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Star Trail St Prestois #1"Ruelle Hallay" Traditional Geocache

Hidden : 5/26/2020
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


RUELLE HALLAY

Cette petite rue bien entretenue tiend son nom de Simon HALLAY, adjoint au Maire de St Prest de 1831 à 1845 qui habita cette ruelle.

Peu passante et petit havre de paix dans St Prest , soyez vraiment discret lors de vos recherches car cela pourrait coûter cher à cette micro cache.

Soyez délicat lors de l'ouverture et remettez le fil  de fer autour du logbook pour une sortie efficace du contenant.

Bonne recherche

L'Eglise

Bienvenue à vous qui avez franchi le seuil de cette église.

Elle vous accueille aujourd'hui comme elle a accueilli la foule innombrable de ceux qui depuis des siècles sont venus ici pour prier, méditer, se rassembler, rendre grâce ou implorer.

Lieu de mémoire, miroir de l’histoire d'un village et d’une communauté, il s'offre à vous, qui que vous soyez et quelles que soient les raisons pour lesquelles vous êtes entrés.

SAINT PREST

Avant l'an 528, le village de Saint-Prest se nommait Saint-Jean-sur-Eure.

Selon une tradition très ancienne, un certain Priscus (que l’on traduit par « Prest ») fut martyrisé sur les bords de l’Eure avec plusieurs autres chrétiens, sans doute au temps des persécutions religieuses qui eurent lieu en Gaule au IIIème siècle.

Les corps des martyrs auraient été ensevelis près du moulin actuel de La Roche, où ils ont fait très tôt l’objet d’une grande vénération.

D’après la Vieille chronique des évêques de Chartres, Ethère (16ème évêque de Chartres de 528 à 544) aurait fait construire, à peu de distance de cet endroit, un édifice comportant un martyrium, pour y recevoir les saintes reliques, qu’on déposa dans dix sarcophages.

A la suite de nombreux miracles, le village prit le nom de Saint-Prest. Saint Jean n’en fut plus que le second patron.Peu à peu mutilés, brisés, les tombeaux disparurent, excepté celui de saint Prest, dans lequel, en 1664, on rassembla tous les ossements.

En 1679, le chanoine Hoyau fit mettre les reliques dans deux châsses en bois peint.

Sur celle de saint Prest, sont peints les douze apôtres, saint Jean-Baptiste et un évêque.

En 1841, on décida d’abattre le mur de séparation d’avec l’église et de combler la chapelle jusqu'au niveau de la nef. Sur le mur de gauche, on peut admirer une Vierge à l'Enfant en pierre du XIVème,  malheureusement abîmée lors de bombardements en 1944.

En face, un saint Jean-Baptiste en bois polychrome du XVIème. Les trois fenêtres portent des vitraux de Charles Lorin : l’empuisement des compagnons martyrs de saint Prest, le martyr du saint et la réception des saintes reliques.

 En quittant cette église, n'oubliez pas qu'elle demeure un lieu vivant affectée au culte catholique où se rassemble une communauté d’hommes et de femmes pour participer à l’Eucharistie, vivre les sacrements de l’Église, et prier dans la joie comme dans l’épreuve.

Cette église est rattachée à la paroisse Saint Gilduin et relève du diocèse de Chartres. Pour obtenir des informations concernant les horaires des offices, les jours et heures d'ouverture de l’église, vous pouvez consulter le panneau placé à l’extérieur de l’église, ou bien vous adresser au : Presbytère de Lèves 8, rue de Josaphat 28300 - LEVES : 02.37.21.45.72  : paroisse.stgilduin@diocesechartres.com Site : http://www.paroisse.stgilduin.fr _____________________________________________________________________

L’ÉGLISE

L'église actuelle a remplacé une église du IXème ou Xème siècle, dont il reste aujourd'hui la crypte.Elle mesure 39 mètres  sur 9.80mètres et est éclairée par 18 fenêtres de style roman de transition.

