Toujours dans le thème de "l'autre promenade de l'aqueduc", sur le parcours se trouve encore quelques "épures" faites au crayon à mine ou à la sanguine laissées en témoignage par des carriers ou d'autres visiteurs du 19 ème siècle.
Malheureusement les grafittis et les bombages actuels faits sans discernement les font disparaître progessivement. Celle-ci encore bien conservée est datée de 1851 - 1860 ORDONNEAU avec l'évocation de pays.
Ce n'etait pas l'écrivain Bernard Ordonneau car trop jeune à cette époque.
Etait-ce un carrier, un ancien zouave ou un ancien "Turcos" surnom des tirailleurs indigènes algériens avec l'évocation de ses campagnes? personne ne le saura jamais mais on peut tout imaginer.
Trois bataillons de Tirailleurs Indigènes sont créés par l'ordonnance du 7 décembre 1841 pour accueillir les indigènes au moment où les Zouaves deviennent un corps à recrutement exclusivement français.
"Le surnom de « Turcos » a été donné aux Tirailleurs algériens lors de la guerre de Crimée par les Russes qui les avaient pris pour des Turcs. Parfois, il est utilisé en reprenant le terme espagnol, à propos d'Amérique latine (de Cuba à l'Argentine) pour désigner les descendants des immigrés de l'ex-empire ottoman, Syriens et Libanais."
PS : pas de photos de la boite SVP