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Un joyau méconnu : les vitraux de Jean Cocteau Virtual Cache

Hidden : 6/4/2019
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   virtual (virtual)

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Geocache Description:


C’est à Metz que Jean Cocteau signe sa dernière œuvre majeure au début des années 1960. Après avoir été recalé sur les projets des vitraux de la cathédrale de Metz, André Malraux, ministre de la culture à cette époque, lui propose de décorer la petite église St Maximin située dans cet ancien quartier typique d’Outre-Seille, non loin de la porte des Allemands. On la distingue grâce à son clocher qui pointe à l’horizon. Le chevet de l’église qu’on peut voir de l’extérieur est de style roman et s’impose d’emblée au regard du visiteur. Une petite ruelle qui longe l’édifice offre un passage étroit qui fait penser à un tunnel menant à un lieu caché.

 

Les vitraux de cette église sont restés inconnus du grand public pendant pratiquement 50 ans. Ce ne sont pas moins de 14 baies vitrées représentant 24 fenêtres, toutes imprégnées d’une rare intensité poétique, qui témoignent d’une vision prophétique hallucinante en matière artistique .La marque personnelle de Cocteau dans les vitraux de Saint Maximin, c’est d’avoir fait surgir des frémissements végétaux, minéraux et charnels, jusqu’à ce que naisse une sorte d’hymne exprimant la communion entre la nature et l’homme en puisant dans les coutumes et traditions de tout horizon.

 

Le poète est un homme profondément religieux mais dans le sens  où il perçoit la manifestation du sacré dans tous les éléments du cosmos, aussi bien dans un objet quelconque (arbre, fleur…) que dans un être vivant (homme ou animal) ou dans la personne du Christ. Ainsi la transcendance en ce lieu sacré peut se manifester librement et tout particulièrement par ces fenêtres que sont les vitraux de l’église. Ici se trouve « le » passage privilégié entre le Ciel et la Terre.

 

Ces vitraux nous révèlent l’univers mystérieux et symbolique mis en scène par cet artiste génial grâce à une écriture picturale et un chromatisme exceptionnels. La couleur dominante bleue qu’utilise Cocteau pour l’ensemble des vitraux est la couleur qui exalte l’infini, le rêve, le passage vers l’imaginaire.

 

Dans la partie inférieure de la fenêtre médiane, au cœur de la verrière absidiale, apparait un motif singulier : « l’homme aux bras levés ». C’est la représentation du chaman de Cocteau, celui qui atteint le Ciel, l’immortalité. Il est surplombé par la colombe descendant du ciel et d’un être supérieur couronné. De part et d’autre de ce vitrail, l’artiste nous convie à emprunter un parcours inédit qui élabore en quelque sorte à remonter le temps. L’Egypte ancienne avec ses palmiers, ses papyrus, sa végétation luxuriantes qui représente le mythe de la résurrection. Puis le soleil et la lune, ces 2 astres sont associés à l’homme et à la femme, l’œuf cosmique qui lui est à l’origine du grand tout. Le poète trouve ainsi son inspiration du côté des sciences ésotériques, de la cabale ou de l’alchimie.

Cocteau s’abandonne librement dans cette verrière à la fulgurance de son inspiration ce qui le conduit à nous dévoiler son univers insolite peuplé d’êtres humains fantomatiques, zoomorphes englués dans des formes végétales exubérantes. Le coté fantastique, féérique, entre l’étrange et le merveilleux peut nous déconcerter. Il faut s’imposer un autre regard afin de découvrir ce qui échappe, tenter de saisir l’insolite, l’inattendu, tenter de s’investir dans les amalgames de formes, les jeux de couleurs que l’on n’attendait pas.
Chaque vitrail offre sa part de mystère et de rêve, de réel et de fantastique; tout thème, jamais entièrement résolu, jamais tout à fait univalent, permet à chacun de faire appel à son imaginaire, à sa sensibilité et à son admiration.

C’est la création toute entière que le poète a voulu envisager, que l’artiste a voulu signifier

 

 

Seuls les 7 vitraux de l’abside ont été créés du vivant de Cocteau. C‘est l’architecte Jean Dedieu qui se verra confier la tâche de terminer la réalisation de l’œuvre testamentaire de Jean Cocteau suivant ses esquisses et dessins. Ces vitraux ont été réalisés par l’atelier des maîtres-verriers Brière de Levallois-Perret

L’église est ouverte tous les jours de 9h00 à 18h00.

**Validation** :

Pour valider votre visite, joindre une photo de vous (montrer son visage est optionnel) et/ou un objet personnel (GPS, téléphone, etc.) devant les arches de la rue Baue  et répondre à la question ci-dessous :

Quels sont les deux mots écrits en bas de l’épitaphe de la famille Poincignons  de 1365 située dans la chapelle des Gournais.

Envoyez moi vos propositions de réponses soit via mon profil, soit via la messagerie géocaching.com (message center) et je vous contacterais en cas de problème.

Merci

Virtual Rewards 2.0 - 2019/2020

This Virtual Cache is part of a limited release of Virtuals created between June 4, 2019 and June 4, 2020. Only 4,000 cache owners were given the opportunity to hide a Virtual Cache. Learn more about Virtual Rewards 2.0 on the Geocaching Blog.

Additional Hints (Decrypt)

Ibve cubgb fcbvyre

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)