La nef

On accède à l'ouest à la nef du XIIème par un joli portail roman, surmonté d'une triple archivolte à dents de scie et encadré par deux colonnettes à chapiteau. A droite, un visage serait celui d'Ève, et à gauche apparaîtrait le serpent tentateur.

L'église est éclairée par 18 fenêtres en style roman de transition. Les vitraux sont l'œuvre de Charles Lorin, maîtreverrier à Chartres, de la fin du XIXème .

Dès l'entrée, on est saisi par l'unité et la chaleur offertes par les boiseries Louis XVI qui garnissent la partie basse des murs, surmontées par les lambris de sapin verni rouge posés en partie haute pour masquer les méfaits du salpêtre.

La charpente de châtaignier est supportée par dix entraits, dont les six premiers finissent en monstres marins.

Dans le tympan du fronton du tambour, domine en souveraine une copie de la statue de Notre-Dame de SousTerre, au dessus d’une représentation de la « chemise » de la Vierge.

Le chemin de croix (1848) est dû à Camille MARCILLE, de Oisème, conservateur du musée des beaux-arts de Chartres. La chaire (1883), le banc d'œuvre (1887) et le tambour (1890) ainsi que la porte (1893) sortent des ateliers MALENFANT de Charonville.

Sur les panneaux de l’escalier de la chaire, sont sculptés les lettres S et P entrelacées, et les armoiries du pape Léon XIII ; sur la cuve, les attributs des quatre évangélistes ; sur le dossier, la statue du Christ enseignant. Enfin, à l’abat-voix, une colombe symbolise l’Esprit Saint ; au dessus, un ange sonne de la trompette.

A gauche de la chaire, voici le bâton de Saint-Vincent. Sur le dossier du banc d’œuvre, on reconnaît : la corbeille de pain béni, image des marguilliers, le dessin d’une partition, symbole des chantres et l’étole représentant le prêtre.

Ainsi est signifiée l’union de la noblesse, du peuple et du clergé.

Le chœur est du XIIIème .

Le maître-autel supporte un gradin occupé en son centre par une petite armoire servant à ranger certains objets du culte qui semble remonter au règne de Louis XIII et un riche tabernacle en bois doré flanqué de deux niches d’époque Louis XIV.

L’ensemble est encastré dans un retable à colonnes cannelées, enroulées de branches de vigne chargées de feuilles et de raisins, du XVIIème siècle. Tout le reste date du XIXème siècle.

Une peinture sur toile avec des fleurs et une croix de Malte (fin XVIIème) sert d'antependium.

Le tableau au centre du retable représente la Résurrection du Christ (1870) ; il est dû à Camille MARCILLE. Les deux autres tableaux (1874), représentent les deux saints patrons de la paroisse : saint Prest à gauche et saint Jean-Baptiste à droite.

Ils sont l’œuvre de M. BARENTON.

Quatre statues haut placées, en bois peint, ont malheureusement perdu leur polychromie d'origine : saint Gilles l’ermite (XVIIème), saint Loup archevêque de Sens (XVIIIème), saint Antoine (XVIIIème), l'Éducation de la Vierge (XVIIème). Les vitraux représentent de gauche à droite : la mort de saint Joseph, saint Jean, saint Pierre, saint Paul, saint Jacques, saint Joseph avec l'enfant Jésus, saint Dominique recevant le rosaire des mains de la Vierge.

Un vieux meuble, attribué à l'époque de Louis XII, sert maintenant d'autel pour les offices.

LA CHAPELLE DES CORPS-SAINTS

A la fin du XIIIème siècle, on se résolut à édifier une chapelle funéraire, dans laquelle les pèlerins pourraient approcher aisément les tombeaux.

Pour mieux rappeler le caractère funéraire de cet édifice, on abaissa le sol de 2 mètres 46, de façon à retrouver à peu près le niveau de la crypte ancienne.

 

Additional Hints (Decrypt)

Qvfpeégvba boyvtngbver rg qépncfhyre qéyvpngrzrag yn oêgr. Qnaf yr tebf ireg... Rg wr ibvf dhr pryn ibhf rapunagr qéwà...

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)