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L'Eglise St Benoît Traditional Cache

Hidden : 7/8/2019
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


L'architecture :

L’église Saint-Benoît de RElMS par une rangée de vitraux, et dans la nef par deux rangées, l’une en bas, l’autre au-dessus a été construite suivant les plans de l’architecte Max Sainsaulieu. Dans cet édifice se marque le souci de se dégager des influences néo-romanes et néo-gothiques en faveur au 19éme siècle.

L’architecture de l’église Saint-Benoît s’inspire donc des basiliques et églises romaines, telles que Saint-Marc ou Saint-Paul-hors-les-Murs, et sont constituées d’une nef rectangulaire sans transept, à deux rangées de colonnes, avec trois absides circulaires, une principale au milieu et deux sur les côtés.

Comme à Rome, il n’y a pas de clocher, mais un campanile, séparé de la nef.

L’église est éclairée, dans les abside des bas-côtés. Ces vitraux sont l’œuvre de Jacques et Paul Simon, verriers bien connus à Reims, ainsi que des sœurs De Troeyer, qui ont assuré une activité de verriers pendant une trentaine d’années.

Des plafonds plats, à caissons, décorés de feuillages et d’armoiries, couvrent les nefs. Accessoirement, ils assurent une excellente protection anti-échos et une acoustique remarquable.

L’aspect remarquable de l’intérieur de l’église est assuré par les rangées de colonnes qui déterminent trois nefs sans occulter de lumière. Ces colonnes, monolithes, en granit rouge de Scandinavie donnent à cette église un aspect très inhabituel pour nos régions.

Des peintures décorent l’intérieur. Elles ont été effectuées par la sœur de l’abbé Dupuit, curé de la paroisse. Ces peintures sont de deux sortes : d’une part, une série de 14 médaillons représentant des saints, soit du diocèse, soit d’ailleurs, et d’autre part un long texte écrit à la louange de Dieu. Ce texte rappelle celui du Te Deum, mais est plus développé.

Le maître-autel ancien est constitué par une dalle de pierre des carrières de Romain dans la Marne, décoré de mosaïques.

Les saints, dont les reliques sont déposées à Saint-Benoît, sont saint Nicaise, Évêque de Reims martyr, et saint Placide, compagnon de saint Benoît. Ces deux saints sont représentés dans les médaillons peints en haut des murs de la nef.

Un magnifique Chemin de Croix en cuivre repoussé, œuvre de J.B. Germain, peut être suivi sur les murs.

Les orgues, d’un modèle particulier sont actuellement hors d’usage et irréparables.

 

L'histoire :

La paroisse Saint-Benoît de Reims est constituée par décret du 13 Juin 1894, par le Président Camot (régime concordataire d’avant la séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905). Le quartier est alors en pleine construction.

Dans un premier temps, une chapelle est construite, sur le terrain situé en face de l’église actuelle et où se trouvent depuis 1975 de grands immeubles de logements. Le premier baptême de la paroisse a lieu le jour de Pâques, 14 avril 1895, et le premier enterrement le lendemain.

La deuxième opération est la construction d’une école, édifiée en 1909-1910 et ouverte à l’automne 1910.

A partir de 1911 est entreprise la construction de l’église définitive. La pose de la première pierre a lieu le 5 juin1911. C’est l’occasion pour l’abbé Dupuit, curé de la paroisse, d’évoquer dans son homélie le caractère historique du lieu. ” Le sol sur lequel se construit cette église, le sol même où s’élèvera l’autel… fut, plusieurs siècles durant, le lieu où la société exerçait ses droits vindicatifs en faisant expier aux coupables par la peine capitale les crimes qu’ils avaient commis “.

Ce terrain, en effet, après avoir reçu à l’époque romaine (2″ et 3″ siècles) un ensemble de bâtiments gouvernementaux qu’on vient de redécouvrir en 1998, est resté en friches pendant des siècles après la destruction vers 260 de la grande ville romaine de Reims/Durocortorum.

Sur le sommet de la butte s’est élevé un des gibets de la ville, connu sous le nom de ” Trois Piliers “, et, jusqu’au début du 18e siècle, les exécutions y ont été effectuées, les condamnés venant de la prison de la porte Cérès par le” Chemin de la Justice “. Le chœur et l’autel ancien de l’église, seront situés à l’emplacement exact du gibet.

L’église est construite rapidement et consacrée le 9 novembre 1912,

La première guerre mondiale va frapper durement la nouvelle église, très exposée sur sa colline et qui sort de la guerre fortement endommagée.

Après la guerre, dans le quartier en ruines, une première messe a lieu le 6 avril 1919. les travaux de réparations commencent l’année suivante et dureront quatre ans. La rentrée des paroissiens s’effectue le 11 mai 1924.

Les travaux de pose des vitraux s’effectuent dans les années d’entre deux guerres. L’église est presque entièrement garnie et décorée en 1939. un orgue, installé en 1924, complète les équipements.

Pendant la deuxième guerre mondiale, et malgré les difficultés, les derniers vitraux sont posés. Durant les bombardements de 1944, une bombe d’une tonne tombe sur l’église mais n’explose pas. Après son enlèvement, le culte redevient normal à partir du printemps 1945 où se célèbre, avec un an de retard, les fêtes du Cinquantenaire.

La paroisse Saint-Benoît est fusionnée en 1975 avec les paroisses Saint-Thomas et du Sacré-Cœur, pour constituer la Paroisse du Faubourg de Laon.

La plus romaine des églises de Reims :

Ceux qui ont eu la chance d’aller à Rome vous le diront : l’église Saint-Benoît de Reims, rue de Pontgivart, c’est une « petite copie » d’une des plus fameuses églises de la capitale italienne, Saint-Paul-hors-les-murs. Eh bien c’est cet édifice romo-rémois qui a fêté tout récemment les 100 ans de sa consécration. « C’est Mgr Luçon qui était alors archevêque de Reims », rappelle Jacques Pernet, paroissien.

Pour ce bel anniversaire ont été proposés une série de rendez-vous essentiellement musicaux : cinq concerts en tout.

Des évêques, mais pas le pape

Cet évènement a été l’occasion pour les Rémois de (re)découvrir cet édifice, signé Max Sainsaulieu, qui est aussi le papa de la bibliothèque Carnegie. Pour l’extérieur un air de basilique romaine, avec le campanile, une rareté dans notre pays, et pour l’intérieur un style art-déco, égayé par les couleurs des vitraux des ateliers Simon et de Troeyer. « On notera aussi le plafond à caissons, ajoute Jacques Pernet, qui pourrait contribuer à expliquer la très bonne acoustique du lieu. » Le public a eu l’occasion de le vérifier lors des concerts.

Déjà à l’occasion des journées du patrimoine, ils ont été nombreux du quartier, pratiquants ou non, à faire la visite de leur église, et à se plonger dans son histoire par l’intermédiaire d’une expo fort documentée. Celle-ci est restée visible pour les festivités du centenaire. Ont participé à ces rencontres Mgr Jordan et son ancien auxiliaire Mgr Boishu. Il ne manquait plus que le pape pour que la fête ait été complète, mais même si Saint-Benoît évoque une église romaine comme on l’a dit, la venue du souverain pontife n’était pas prévue au programme.

 

 

 

 

 

Additional Hints (Decrypt)

N raiveba 2z 😉 ⚠️ Vahgvyr qr eragere

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)