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L'HOPITAL DE ROANNE 1 Traditional Geocache

Hidden : 8/17/2019
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


L'hôpital de Roanne

Endroit que tout géocacheur voudrait eviter je pense , l'hôpital de Roanne a un grand historique car en 2017 il a fêté ses 700 ans !

 

1317 : un premier établissement d’accueil à Roanne

Les premières traces d’un établissement d’accueil et de soins à Roanne remontent à 1317. Une petite maison, dénommée « la Frarie », fait alors office de lieu d’accueil pour les pauvres, pour les prêtres et religieux de passage et pour les malades. Cette maison, composée de trois chambres – une pour les personnes chargées de la garde et des soins, une pour les pauvres et les visiteurs de passage, une pour les malades -, était administrée par deux recteurs nommés par une assemblée de notables. Les moyens sont particulièrement limités, et la précarité de cette situation nécessite un appel permanent à la charité.

 

En 1575, il est fait appel aux religieux pour s’occuper de la Frarie. En 1577, ceux-ci déménagent pour une demeure plus vaste, sur le site de l’ancienne chapelle.

En 1622, un édit de Louis XIV demande la création, dans chaque cité importante du royaume de France, d’un hôtel-Dieu et d’un hospice pour y recevoir et y enfermer les pauvres, les vieillards, les vagabonds et les orphelins.

 

1638 : un don décisif d’Antoine DUGILBERTÈS

En 1629, l’archidiacre et comte de l’église de Saint-Jean de Lyon, Antoine DUGILBERTÈS, fait don du bâtiment des Pères Capucins qui comprend une chapelle et les bâtiments du cloître. L’acte dressé en 1638 par le notaire royal prenant acte de la donation permet de penser que le bâtiment le plus au nord, appelé « communauté », ainsi qu’une partie de la chapelle datent de 1577.

L’hôpital et l’hôtel-Dieu se marient

En 1664, les recteurs de l’hôtel-Dieu de Roanne, dont l’intégrité et la gestion font l’objet de vives critiques, décident d’en confier la direction à des religieuses. Mais en dépit des engagements de l’archevêque, en 1668, les sœurs ne sont toujours pas là. Pour ne pas laisser les pauvres et les malades sans assistance, trois femmes décident d’entrer au service de l’hôtel-Dieu, dont l’une restera comme une grande figure de l’histoire hospitalière roannaise : Jeanne de la Mure, qui consacrera tout son temps et sa fortune à aider les pauvres et les malades de Roanne.

Le 24 octobre 1683, le bailly de la ville demande la création d’un hôpital général à côté de l’hôtel-Dieu. Il obtient l’accord des recteurs de l’hôtel-Dieu puisque les deux établissements vont être fusionnés. Aux côtés de jeanne de la Mure, cinq femmes s’occupent des pensionnaires : une dizaine de malades, trente-quatre enfants abandonnés ou orphelins.

Les dernières années du XVIIème siècle et les premières du XVIIIème sont extrêmement difficiles à Roanne ; de vagues de froid exceptionnelles en crues détruisant les récoltes, les périodes famines se succèdent. Les pauvres et les malades sollicitent beaucoup l’hôpital, dont les moyens sont de plus en plus restreints. Certains membres du personnel sont bénévoles ou n’ont pas de salaire fixe. Les caisses de l’hôpital étant vides, la rémunération en nature est la règle.

L’année 1719 marque un tournant dans l’histoire hospitalière roannaise. Alors que l’hôpital est ruiné et que les sœurs défuntes ne sont pas remplacées, l’archiprêtre de Roanne, Louis VIALLET de la TOURNELLE, décide en accord avec les administrateurs de l’hôpital de faire appel à des sœurs Augustines. Fondées à Paris en 1628, les Hospitalières de la Charité Notre Dame de l’Ordre de Saint-Augustin se développent rapidement et viennent à l’appel des administrations hospitalières prendre la charge de la destinée des hôpitaux.

Trois religieuses arrivent le 21 mars 1719 ; leur nombre ne cessera de croître pour atteindre 21 sœurs en 1913. Les douze dernières sœurs ne Augustines ne quitteront officiellement le centre hospitalier de Roanne que le 17 juillet 1992.

1743 : acte de naissance officiel de l’hôpital de Roanne

 

Sollicitée dès 1720 par une lettre adressée à Louis XV afin de pouvoir disposer de moyens plus importants, et qui rappelle opportunément que les troupes royales d’arrêtent à l’hôpital de Roanne lorsqu’elles font route entre Paris et Lyon, la reconnaissance officielle de l’hôpital par le roi interviendra le 19 août 1732, dans une lettre qui lui accorde des privilèges.

Cette décision est confirmée par le Parlement le 11 mars 1734.

Pour faire difficilement face à ses besoins, il peut jusqu’alors compter, outre les dons, sur la participation financière des corporations professionnelles.

L’hôpital général de Roanne peut contenir à cette époque « 20 lits d’invalides et loger 30 valides des deux sexes », ce qui apparaît largement sous-dimensionné. Entre 1744 et 1747, un nouveau bâtiment voit le jour, qui sera connu plus tard sous le nom de bâtiment Fleury.

L’entre-deux guerres

L’électrification ne deviendra générale qu’en 1929.

La même année, le projet d’un pavillon pour les tuberculeux et contagieux, le Flandres, est lancé. En septembre 1930, un vaste programme d’aménagement et d’agrandissement de 4,9 millions de francs est lancé, qui doit aboutir en 1939. A peine réquisitionnés, les bâtiment seront en partie affectés à l’accueil des blessés de guerre, le logement d’ouvrières de l’arsenal…

En 1941, l’hôpital compte 512 lits.

A SUIVRE......

 

Additional Hints (Decrypt)

Yn pnpur fheirvyyr yrf zbagérf rg qrfpragrf q'ra onf

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)