más que una moneda de cambio, la sal era una riqueza real y atraía la codicia de los extranjeros y los soberanos. En realidad, la sal es un elemento real de supervivencia. Permite la conservación de carne y productos lácteos. Garantiza una nutrición abundante durante los períodos difíciles. Así, en el suroeste, nacieron el jamón de Bayona, los confites de cerdo, las salchichas secas, las pechugas secas, el confite de pato y el queso pirenaico. Para proteger su preciosa fuente, los habitantes de Salies de Béarn escribieron en 1587 el Reglamento de la Fuente de Sal. Este reglamento contiene 9 artículos, organiza la distribución de agua salada entre "los vecinos": derecho del suelo y derecho de la sangre, el muestreo de agua está autorizado solo a las familias salisianas y se transmite de generación en generación. ciertas condiciones Después de más de cuatro siglos, sigue siendo esta regulación la que gobierna la distribución del ingreso del agua salada y la herencia de esta propiedad colectiva que beneficia a los descendientes de los salisinos del siglo XVI: los prenatales. Hasta el siglo XIX, el agua de la Fuente de sal era explotada por pequeños fabricantes de sal. La Ley de sal del 1 de junio de 1840 requiere la preservación de la producción de sal de los sitios que producen al menos 500 toneladas por año. Así, la solución salina de Salies de Béarn se construyó en 1842, en el sitio del actual pabellón de Saleys. La fábrica retoma a gran escala los elementos de producción artesanal practicados hasta ahora.
EN EL SIGLO XIX
Devastado durante un incendio en 1888, fue reemplazado por una segunda solución salina, construida en el distrito de Herre, que aún permanece activa en la actualidad. Sin embargo, fue renovado varias veces y se benefició de varios avances tecnológicos: calefacción de leña en los bosques locales, calefacción de vapor, calefacción eléctrica.
SALIES DE BEARN, CIUDAD TÉRMICA
En el siglo XIX, la sal de Salies de Béarn compite con la sal marina, más barata. Los resultados positivos sobre el efecto curativo de las aguas de Salies de Béarn, empujan a los Part-Prenants a explorar el camino de la hidroterapia para valorar su preciosa agua. En 1857, la Academia de Medicina emitió la autorización para usar agua del manantial de Bayaà para atención médica. En 1891, esta autorización también se otorga para el agua del manantial salado Reine Jeanne d'Oraas. El primer spa se construyó en las salinas en 1857. Permite la producción conjunta de sal alimenticia, sales térmicas y licores madre utilizados para baños termales. Las indicaciones terapéuticas son numerosas. El Dr. Jean-Brice Coustalé Larroque, doctor del emperador Napoleón III, atrae a una clientela parisina adinerada. Contribuye a la reputación del spa. En el siglo XIX, Salies de Béarn se benefició del advenimiento de una nueva medicina: el tratamiento de spa. "Salies de Béarn, salud por sal", fue el eslogan que se encontró en los carteles del metro de París en la década de 1900.
UNA SAL DE FUENTE ...
LA FUENTE: REINA JEANNE DE ORAAS
Hoy en día ya no se usa agua salada de manantial de la plaza Bayaà en Salies de Béarn. Es la fuente Reine Jeanne d'Oraàs quien alimenta la solución salina de Salies de Béarn. De hecho, la sal de Salies de Béarn se extrae del agua de la fuente Reine Jeanne d'Oraàs. Descubierto en 1830, fue explotado por primera vez por la Compañía Thore y luego se convirtió en propiedad de los Accionistas de la Fuente de Sal de Salies de Béarn.
Más allá de su notable concentración de cloruro de sodio, el agua del manantial Reine-Jeanne d'Oraàs contiene un total de más de 26 minerales y oligoelementos. Entre ellos, encontramos en particular los principales elementos esenciales para el buen funcionamiento de nuestro organismo como el cloro, calcio, potasio, magnesio, manganeso, zinc, vanadio, cobre, hierro, etc.
LA EVAPORACIÓN DEL AGUA SALEE: CONOCIMIENTO ANCESTRAL
Aunque la solución salina se ha beneficiado de los avances tecnológicos a lo largo de la historia, la tecnología de extracción de sal sigue siendo la cristalización por evaporación del agua. Directamente tomado de la fuente Reine Jeanne d'Oraàs, el agua es llevada a la solución salina por una tubería de 8 km de largo. Luego se calienta lentamente en una sartén: bajo el efecto del calor, el agua se evapora y la sal se cristaliza. Cripta de la fuente salada de Bayaà
SAL RECONOCIDA: INDICACIÓN GEOGRÁFICA PROTEGIDA (IGP)
La Indicación Geográfica Protegida (IGP) "Sal Salies de Béarn" fue registrada por la Comunidad Europea el 1 de junio de 2016 y publicada en la JOCE del 14 de junio de 2016. Esta IGP muestra las especificidades de la sal de Salies de Béarn (tanto en términos de técnicas de producción como de sus características) y su vínculo con el área geográfica de producción. Garantiza al consumidor la calidad y el origen de la sal, cuyas normas se especifican en las especificaciones aprobadas por la Comunidad Europea. El cumplimiento de estas especificaciones es objeto de un procedimiento de control, implementado por un organismo independiente aprobado por INAO (Instituto Nacional de Origen y Calidad).
Para validar el caché, deberá responder las siguientes preguntas:
1) ¿Cuáles son los nombres de las cúpulas formadas por la sal cuando está al ras con la superficie?
2) ¿Entre qué placas la apertura de un campo de golf marino permitió la penetración de las aguas del Mar Boreal, sumergiendo la actual Cuenca de Aquitania?
3) ¿Cuál es el nombre de la fuente que alimenta las salinas de Salies de Béarn?
4) ¿Cuántos minerales y oligoelementos contiene la fuente de agua en total?
5) En el acto, ¿en qué se basa el animal? ¿Cuál es su color y por qué? Tome una fotografía de la fuente con las coordenadas GPS y su apodo que publicará en el registro.
Registre este caché "Lo encontré" y envíeme sus propuestas de respuesta a través de mensajería geocaching.com (Centro de mensajes), y me pondré en contacto con usted en caso de problemas.
Un petit souvenir...
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