Pour cette série de cache je vous invite à faire un tour dans les bois à la limite des communes de Lapte et Tence à la découverte de la croix et du sarcophage de Sainte-Marguerite de la Seauve. Ce sarcophage, toujours rempli d'eau, était autrefois utilisé pour baigner les enfants et leur donner ainsi la bonne santé.
Cette balade est dans une forêt reculé avec une connexion limitée… Pensez à ENREGISTRER les caches avant votre départ.
ITINÉRAIRE : La 1re cache se trouve proche de l’espace de stationnement. Si vous n'êtes pas garé, garez-vous ici et continuez votre balade par le chemin se trouvant sur la droite. Traverser la rivière et aux deuxièmes virages à gauche : HALTE ! Vous devez emprunter un petit passage secret qui se trouve dans un virage à gauche, vous passerez entre deux arbres qui cachent un escalier improvisé. La 2ième cache se trouve ici ! À partir de là suivez les traces que vous trouvez ! Vous pouvez remarquer que certains arbres sont marqués d’une flèche bleue qui indique la direction du sarcophage, c’est en réalité le hors circuit, PR 99, dit du Sauze, à partir du village de Brossettes. Suivez ces arbres, ils vous feront passer par un petit sentier entouré de genêts qui se trouve sur la gauche du bois. Une fois le petit chemin encombré de genets franchi vous arrivez dans une forêt, regardez sur votre droite, un arbre avec un marquage bleu vous indique de grimper sur le petit dôme, le tombeau se trouve là-haut (cache n°3) ! Pour le retour, reprenez le même chemin que pour l’aller, vous éviterez ainsi de vous perdre où de faire des détours ! Bonne balade et bonne découverte mystérieuse…
(Qui était Sainte-Marguerite de La Séauve ?
Les historiens s'accordent pour dire qu'elle s'appelait Marguerite Langlois. Était-elle d'origine anglaise ou française ?... On ne le sait pas. Elle est née dans la seconde moitié du XIIe siècle et vécut jusqu'à un âge avancé pour l’époque. Nous savons qu'elle remplissait la fonction de sacristaine, charge importante, dans le couvent de La Séauve. Sa réputation de sainteté était telle, de son vivant, qu'elle reçut la visite de l'archevêque de Lyon et de l'évêque du Puy.
D'après la légende, elle fut atteinte d'une grave maladie. Couverte de plaies purulentes, elle dut quitter l'abbaye où sa présence apparaissait comme un danger pour la communauté. Mise à la porte, elle se retrouva dehors et tandis qu'elle gravissait péniblement la colline voisine, survint un terrible orage.
Miraculeusement enveloppée de lumière, Marguerite arriva à une source et fut soudain guérie.
La ferveur populaire en fit une sainte. Elle ne serait retournée à l'abbaye qu'un an plus tard. Durant cette période, elle aurait travaillé chez les paysans, apportant la prospérité dans les fermes et guérissant les malades. Ce séjour, hors du cloître, explique peut-être le culte que l'on a encore pour elle dans toute la région. Marguerite fut à nouveau admise dans la communauté où elle donna, jusqu'à sa mort, l'exemple des plus hautes vertus.
Son corps a reposé jusqu'aux destructions révolutionnaires, dans un tombeau de marbre, à droite du maître-autel, dans l'abbatiale qui a été détruite à la fin du XVIle siècle. Actuellement, une chapelle, derrière l'abbaye de La Séauve-sur-Semène, et, un peu plus haut, dans le vallon, deux petits édifices, sur l'emplacement de l'ancienne et nouvelle source, perpétuent, à La Séauve, le souvenir de sainte Marguerite. On trouve aussi, en plusieurs endroits, des traces de la dévotion populaire à son égard :
un oratoire au Pont de l'Enceinte à Grazac, des tableaux dans l'église de Saint-Maurice-de-Lignon et bien sûr, une croix et un sarcophage que vous pourrez découvrir à la 7e cache !
Bien que des démarches aient été entreprises en 1626, 1857 et 1870, Marguerite Langlois n'est ni sainte, ni bienheureuse. Faute de documentations suffisamment étayées, celles-ci échouèrent, mais la réponse de Rome ne fut jamais une fin de non-recevoir.")