Chambéry est au XIXe siècle une ville de passage, une capitale administrative où se côtoient hôpitaux, établissements scolaires et religieux. Son urbanisme connait de nombreuses modifications notamment avec la création successive de casernes d’infanterie et de cavalerie.
La consommation d’eau des Chambériens va augmenter au fil du développement de la ville, de son activité économique et industrielle et de l’amélioration de l’hygiène après l’épidémie de choléra de 1875. La recherche en eau est capitale.
L’eau potable distribuée actuellement à Grand Chambéry provient de 2 types de ressources :
Les puits, ouvrages plus ou moins importants et profonds, aménagés dans le sol et équipés de pompes de prélèvement , qui permettent de mobiliser l’eau des nappes phréatiques. L'eau potable est distribuée sans traitement particulier. Afin de garantir sa qualité, elle peut être exceptionnellement soumise à des traitements.
Les sources, qui représentent la résurgence de l’eau stockée dans les systèmes aquifères fissurés des massifs des Bauges, de la Chartreuse et de l’Epine. Des traitements adaptés à la nature de l'eau brute prélevée dans le milieu naturel (filtration, désinfection par rayonnement ultraviolet, chloration) garantissent la qualité de l'eau potable.
Les captages (ouvrages maçonnés construits sur les sources) permettent de prélever l’eau pour l’acheminer vers les réservoirs et les systèmes de traitement, via des conduites d’adduction.

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