En 1302, Guigon de Roche, seigneur de l'époque, accorde aux "vrais habitants" le droit de cueillir les roseaux sur une partie de son marais.
Ce privilège dure encore aujourd'hui, sur les parties communales de la roselière.
Du Moyen Âge au début du XXème siècle, coupée verte en été et séchée sur place, la Sagne assure la majeure partie des fourrages des ânes, mules et mulets.
L'hiver, la coupe du roseau est rare : elle sert à recouvrir les cabanes de gardians et à fabriquer quelques "paillassons", des nattes de roseau destinées à protéger les cultures maraîchères.
Le « Sagneur » est facilement reconnaissable car il passe ses journées dans les marais, de novembre à avril, chaussé de hautes cuissardes avec une faucille à la main.